La réélection de Trump : Quels enjeux pour l’économie mondiale ? un moteur d’optimisme ou une source de tensions ?
La réaction des marchés financiers américains a été immédiate : le Dow Jones a bondi, témoignant de l’enthousiasme des investisseurs. La promesse de baisses d’impôts et de déréglementations sectorielles a ravivé la confiance des entreprises. Pourtant, cet optimisme pourrait être éphémère. Si les grandes entreprises voient leurs marges se renforcer, les consommateurs américains risquent de subir les contrecoups de politiques protectionnistes, avec une inflation potentielle due à des hausses tarifaires sur les importations.
Cette nouvelle politique économique a suscité des interrogations quant à l'orientation future de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Face à ces défis potentiels d'un retour d'inflation, la Fed devra évaluer attentivement l'impact de ces mesures sur la stabilité économique et ajuster ses taux d'intérêt en conséquence.
D’autre part, le renforcement du dollar, bien qu’il illustre la confiance internationale, pose des défis pour les pays émergents. Ceux-ci, souvent endettés en dollars, pourraient voir leur fardeau financier s’alourdir, exacerbant les tensions économiques internes.
Depuis la réélection de Donald Trump, les marchés des cryptomonnaies ont connu une hausse notable. Le Bitcoin, par exemple, a atteint un sommet historique, dépassant les 90 000 dollars, soit une augmentation de plus de 30 % depuis les élections du 5 novembre. D'autres cryptomonnaies, telles que l'Ether et le Dogecoin, ont également enregistré des gains significatifs, avec des hausses respectives de 35 % et 156 % depuis les élections.
Cette dynamique haussière est largement attribuée aux promesses de Trump de faire des États-Unis la "capitale crypto de la planète" et de constituer une réserve nationale de bitcoins. Les investisseurs anticipent un environnement réglementaire plus favorable aux cryptomonnaies sous sa nouvelle administration, notamment avec le remplacement potentiel du président de la SEC, Gary Gensler, connu pour ses actions strictes contre les entreprises crypto.
Depuis la réélection de Donald Trump, les rendements des obligations du Trésor américain ont connu des fluctuations notables. Le rendement de l'obligation à 10 ans a légèrement augmenté pour dépasser 4,45 % le 14 novembre 2024, après avoir atteint 4,38 % plus tôt dans la journée.
Cette hausse reflète les anticipations des investisseurs concernant les politiques économiques de la nouvelle administration, notamment en matière de dépenses publiques et de fiscalité.
Les marchés obligataires réagissent également aux données économiques récentes. Par exemple, les rendements ont augmenté après la publication de données économiques suggérant que la Réserve fédérale pourrait cesser d'augmenter les taux d'intérêt, bien que la forte baisse des rendements au cours des dernières semaines ait placé l'obligation de référence du Trésor américain à 10 ans sur la voie de sa plus forte baisse mensuelle depuis août 2011.
Ces mouvements sur le marché obligataire américain ont des implications mondiales, influençant les taux d'intérêt et les flux de capitaux internationaux. Les investisseurs surveillent attentivement les décisions de la Réserve fédérale et les orientations budgétaires de l'administration Trump, car elles détermineront l'évolution future des rendements obligataires et, par conséquent, des conditions financières mondiales.
Face aux politiques protectionnistes future de l’administration Trump, des puissances comme la Chine et l’Allemagne adoptent des approches prudentes. La Chine, principal partenaire commercial des États-Unis, est confrontée à la menace de sanctions commerciales. Pour réduire sa dépendance, elle doit accélérer ses réformes économiques et diversifier ses partenariats. De son côté, l’Allemagne, bien que moteur de l’économie européenne, se tourne vers de nouveaux marchés en Asie et en Afrique pour compenser une éventuelle réduction des échanges transatlantiques.
Ces dynamiques rappellent l’importance pour des pays comme le Maroc d’adopter une approche proactive.
En renforçant ses relations commerciales avec des acteurs diversifiés, notamment en Afrique subsaharienne, le Maroc pourrait atténuer les répercussions de l’instabilité mondiale.
Cette nouvelle politique économique a suscité des interrogations quant à l'orientation future de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Face à ces défis potentiels d'un retour d'inflation, la Fed devra évaluer attentivement l'impact de ces mesures sur la stabilité économique et ajuster ses taux d'intérêt en conséquence.
D’autre part, le renforcement du dollar, bien qu’il illustre la confiance internationale, pose des défis pour les pays émergents. Ceux-ci, souvent endettés en dollars, pourraient voir leur fardeau financier s’alourdir, exacerbant les tensions économiques internes.
Depuis la réélection de Donald Trump, les marchés des cryptomonnaies ont connu une hausse notable. Le Bitcoin, par exemple, a atteint un sommet historique, dépassant les 90 000 dollars, soit une augmentation de plus de 30 % depuis les élections du 5 novembre. D'autres cryptomonnaies, telles que l'Ether et le Dogecoin, ont également enregistré des gains significatifs, avec des hausses respectives de 35 % et 156 % depuis les élections.
Cette dynamique haussière est largement attribuée aux promesses de Trump de faire des États-Unis la "capitale crypto de la planète" et de constituer une réserve nationale de bitcoins. Les investisseurs anticipent un environnement réglementaire plus favorable aux cryptomonnaies sous sa nouvelle administration, notamment avec le remplacement potentiel du président de la SEC, Gary Gensler, connu pour ses actions strictes contre les entreprises crypto.
Depuis la réélection de Donald Trump, les rendements des obligations du Trésor américain ont connu des fluctuations notables. Le rendement de l'obligation à 10 ans a légèrement augmenté pour dépasser 4,45 % le 14 novembre 2024, après avoir atteint 4,38 % plus tôt dans la journée.
Cette hausse reflète les anticipations des investisseurs concernant les politiques économiques de la nouvelle administration, notamment en matière de dépenses publiques et de fiscalité.
Les marchés obligataires réagissent également aux données économiques récentes. Par exemple, les rendements ont augmenté après la publication de données économiques suggérant que la Réserve fédérale pourrait cesser d'augmenter les taux d'intérêt, bien que la forte baisse des rendements au cours des dernières semaines ait placé l'obligation de référence du Trésor américain à 10 ans sur la voie de sa plus forte baisse mensuelle depuis août 2011.
Ces mouvements sur le marché obligataire américain ont des implications mondiales, influençant les taux d'intérêt et les flux de capitaux internationaux. Les investisseurs surveillent attentivement les décisions de la Réserve fédérale et les orientations budgétaires de l'administration Trump, car elles détermineront l'évolution future des rendements obligataires et, par conséquent, des conditions financières mondiales.
Face aux politiques protectionnistes future de l’administration Trump, des puissances comme la Chine et l’Allemagne adoptent des approches prudentes. La Chine, principal partenaire commercial des États-Unis, est confrontée à la menace de sanctions commerciales. Pour réduire sa dépendance, elle doit accélérer ses réformes économiques et diversifier ses partenariats. De son côté, l’Allemagne, bien que moteur de l’économie européenne, se tourne vers de nouveaux marchés en Asie et en Afrique pour compenser une éventuelle réduction des échanges transatlantiques.
Ces dynamiques rappellent l’importance pour des pays comme le Maroc d’adopter une approche proactive.
En renforçant ses relations commerciales avec des acteurs diversifiés, notamment en Afrique subsaharienne, le Maroc pourrait atténuer les répercussions de l’instabilité mondiale.