Une part de responsabilité
En septembre 2021, la jeune fille a été découverte sans vie dans sa chambre. La responsabilité du réseau social est particulièrement mise en cause en raison des recommandations de vidéos liées au suicide auxquelles l'adolescente a été exposée via son compte.
Bien qu'il soit indéniable que Marie souffrait et qu'elle avait expressément exprimé son mal-être, l'avocate des parents de Marie pointe du doigt la puissance d'un algorithme, le qualifiant d'extrêmement influent, qui a poussé l'adolescente à être inondée de vidéos abordant le même thème, ce qui ne pouvait que renforcer son malaise.
"TikTok a évidemment sa part de responsabilité dans le passage à l’acte. Les plateformes, les réseaux sociaux, jouent un rôle face à un adolescent qui est déjà en extrême fragilité psychologique du fait du harcèlement qu’il subit", dénonce également maître Laure Boutron-Marmion.
Une première en France
Au Royaume-Uni, en 2022, la justice a déjà condamné deux réseaux sociaux, Instagram et Pinterest, en estimant qu'ils avaient « contribué » au suicide de Molly, une adolescente de 14 ans décédée en 2017. Cette jeune fille avait notamment reçu des recommandations par e-mail de Pinterest l'incitant à consulter des contenus intitulés "Dix posts sur la dépression que tu pourrais apprécier".
LODJ avec BFMTV