Dès sa sortie, « The Goat Life » a captivé un large public, mais a également engendré une controverse majeure, surtout sur la plateforme X (anciennement Twitter), où le hashtag #حياة_الماعز a rapidement grimpé en popularité. Les discussions se sont intensifiées lorsque des chaînes YouTube ont commencé à décortiquer le film, certains critiques insinuant même que sa production pourrait avoir été influencée par des services de renseignement étrangers, ajoutant une couche de mystère à cette œuvre déjà clivante.

Au cœur de l'intrigue se trouve Najeeb, un jeune Indien qui, en quête d’un emploi, se rend en Arabie saoudite, seulement pour se retrouver sous le joug d’un Saoudien prétendant être son sponsor. Ce dernier le force à travailler comme berger dans des conditions dégradantes, évoquant les horreurs de l’esclavage moderne, sans aucune perspective de libération.

Si certains voient dans « The Goat Life » une œuvre artistique qui met en lumière la souffrance des travailleurs migrants, d’autres y perçoivent une attaque injustifiée contre la société saoudienne. Le film soulève des questions cruciales sur les abus liés au système de kafala, un dispositif critiqué par de nombreuses organisations de défense des droits de l'homme. Bien que des réformes aient été annoncées pour atténuer ces abus, beaucoup estiment qu'elles demeurent largement insuffisantes.

La polémique entourant « The Goat Life » illustre un débat plus large sur les conditions de travail dans le Golfe et la représentation de ces enjeux dans les médias et l'art. Ce film, tout en rencontrant un succès commercial, continue d'alimenter des discussions passionnées, ravivant des tensions culturelles et nationales dans une région déjà marquée par des défis complexes.