Terrorisme : 200 cellules en moins, un Maroc plus sûr ?


Rédigé par La Rédaction le Mardi 5 Novembre 2024



Démantèlement de plus de 200 cellules terroristes : un bilan de sécurité impressionnant au Maroc

Depuis 2002, les services de sécurité marocains ont mis en œuvre une stratégie prompte et proactive pour lutter contre le terrorisme, marquée par le démantèlement de plus de 200 cellules terroristes. Ces réseaux, souvent connectés à des zones de conflit telles que le Sahel, la Syrie, et l’Irak, étaient impliqués dans des opérations de recrutement et de logistique. Ce dispositif sécuritaire, minutieusement orchestré par les autorités marocaines, a permis de contenir des niveaux de criminalité, en particulier en milieu urbain, qui concentre 69 % des infractions.

Le dernier rapport du ministère de l'Intérieur révèle qu’au cours des sept premiers mois de 2024, plus de 641.900 infractions ont été recensées, une statistique préoccupante même si elle témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre avec un taux de résolution de 91 %. La criminalité, bien que concentrée en milieu urbain, affecte la sécurité globale, mais des arrestations massives (près de 471.550 personnes) indiquent une répression active. En comparaison internationale, le Maroc semble se distinguer par sa capacité à neutraliser des menaces de manière continue, en maintenant un équilibre complexe entre sécurité et liberté publique.

Pour un public non initié, il est essentiel de préciser que la notion de "cellule terroriste" désigne ici des groupes organisés et souvent reliés à des idéologies extrémistes ou à des réseaux transnationaux. Les efforts marocains rappellent l'expérience de pays européens tels que la France et l'Espagne, également confrontés à des menaces similaires et investissant massivement dans des stratégies de prévention.

À court terme, ces actions sécuritaires renforcent la confiance du public et attirent l’attention de partenaires internationaux intéressés par une collaboration accrue. À long terme, elles posent toutefois la question des limites des approches répressives et de la nécessité de réformes sociales pour prévenir la radicalisation. L’incertitude demeure quant à l’évolution des menaces terroristes, mais le Maroc semble se positionner comme un acteur central de la stabilité régionale.


 

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Mardi 5 Novembre 2024
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