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Donald Trump est, officiellement, le 47ème président des Etats-Unis. Et, contrairement à ce que pronostiquait nombre de médias américains et européens, s’appuyant sur des sondages qui se sont révélés erronés, il n’y a pas eu d’affrontement au coude à coude. Ce fut un raz de marée républicain.
Le parti démocrate vient, en effet, d’essuyer une sévère défaite électorale, perdant aussi bien la Maison blanche que la Chambre des représentants, le Sénat étant, à nouveau, acquis aux Républicains. Le rejet par les Américains de la politique appliquée par les Démocrates, au pouvoir au cours des quatre dernières années, est sans appel.
Donald Trump ne s’est pas contenté de récolter 277 voix au collège des grands électeurs, la majorité étant de 270, il a également remporté le vote populaire, engrangeant plus de 70 millions de votes, loin devant Kamala Harris (224 grands électeurs et 66 millions de votants).
C’est la première fois en 132 ans, depuis Grover Cleveland, qu’un homme politique américain parvient à obtenir deux mandats présidentiels non consécutifs.
C’est également la première fois en 20 ans qu’un candidat républicain obtient la majorité populaire à l’élection présidentielle.
Le parti démocrate vient, en effet, d’essuyer une sévère défaite électorale, perdant aussi bien la Maison blanche que la Chambre des représentants, le Sénat étant, à nouveau, acquis aux Républicains. Le rejet par les Américains de la politique appliquée par les Démocrates, au pouvoir au cours des quatre dernières années, est sans appel.
Donald Trump ne s’est pas contenté de récolter 277 voix au collège des grands électeurs, la majorité étant de 270, il a également remporté le vote populaire, engrangeant plus de 70 millions de votes, loin devant Kamala Harris (224 grands électeurs et 66 millions de votants).
C’est la première fois en 132 ans, depuis Grover Cleveland, qu’un homme politique américain parvient à obtenir deux mandats présidentiels non consécutifs.
C’est également la première fois en 20 ans qu’un candidat républicain obtient la majorité populaire à l’élection présidentielle.
La cohorte des perdants
Si les Démocrates ont toutes les raisons de se mordre maintenant les doigts d’avoir tout misé sur la mauvaise jument, ce sont surtout les dirigeants européens qui vont amèrement regretter le retour de Donald Trump aux affaires.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sait pertinemment qu’avec Trump au pouvoir, c’est la fin du flux de milliards de dollars, des armes et munitions, et du soutien politique à la guerre contre la Russie.
Il était déjà évident que l’Ukraine a perdu la guerre. Mais comme l’élite ukrainienne corrompue et le complexe militaro-industriel américain profitaient pleinement du prolongement du conflit et que les élites occidentales avaient de la peine à reconnaître la défaite de l’Ukraine, la fin inévitable a été longtemps repoussée.
Donald Trump, en homme d’affaire assumé, voit mal pour quelle raison continuer à dépenser de l’argent pour une cause perdue. De toute évidence, il va lancer la patate chaude aux pays européens, qui vont hériter d’un pays, l’Ukraine, militairement vaincu, économiquement dévasté et financièrement en faillite.
Même les terres agricoles les plus fertiles d’Ukraine ont été acquises par des fonds d’investissement américains, comme BlackRock.
Outre les plus de 200.000 hommes en pleine force de l’âge inutilement tombés sur les chams de bataille, les citoyens ukrainiens les plus qualifiés ont fui leur pays, qui est ainsi confronté à un véritable effondrement démographique.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sait pertinemment qu’avec Trump au pouvoir, c’est la fin du flux de milliards de dollars, des armes et munitions, et du soutien politique à la guerre contre la Russie.
Il était déjà évident que l’Ukraine a perdu la guerre. Mais comme l’élite ukrainienne corrompue et le complexe militaro-industriel américain profitaient pleinement du prolongement du conflit et que les élites occidentales avaient de la peine à reconnaître la défaite de l’Ukraine, la fin inévitable a été longtemps repoussée.
Donald Trump, en homme d’affaire assumé, voit mal pour quelle raison continuer à dépenser de l’argent pour une cause perdue. De toute évidence, il va lancer la patate chaude aux pays européens, qui vont hériter d’un pays, l’Ukraine, militairement vaincu, économiquement dévasté et financièrement en faillite.
Même les terres agricoles les plus fertiles d’Ukraine ont été acquises par des fonds d’investissement américains, comme BlackRock.
Outre les plus de 200.000 hommes en pleine force de l’âge inutilement tombés sur les chams de bataille, les citoyens ukrainiens les plus qualifiés ont fui leur pays, qui est ainsi confronté à un véritable effondrement démographique.
Les factures à payer
Avec un Donald Trump à la Maison blanche, prêt à négocier avec le président russe, Vladimir Poutine, afin de limiter les dégâts, la Russie va finir par garder tous les territoires que son armée a conquis en Ukraine, tout en imposant au pays vaincu de ne jamais rejoindre l’Otan.
Moscou ne voit, par contre, aucun inconvénient à ce que son pays voisin de l’Ouest devienne membre de l’Union européenne. La reconstruction des infrastructures et le redressement de l’économie d’une Ukraine foncièrement corrompue vont ressembler à trou noir, que Bruxelles devra combler.
