Deux mondes ici qui s’articulent : le premier physique et le second numérique et artificiel noué au territoire existant. Explications !
La notion de territoire numérique est un des concepts de l'action de développement territorial rarement utilisé car parfois incompris, ambigu et pas clairement défini.
Or nous, citoyens, résidons effectivement dans un territoire géographiquement délimité mais sommes en même temps tous ouverts sur un territoire numérique qui nous accueille grâce à l’usage quotidien et démocratisé des technologies de l’information et de la communication.
Dans ces Territoires Numériques (intangibles et virtuels), il est certainement plus simple aux idées d’être partagées, aux représentations d’être formées, et aux idéologies d’être adoptées.
Or nous, citoyens, résidons effectivement dans un territoire géographiquement délimité mais sommes en même temps tous ouverts sur un territoire numérique qui nous accueille grâce à l’usage quotidien et démocratisé des technologies de l’information et de la communication.
Dans ces Territoires Numériques (intangibles et virtuels), il est certainement plus simple aux idées d’être partagées, aux représentations d’être formées, et aux idéologies d’être adoptées.
Au-delà de la « Connectivité »
Un territoire numérique n’est pas simplement un territoire digitalisé, un territoire connecté, un territoire utilisant les progrès technologiques ou même un territoire d’implantation d’infrastructures informatiques et digitales ; j’entends par ceci l’espace virtuel qui vient agrandir l’organisation spatiale aux yeux de ses habitants, leur permettant de s’exprimer et d’agir de manière plus élargie. C’est en effet un espace complémentaire virtuel qui vient stimuler davantage le projet d’aménagement des territoires par des outils numériques offrant un maillage territorial, des modes d’interaction et de sociabilité d’un nouveau genre.
L’humain, ou le citoyen, représente le lien concret ou la réalité physique qui existent entre le territoire géographique d’accueil et le territoire numérique d’évolution. Je ne défends pas l’idée que le territoire géographiquement défini serait amené à être remplacé par du « cyber espace », mais soutiens plutôt le fait que la réalité d’aujourd’hui impose des territoires physique et numérique coexistant naturellement et se complétant incontestablement pour mieux servir le citoyen.
Il ne s’agit nullement de remplacer le territoire géographique qui est lui solidement fondé sur les valeurs « d’identité » et « d’appartenance » qui le caractérisent ; il s’agit plutôt de penser les évolutions et les formes innovantes d’échanges et de pratiques localisées. Il me semble que le territoire numérique pourra permettre l’installation d’intermédiations numériques innovantes favorisant le tissage de nouvelles appartenances pour le bien commun ou collectif.
Par ailleurs, l’objectif n’est pas de technologiser un territoire mais plutôt de technologiser les politiques publiques de développement qui le concernent et cela dès leur conception. La réalité augmentée offerte par le territoire numérique servira à enrichir les actions et les rencontres entre acteurs, notamment entre citoyens et responsables.
Elle permet la rencontre et l’affrontement de points de vue divergents, de propositions parfois radicales, de projets d’action porteurs de changement, et de valeurs ou principes. De ce fait, la participation du citoyen au développement local le concernant passera de plus en plus par des outils dématérialisés et facile à prendre en main encourageant au passage une gouvernance participative systématique.
L’humain, ou le citoyen, représente le lien concret ou la réalité physique qui existent entre le territoire géographique d’accueil et le territoire numérique d’évolution. Je ne défends pas l’idée que le territoire géographiquement défini serait amené à être remplacé par du « cyber espace », mais soutiens plutôt le fait que la réalité d’aujourd’hui impose des territoires physique et numérique coexistant naturellement et se complétant incontestablement pour mieux servir le citoyen.
Il ne s’agit nullement de remplacer le territoire géographique qui est lui solidement fondé sur les valeurs « d’identité » et « d’appartenance » qui le caractérisent ; il s’agit plutôt de penser les évolutions et les formes innovantes d’échanges et de pratiques localisées. Il me semble que le territoire numérique pourra permettre l’installation d’intermédiations numériques innovantes favorisant le tissage de nouvelles appartenances pour le bien commun ou collectif.
Par ailleurs, l’objectif n’est pas de technologiser un territoire mais plutôt de technologiser les politiques publiques de développement qui le concernent et cela dès leur conception. La réalité augmentée offerte par le territoire numérique servira à enrichir les actions et les rencontres entre acteurs, notamment entre citoyens et responsables.
