C’est la cinquième personnalité d’envergure internationale à tenter sa chance dans les sables mouvants de ce conflit déjà vieux de 46 ans. Tous ont failli y être engloutis et n’ont dû leur salut qu’au « retrait stratégique ».
Ces illustres prédécesseurs, dans l’ordre chronologique, s’appelaient James Baker (1997-2004), ancien secrétaire d’Etat américain sous l’administration George Bush (père), Peter Van Walsum (2005-2008), ancien représentant des Pays-Bas à l’ONU, Christopher Ross (2009-2017), ancien ambassadeur des Etats-Unis en Algérie et en Syrie, et Horst Köhler (2017-2019), ancien président de la République fédérale d’Allemagne.
Ces illustres prédécesseurs, dans l’ordre chronologique, s’appelaient James Baker (1997-2004), ancien secrétaire d’Etat américain sous l’administration George Bush (père), Peter Van Walsum (2005-2008), ancien représentant des Pays-Bas à l’ONU, Christopher Ross (2009-2017), ancien ambassadeur des Etats-Unis en Algérie et en Syrie, et Horst Köhler (2017-2019), ancien président de la République fédérale d’Allemagne.
L’enfer de Lahmada
Il faut avouer que l’affaire est plutôt alambiquée. Voilà une bande armée, le polisario, qui se revendique entité étatique, sans territoire et sans peuple, si ce ne sont les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie.
Ces âmes perdues dans la stérile Lahmada de Tindouf, réduites à la mendicité de l’aide humanitaire internationale, ne jouissent même pas du statut de réfugiés, pour éviter qu’elles ne soient recensées.
Tenant les fils de la marionnette polisario, l’Algérie, dont les dirigeants successifs, depuis Houari Boumediene, ont dépensé, en près d’un demi-siècle, plus de 300 milliards de dollars dans l’objectif géopolitique d’atteindre l’océan atlantique et s’ériger en leader du Maghreb.
Ces âmes perdues dans la stérile Lahmada de Tindouf, réduites à la mendicité de l’aide humanitaire internationale, ne jouissent même pas du statut de réfugiés, pour éviter qu’elles ne soient recensées.
Tenant les fils de la marionnette polisario, l’Algérie, dont les dirigeants successifs, depuis Houari Boumediene, ont dépensé, en près d’un demi-siècle, plus de 300 milliards de dollars dans l’objectif géopolitique d’atteindre l’océan atlantique et s’ériger en leader du Maghreb.
L’ennemi « classique »
Face au constat d’échec retentissant à démembrer le Maroc, les caporaux d’Alger ont revu leurs ambitions à la baisse.
Désormais, la junte au pouvoir à Alger ne continue à soutenir le séparatisme polisarien contre le Maroc que dans l’unique but de désamorcer le Hirak, engendré par une grave crise politique et socioéconomique, en remuant l’épouvantail de l’ennemi extérieur « classique », tel que le royaume est présenté aux citoyens algériens.
En face, le Maroc gère ordinairement ses provinces du Sud, ou les habitants mènent normalement leur vie, pendant que les Forces Armées Royales (FAR) gardent les barbares en dehors du Mur de sécurité.
Désormais, la junte au pouvoir à Alger ne continue à soutenir le séparatisme polisarien contre le Maroc que dans l’unique but de désamorcer le Hirak, engendré par une grave crise politique et socioéconomique, en remuant l’épouvantail de l’ennemi extérieur « classique », tel que le royaume est présenté aux citoyens algériens.
En face, le Maroc gère ordinairement ses provinces du Sud, ou les habitants mènent normalement leur vie, pendant que les Forces Armées Royales (FAR) gardent les barbares en dehors du Mur de sécurité.
Nouvelle réalité
Il y a, toutefois, une nouveauté avec laquelle Staffan De Mistura devra tenir compte.
Depuis que le polisario a déclaré la fin du cessez-le-feu, le 13 novembre 2020, suite à l’opération de dératisation du passage frontalier Maroc-Mauritanie de Guergarat, menée avec succès par les FAR, la situation sur le terrain à énormément évolué.
Le polisario s’est d’abord disqualifié en tant que partie avec laquelle il serait encore possible de négocier.
C’est, donc, avec le parrain et fournisseur d’armes du proxy ‘polisario’, à savoir l’Algérie, qui est de fait la principale partie prenante du conflit, qu’il faudrait tenter de trouver une solution.
Depuis que le polisario a déclaré la fin du cessez-le-feu, le 13 novembre 2020, suite à l’opération de dératisation du passage frontalier Maroc-Mauritanie de Guergarat, menée avec succès par les FAR, la situation sur le terrain à énormément évolué.
Le polisario s’est d’abord disqualifié en tant que partie avec laquelle il serait encore possible de négocier.
C’est, donc, avec le parrain et fournisseur d’armes du proxy ‘polisario’, à savoir l’Algérie, qui est de fait la principale partie prenante du conflit, qu’il faudrait tenter de trouver une solution.
La diplomatie du drone
D’autre part, les drones des FAR ont fait voler en éclat la fable du polisario des « territoires libérés », qui constituent, en réalité, la zone tampon volontairement évacuée par les FAR, à la signature des accords de cessez-le-feu, en 1991.
Le Maroc a nommé son propre envoyé spécial dans la zone tampon, Son Excellence le Drone, qui pratique la « diplomatie du tir ciblé ».
