Sujet : Quel regard portons-nous sur l’argent ? Et cet argent digitalisé, crypté, volatilisé ou presque ? Quelle idée avons-nous des banques ? Et leurs produits bien ficelés ? Et cette course vers la bancarisation, que cache-t-elle ? Fallut-il que les néo-banques viennent enquiquiner nos banques traditionnelles ? Qu’est-ce qu’une néo-banque ? qu’a-t-elle de plus ou…de moins ? Jouit-elle de la confiance requise dans l’exercice bancaire ? Est-elle assez sécurisée ? Quel avenir pour la crypto-monnaie ? Pourquoi les néo-banques y attachent-elles tant d’importance ?
Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous" Thomas Clausi, fondateur de la première néo-banque en Afrique "Africa Pay "
Fichier MP3 en bas de page
Vidéo en bas de page
Édito:
Quel train ! quelle célérité ! le mot « vitesse » est d’hier ! Le monde s’entre-arrache et se dédouble ! Égarons-nous mieux que les autres. Le lieu commun qui se résout au seul « progrès » fait l’affaire d’une minute.
C’est le rapport aux êtres et aux choses qui prend un coup de massue ! la distanciation, ce mot vedette, n’est pas né en chine…les rapports physiques, bientôt confinés au monde de la littérature. S’il est de cet argent qui n’a pas d’odeur, il en est un autre, sans consistance…cette propension au formatage, à se refaire au gré des conjonctures est juste effrayant.
D’abord, le masque qui fait partie intégrante de la complexion de nos gueules redessinées, bientôt des gueules digitalisées qui sait… à la manière d’un argent digitalisé, qui est sans être. déjà que l’on se fit à l’idée saugrenue de voir nos richesses muées en des ronds argentés, du papier chiffré, mais là le saugrenu se requinque et pousse le cran jusqu’à numériser vos avoirs.
Il est toujours de ces réticences observées par l’arrière-garde, Des harpagons et leur obédience charnelle aux cliquetis argentés, vous pouvez toujours courir si vous avez dans l’idée de les convertir, à les dématérialiser, à les deséssentialiser, car avec l’argent ils ne font qu’un. Vous pouvez vous esclaffer, vous tordre de rires, grimacer de mille étonnements, mais il est de ceux qui répugnent à se livrer à leur ombre, de là à confier ce qu’ils sont à une banque ?
Il en est d’autres, pour des égards confessionnels, ou superstitieuses, crachent sur la bancarisation. Alors que nous parlons de néo-banques, de ces banques qui, à leur tour, échappent à toute physique, notre vieille école contestataire peine à nous trouver un qualificatif plus sonnant que le simple « fou ». puis, surtout ne tentez pas le diable ! allez-vous leur glisser en « meurtrissure » le concept éberlué de la crypto-monnaie.
Ainsi avons-nous fait la genèse d’un argent qui dérape.
Vidéo: https://www.facebook.com/717067299/videos/10159372193347300/
Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous" Thomas Clausi, fondateur de la première néo-banque en Afrique "Africa Pay "
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Quel train ! quelle célérité ! le mot « vitesse » est d’hier ! Le monde s’entre-arrache et se dédouble ! Égarons-nous mieux que les autres. Le lieu commun qui se résout au seul « progrès » fait l’affaire d’une minute.
C’est le rapport aux êtres et aux choses qui prend un coup de massue ! la distanciation, ce mot vedette, n’est pas né en chine…les rapports physiques, bientôt confinés au monde de la littérature. S’il est de cet argent qui n’a pas d’odeur, il en est un autre, sans consistance…cette propension au formatage, à se refaire au gré des conjonctures est juste effrayant.
D’abord, le masque qui fait partie intégrante de la complexion de nos gueules redessinées, bientôt des gueules digitalisées qui sait… à la manière d’un argent digitalisé, qui est sans être. déjà que l’on se fit à l’idée saugrenue de voir nos richesses muées en des ronds argentés, du papier chiffré, mais là le saugrenu se requinque et pousse le cran jusqu’à numériser vos avoirs.
Il est toujours de ces réticences observées par l’arrière-garde, Des harpagons et leur obédience charnelle aux cliquetis argentés, vous pouvez toujours courir si vous avez dans l’idée de les convertir, à les dématérialiser, à les deséssentialiser, car avec l’argent ils ne font qu’un. Vous pouvez vous esclaffer, vous tordre de rires, grimacer de mille étonnements, mais il est de ceux qui répugnent à se livrer à leur ombre, de là à confier ce qu’ils sont à une banque ?
Il en est d’autres, pour des égards confessionnels, ou superstitieuses, crachent sur la bancarisation. Alors que nous parlons de néo-banques, de ces banques qui, à leur tour, échappent à toute physique, notre vieille école contestataire peine à nous trouver un qualificatif plus sonnant que le simple « fou ». puis, surtout ne tentez pas le diable ! allez-vous leur glisser en « meurtrissure » le concept éberlué de la crypto-monnaie.
Ainsi avons-nous fait la genèse d’un argent qui dérape.
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Comment réussir ce virage de la digitalisation, la confiance, de prime abord, s’en trouve érodée, malmenée, comment l’instiller aux plus réfractaires ?
Les défis sécuritaires sont de taille, la fraude pourrait de même pointer du bout de son nez, les réseaux mal intentionnés pourraient y trouver leur lot de largesses, surtout avec la crypto, et son court-circuit de la traçabilité bancaire, et ces néo-banques d’installation faciles, loin du carcan foncier et de la sclérose administrative, qui élisent « réseau » plutôt que domicile là où le besoin se pressent ?
Mettraient-elles à mal nos banques traditionnelles ? Les néo-banques et leurs ambitions-capacités à banaliser les transferts entre pays, à savoir que l’argent ne circule pas toujours dans le bon sens…et pour ceux qui vont jusqu’à mettre sur pied une monnaie unique et cryptée, n’empiètent-elles pas sur les prérogatives de l’État ?
La devise d’un pays n’est-elle pas d’abord politique ? où va le monde de l’argent ?
Hicham Aboumerrouane
Les défis sécuritaires sont de taille, la fraude pourrait de même pointer du bout de son nez, les réseaux mal intentionnés pourraient y trouver leur lot de largesses, surtout avec la crypto, et son court-circuit de la traçabilité bancaire, et ces néo-banques d’installation faciles, loin du carcan foncier et de la sclérose administrative, qui élisent « réseau » plutôt que domicile là où le besoin se pressent ?
Mettraient-elles à mal nos banques traditionnelles ? Les néo-banques et leurs ambitions-capacités à banaliser les transferts entre pays, à savoir que l’argent ne circule pas toujours dans le bon sens…et pour ceux qui vont jusqu’à mettre sur pied une monnaie unique et cryptée, n’empiètent-elles pas sur les prérogatives de l’État ?
La devise d’un pays n’est-elle pas d’abord politique ? où va le monde de l’argent ?
Hicham Aboumerrouane