«Tous ensemble contre la cyberviolence à l’encontre des enfants à l’ère de Covid 19 », un sujet d’actualité qui intéresse tous les foyers, surtout que, les enfants se sont vus, du jour au lendemain, dans le devoir d’utiliser le web, dans le cadre de leur scolarité. Ce qui en fait un outil dorénavant indispensable, quoique non sécurisé, constituant un danger pour les petits utilisateurs.
Il faut user de vigilance devant les nouvelles technologies d’information et de communication.
 
Le portail d’alerte contre ces sévices

Le Maroc a adhéré en 2008 à cette initiative citoyenne, en matière de protection des enfants des dérives encourus sur le web. Pour cette année, un portail de signalement est mis à disposition des enfants, parents ou tout citoyen comme moyen d’alerte, sécurisé et anonyme,  d’images et de vidéos d’abus sexuels à l’encontre des enfants, diffusés sur Internet.  La violence numérique est constamment relevée.

A travers cette page sur internet, mise en place par Internet Watch Fondation (IWF), le Maroc se classe au rang 45 des pays disposant de cet outil de prévention et d’alarme, à la 22e position au niveau africain et le premier du Maghreb.

Le portail d’information et d’accompagnement des internautes : Espace Maroc Cyberconfiance  est  à consulter sur « www.cyberconfiance.ma ». Lors de cette commémoration sont diffusés des spots de sensibilisation sur les dangers d’internet, qui ciblent enfants, parents et élèves dans les écoles.

16 champs de bataille contre le fléau de la cyberviolence ont été désignés, en marge de la commémoration de la 16e année de SDI.

Il s’agit de la protection des données personnelles ; du harcèlement et de la cyberintimidation ; du sexting et du harcèlement sexuel ; des fausses informations et nouvelles ; des réseaux sociaux et dépendance ; de la cybersécurité et la cybercriminalité, du signalement et de l’aide ; de l’incitation à nuire ; de l’extorsion de fonds et du marketing peu scrupuleux ; du discours haineux et de l’empathie en ligne ; du bien-être physique et mental en ligne ; de la sécurité en ligne ; de la liberté d’expression ; des jeux et jeux de hasard ainsi que de l’usurpation d’identité et faux comptes et profils.
 
Bouteina BENNANI