Depuis son apparition dans le ciel des frontières Sud du royaume, les charognards du désert vivent dans la terreur de se faire incinérer sans même voir la mort arriver.
Le Maroc a nommé son propre envoyé spécial dans la zone tampon, Son Excellence le Drone, qui pratique la « diplomatie du tir ciblé ».
Depuis son apparition dans le ciel des frontières Sud du royaume, les charognards du désert vivent dans la terreur de se faire incinérer sans même voir la mort arriver.
Errachid et Eddhabia
Staffan De Mistura aura également à affronter les sbires du polisario, qui feront de leur mieux pour empêcher les victimes du polisario et autres anciens « résidents » des bagnes d’Errachid et Eddhabia de lui faire parvenir leurs plaintes.
S’il venait à apprendre tous les mauvais traitements que ces personnes ont subi et l’emplacement des tombes des opposants à la direction du polisario enterrés vivants, il n’oserait même plus serrer la main aux criminels séparatistes.
Il est peu probable que son expérience syrienne l'ait préparé à la cruauté polisarienne. Car même Daech se contente de décapiter ses victimes, elle ne les tue pas à petit feu pendant de longues années.
S’il venait à apprendre tous les mauvais traitements que ces personnes ont subi et l’emplacement des tombes des opposants à la direction du polisario enterrés vivants, il n’oserait même plus serrer la main aux criminels séparatistes.
Il est peu probable que son expérience syrienne l'ait préparé à la cruauté polisarienne. Car même Daech se contente de décapiter ses victimes, elle ne les tue pas à petit feu pendant de longues années.
Trafiquants et prisonniers
La visite de De Mistura à Alger ne sera pas, non plus, de tout repos.
Le chef d’Etat-major de l’armée algérienne, le Général Saïd Changriha, ne va pas manquer de regarder l’envoyé spécial du SG de l’ONU en se demandant s’il est au courant que c’est un trafiquant de drogue et un pyromane qui s’est juré d’incendier toutes les forêts de Kabylie.
Le président Tebboune, pour sa part, vit actuellement une étrange expérience politique, qui le voit prendre conseil auprès de détenus de quartiers de haute sécurité des prisons du pays voisin de l’Est.
Il serait entrain de développer une vision pénitentiaire de l’Algérie qui ferait sa force.
Le chef d’Etat-major de l’armée algérienne, le Général Saïd Changriha, ne va pas manquer de regarder l’envoyé spécial du SG de l’ONU en se demandant s’il est au courant que c’est un trafiquant de drogue et un pyromane qui s’est juré d’incendier toutes les forêts de Kabylie.
Le président Tebboune, pour sa part, vit actuellement une étrange expérience politique, qui le voit prendre conseil auprès de détenus de quartiers de haute sécurité des prisons du pays voisin de l’Est.
Il serait entrain de développer une vision pénitentiaire de l’Algérie qui ferait sa force.
Les « agents du Maghzen »
Tapis dans l’ombre, les généraux « à la retraite » mais toujours actifs dans la subversion du pays voisin, Tawfik et Nezzar, seraient entrain d’enquêter pour savoir si De Mistura a dégusté, un jour, un plat de couscous marocain pour lui accoler, illico-presto, l’étiquette prêt-à-porter d’agent du Maghzen.
Il verra alors son nom figurer sur une liste noire algérienne à laquelle vient tout juste d’être ajoutée la Banque mondiale.
Comme le FMI a également pondu, récemment, un rapport peu reluisant sur les finances publiques de l’Algérie, ce sont toutes institutions du Bretton Woods qui vont finir par figurer sur cette liste qui n’en finit pas de s’allonger. De Mistura y sera donc en très bonne compagnie.
Il verra alors son nom figurer sur une liste noire algérienne à laquelle vient tout juste d’être ajoutée la Banque mondiale.
Comme le FMI a également pondu, récemment, un rapport peu reluisant sur les finances publiques de l’Algérie, ce sont toutes institutions du Bretton Woods qui vont finir par figurer sur cette liste qui n’en finit pas de s’allonger. De Mistura y sera donc en très bonne compagnie.
One, two, three…
Un conseil à M. Staffan De Mistura : il faudrait prendre le premier vol pour Yaoundé et aller au stade encourager l’équipe nationale de football d’Algérie, précaution nécessaire, même si insuffisante, pour éviter de se faire accuser de gâcher la fête de la CAN aux Algériens.
Si l’Algérie est éliminée de la coupe de la CAN au Cameroun, De Mistura ferait mieux de renoncer à se rendre à Alger. Damas va même finir par lui sembler beaucoup plus accueillante.
Allez, quand De Mistura en aura assez de tout ça, qu’il vienne donc prendre un thé au Sahara, du côté de Mahbès, il y règne un calme apaisant.
L’envoyé spécial du Maroc, Son Excellence le Drone, veille au grain.
Si l’Algérie est éliminée de la coupe de la CAN au Cameroun, De Mistura ferait mieux de renoncer à se rendre à Alger. Damas va même finir par lui sembler beaucoup plus accueillante.
Allez, quand De Mistura en aura assez de tout ça, qu’il vienne donc prendre un thé au Sahara, du côté de Mahbès, il y règne un calme apaisant.
L’envoyé spécial du Maroc, Son Excellence le Drone, veille au grain.