Tiktok, d’une application de divertissement à une menace pour les valeurs marocaines ?


Rédigé par Wafae Bakhous le Mercredi 28 Aout 2024

Selon des informations récentes, des discussions auraient lieu sur une interdiction imminente de Tiktok par le parlement marocain, au sein d’affirmations controversées qui seraient apparues au cours des derniers mois.



Tiktok aurait été sous le feu des critiques à l’échelle international, et ces étincelles auraient pu atteindre le sol marocain. L’application aurait connu un grand taux d’utilisateur, de plus en plus de personnes auraient pris conscience de la manière dont elle pourrait être exploitée à des fins personnelles, que ce soit pour l’argent ou la « gloire ».  Cette utilisation abusive aurait attiré l’attention des responsables gouvernementaux, sonnant les cloches de danger concernant l’avenir des nouvelles générations en fonction du contenu qu’elles consomment.

Ce qui nous amènerait aux discussions qui auront lieu en octobre au parlement et qui pourraient potentiellement conduire à l’interdiction de Tiktok avec suffisamment de preuves pour étayer cette affirmation. 

Le Maroc ne serait pas le premier pays à envisager cette interdiction, des inquiétudes concernant la sécurité et la confidentialité ont été soulevées par certains pays, notamment les Etats-Unis. L'application serait considérée comme un dispositif d'espionnage pour le gouvernement chinois, pour, prétendument parler, voler les informations des utilisateurs et accéder aux téléphones des représentants du gouvernement. Les audiences du congrès sont toujours en cours, le prochain pourrait avoir lieu en septembre 2024. 

Les allégations de violations de sécurité et de confidentialité ne sembleraient pas être la principale préoccupation du gouvernement marocain, leur priorité plutôt réside dans les problèmes de moralité qui découleraient d'une application apparemment libre d'expression, qui donnerait une plate-forme à pratiquement tout le monde, ce qui conduirait à ce que quelques pommes pourries se retrouve parmi le groupe, non seulement elle inclurait du contenu dangereux pour les mineurs, mais aussi des actes moralement inacceptables comme la mendicité et l'intimidation à grande échelle. 

Alors que les débats législatifs se prépareraient, une question cruciale se poserait : comment trouver un équilibre entre les exigences de la modernité numérique et la préservation des normes sociales ? Le Parlement marocain devrait arbitrer, conscient que ses décisions auraient des répercussions non seulement sur la scène nationale, mais aussi sur la manière dont le pays se positionnerait face aux défis numériques mondiaux.

 

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Mercredi 28 Aout 2024
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