Pendant ce temps, Trump va privilégier sans vergogne les intérêts des entreprises américaines et encourager les industries européennes à délocaliser leurs unités de production vers les Etats-Unis, grâce à un coût de l’énergie plus compétitif. « America great again » !
Il ne restera aux dirigeants européens, allemands en particulier, qu’à pleurer un gazoduc Nord Stream qui les fournissait en gaz naturel bon marché, avant d’être saboté.
Ils peuvent toujours se consoler en se disant que les Iraniens sont dans une plus mauvaise posture, avec le retour de Donald Trump aux affaires. La monnaie iranienne, le Rial, a vu son cours s’effondrer dès l’annonce de la victoire électorale de Trump.
Moscou ne voit, par contre, aucun inconvénient à ce que son pays voisin de l’Ouest devienne membre de l’Union européenne. La reconstruction des infrastructures et le redressement de l’économie d’une Ukraine foncièrement corrompue vont ressembler à trou noir, que Bruxelles devra combler.
Pendant ce temps, Trump va privilégier sans vergogne les intérêts des entreprises américaines et encourager les industries européennes à délocaliser leurs unités de production vers les Etats-Unis, grâce à un coût de l’énergie plus compétitif. « America great again » !
Il ne restera aux dirigeants européens, allemands en particulier, qu’à pleurer un gazoduc Nord Stream qui les fournissait en gaz naturel bon marché, avant d’être saboté.
Ils peuvent toujours se consoler en se disant que les Iraniens sont dans une plus mauvaise posture, avec le retour de Donald Trump aux affaires. La monnaie iranienne, le Rial, a vu son cours s’effondrer dès l’annonce de la victoire électorale de Trump.
Arrêter les frais
Le premier ministre israélien essaye de jouer au plus malin en faisant croire, par ses déclarations, qu’il est satisfait du retour de Trump à la Maison blanche.
S’il est évident que le soutien des Etats-Unis a Israël ne va jamais flancher, et ce quelle que soit la couleur politique de l’occupant du bureau ovale, il n’en demeure pas moins que Trump veut arrêter les frais au Moyen-Orient, où la guerre d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza et de Cisjordanie, le Hezbollah au Liban et les échanges de frappes de missiles avec l’Iran coûte trop cher, financièrement et politiquement, aux Etats-Unis.
C’est là où les pays arabes qui n’ont pas rompu leurs relations avec Israël, tout en condamnant le massacre en cours dans la bande de Gaza et au Liban, peuvent jouer un rôle, en collaboration avec Donald Trump, pour stopper la guerre au Moyen-Orient.
Même la Russie verrait d’un bon œil une telle évolution de la situation au Moyen-Orient, où elle est maintenant bien implantée en Syrie, et c’est la seule puissance capable de demander à l’Iran de garder son calme et de coopérer à un arrêt des hostilités et de se faire entendre.
S’il est évident que le soutien des Etats-Unis a Israël ne va jamais flancher, et ce quelle que soit la couleur politique de l’occupant du bureau ovale, il n’en demeure pas moins que Trump veut arrêter les frais au Moyen-Orient, où la guerre d’Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza et de Cisjordanie, le Hezbollah au Liban et les échanges de frappes de missiles avec l’Iran coûte trop cher, financièrement et politiquement, aux Etats-Unis.
C’est là où les pays arabes qui n’ont pas rompu leurs relations avec Israël, tout en condamnant le massacre en cours dans la bande de Gaza et au Liban, peuvent jouer un rôle, en collaboration avec Donald Trump, pour stopper la guerre au Moyen-Orient.
Même la Russie verrait d’un bon œil une telle évolution de la situation au Moyen-Orient, où elle est maintenant bien implantée en Syrie, et c’est la seule puissance capable de demander à l’Iran de garder son calme et de coopérer à un arrêt des hostilités et de se faire entendre.
Perspectives Sud atlantiques
Les Marocains voient en l’annonce officielle de la réélection de Donald Trump, le président américain qui a reconnu la marocanité du Sahara, en décembre 2020, et ce le jour du 49ème anniversaire de la Marche verte, tout un symbole.
Le come-back historique de Donald Trump à la tête des Etats-Unis pourrait également être porteur de bonnes perspectives pour l’Afrique, qui a beaucoup à gagner à stimuler la concurrence entre Washington, Moscou et Pékin.
Surtout qu’une vingtaine de pays du continent ont constitué leur propre « Processus des Etats africains atlantiques », initié par le Maroc.
La réélection de Trump sonne le glas des errances idéologiques, déstabilisatrices et sanguinolentes, qui ont marqué les quatre dernières années au pouvoir des Démocrates, wokistes et belliqueux.
Retour à la paix et aux bonnes affaires.
Le come-back historique de Donald Trump à la tête des Etats-Unis pourrait également être porteur de bonnes perspectives pour l’Afrique, qui a beaucoup à gagner à stimuler la concurrence entre Washington, Moscou et Pékin.
Surtout qu’une vingtaine de pays du continent ont constitué leur propre « Processus des Etats africains atlantiques », initié par le Maroc.
La réélection de Trump sonne le glas des errances idéologiques, déstabilisatrices et sanguinolentes, qui ont marqué les quatre dernières années au pouvoir des Démocrates, wokistes et belliqueux.
Retour à la paix et aux bonnes affaires.