Les ultras qui sont toujours victimes de stigmatisation par les médias, les autorités publiques et le communs des mortels ; ce mouvement est souvent accusé à tort d’être l’origine d’une violence excessive.
Certes, le mot « ultra » définit une personne qui pousse à l’excès ses opinions et ses convictions, mais l’expression de celles-ci n’est pas forcément une œuvre de violence, contrairement aux hooligans.
Et pour mieux comprendre les motivations du mouvement ultra, et éclairer la conscience collective qui maintient une image erronée sur cette culture, nous allons retourner à l’exorde du mouvement.
Certes, le mot « ultra » définit une personne qui pousse à l’excès ses opinions et ses convictions, mais l’expression de celles-ci n’est pas forcément une œuvre de violence, contrairement aux hooligans.
Et pour mieux comprendre les motivations du mouvement ultra, et éclairer la conscience collective qui maintient une image erronée sur cette culture, nous allons retourner à l’exorde du mouvement.
L’histoire affirme que les premières prémices remontent aux années 1950, en Italie. Après l’accident d’avion qui a couté les vies de l’ensemble de l’équipe première du Torino FC, une vague d’émotions a submergé tout le pays, et plus particulièrement la ville de Turin. Ce malheur a entrainé l’équipe dans une situation délicate à la reprise du championnat. Les jeunes issus du centre de formation prennent la relève, mais le flambeau n’est pas enflammé. Ils sont perdus et incapables de créer des problèmes dans le milieu du terrain des équipes adverses, faute d’expérience !
Dans ces circonstances, les supporters de la malheureuse équipe fondent la première association ultras en 1951, et ce, pour rendre hommage aux défunts et encourager les nouveaux. Les « tifosis », supporters en italien, se servent de leur imagination, font preuve de créativité et expriment leur fidélité vis-à-vis leur équipe. Les banderoles et les drapeaux qui flottent accompagnés des slogans et des chants avec une puissance vocale incontournable ; une animation audiovisuelle qui donne des frissons.
On n’a pas attendu longtemps pour que le mouvement ultras se propage dans tout le pays. La majorité des clubs italiens ont fondé leurs propres associations de supporters et leurs groupes ultras entre 1953 et 1967, un moyen de maximiser les profits en augmentant les recettes de billetterie. Plus tard, cette culture est devenue continentale. Chaque groupe supporte son équipe à sa manière, avec passion et dévouement. Telle est la raison d’être du mouvement Ultra, défendre une cause noble loin de ce que croient les gens.
On n’a pas attendu longtemps pour que le mouvement ultras se propage dans tout le pays. La majorité des clubs italiens ont fondé leurs propres associations de supporters et leurs groupes ultras entre 1953 et 1967, un moyen de maximiser les profits en augmentant les recettes de billetterie. Plus tard, cette culture est devenue continentale. Chaque groupe supporte son équipe à sa manière, avec passion et dévouement. Telle est la raison d’être du mouvement Ultra, défendre une cause noble loin de ce que croient les gens.
Si l’on considère l’Italie comme le bercail du mouvement Ultra, l’Angleterre, quant à elle, est le berceau du hooliganisme. Il est vrai que la ligne est fine entre les ultras et les hooligans, mais il faut avouer qu’il existe tout de même une différence entre les deux gentes. Alors que la priorité des ultras est de supporter leurs équipes avec fanatisme peu importe les circonstances, la principale préoccupation des hooligans est de semer le chaos partout où ils vont sans raisons particulières. Tout casser et se casser les gueules est un hobby.
Ceci ne fait pas des ultras des individus absolument pacifiques, ils leur arrivent aussi de se montrer ultra-violents, mais souvent pour se défendre quand on attaque leurs bâches, symbole de leur identité et honneur du groupe. Et si l’on reprend les propos d’Albert Camus qui parlait de l’absurde « à partir du moment où il est reconnu, l’absurde devient une passion, la plus déchirante de toutes ». Il conviendrait de dire que cette définition colle parfaitement au football. Il n'y a pas d'endroit dans le monde où l'homme est plus heureux que dans un stade de football.
En Afrique en 1995, les tunisiens étaient les premiers à importer cette culture avec comme premier groupe « African Winners » appartenant au Club Africain. Au Maroc, le supporterisme était déjà présent dans les gradins marocains, mais il a fallu attendre l’an 2005 pour que le mouvement ultra prenne sa place dans les stades, avec en l’occurrence le groupe Rajaoui « Green Boys », « Ultras Winners » pour le WAC et « Ultras Askary » portant les couleurs de l’AS.FAR.
Ceci ne fait pas des ultras des individus absolument pacifiques, ils leur arrivent aussi de se montrer ultra-violents, mais souvent pour se défendre quand on attaque leurs bâches, symbole de leur identité et honneur du groupe. Et si l’on reprend les propos d’Albert Camus qui parlait de l’absurde « à partir du moment où il est reconnu, l’absurde devient une passion, la plus déchirante de toutes ». Il conviendrait de dire que cette définition colle parfaitement au football. Il n'y a pas d'endroit dans le monde où l'homme est plus heureux que dans un stade de football.
En Afrique en 1995, les tunisiens étaient les premiers à importer cette culture avec comme premier groupe « African Winners » appartenant au Club Africain. Au Maroc, le supporterisme était déjà présent dans les gradins marocains, mais il a fallu attendre l’an 2005 pour que le mouvement ultra prenne sa place dans les stades, avec en l’occurrence le groupe Rajaoui « Green Boys », « Ultras Winners » pour le WAC et « Ultras Askary » portant les couleurs de l’AS.FAR.