Elle permet la rencontre et l’affrontement de points de vue divergents, de propositions parfois radicales, de projets d’action porteurs de changement, et de valeurs ou principes. De ce fait, la participation du citoyen au développement local le concernant passera de plus en plus par des outils dématérialisés et facile à prendre en main encourageant au passage une gouvernance participative systématique.
Catalyseur de l'Épanouissement Local
Cette démarche pourra faciliter ainsi l’identification et le diagnostic des besoins, ce qui permet d’affiner des plans stratégiques de développement efficaces (plan climat, mobilité, énergies, santé publique, infrastructures …). La notion de numérique peut également améliorer l’efficacité des actions de développement dans la mesure où le territoire dans sa forme digitalisée est plus à même d’identifier avec finesse l’étendue des besoins et leur nature à travers une expression simplifiée et optimisée des besoins du citoyen.
Elle permettrait également une participation large aux processus de suivi et d’évaluation des résultats des démarches dans une optique d’amélioration continue et de recherche de performance. Le territoire numérique est également une forme de considération accordée aux citoyens attachés à un territoire sans forcément y résider (marocains résidants à l’étranger, natifs d’une région, chercheurs, experts…) qui pourront à travers l’interaction permise demeurer au cœur du modèle local de développement et pratiquer leur citoyenneté active en toute liberté. La notion de confiance est aussi un élément important que le territoire numérique pourra stimuler et consolider à travers une transparence et une ouverture vis-à-vis de tout citoyen désirant s’impliquer davantage.
C’est en soi une transformation des modes de collaboration entre les territoires et les citoyens, et également entre territoires, pour le bien commun dans la mesure où l’intelligence collective pourrait favoriser l’évolution et laisser entrevoir des marges de progression. Pour cela, les territoires devront ainsi s’armer d’outils numériques et technologiques (sites web, réseaux sociaux, systèmes d’information, mécanismes de doléances, forums, …) pour digitaliser des services et assoir leur positionnement en territoires numériques avec une logique interactive à l’écoute et au service de leurs populations « n’importe où » et « n’importe quand » (« anywere-anytime »).
Enfin, la valorisation et la prise en compte de la notion de territoire numérique va à l’avenir permettre à certains territoires de se distinguer et d’améliorer leur niveau de compétitivité dans bien des domaines : bonne gouvernance, attractivité des investissements, identité territoriale ou même qualité des services publics offerts aux citoyens.
Toutefois, ce sont en soi de nouveaux défis qui restent à relever pour un développement équitable : renforcement des capacités institutionnelles, acceptabilité des démarches, accès aux infrastructures et aux services numériques, formation des populations aux outils numériques, protection des données personnelles, lutte contre la fracture numérique... Il s’agira en effet de la conception des prérequis au développement et qui nécessitent une organisation et des financements supplémentaires dédiés.
Elle permettrait également une participation large aux processus de suivi et d’évaluation des résultats des démarches dans une optique d’amélioration continue et de recherche de performance. Le territoire numérique est également une forme de considération accordée aux citoyens attachés à un territoire sans forcément y résider (marocains résidants à l’étranger, natifs d’une région, chercheurs, experts…) qui pourront à travers l’interaction permise demeurer au cœur du modèle local de développement et pratiquer leur citoyenneté active en toute liberté. La notion de confiance est aussi un élément important que le territoire numérique pourra stimuler et consolider à travers une transparence et une ouverture vis-à-vis de tout citoyen désirant s’impliquer davantage.
C’est en soi une transformation des modes de collaboration entre les territoires et les citoyens, et également entre territoires, pour le bien commun dans la mesure où l’intelligence collective pourrait favoriser l’évolution et laisser entrevoir des marges de progression. Pour cela, les territoires devront ainsi s’armer d’outils numériques et technologiques (sites web, réseaux sociaux, systèmes d’information, mécanismes de doléances, forums, …) pour digitaliser des services et assoir leur positionnement en territoires numériques avec une logique interactive à l’écoute et au service de leurs populations « n’importe où » et « n’importe quand » (« anywere-anytime »).
Enfin, la valorisation et la prise en compte de la notion de territoire numérique va à l’avenir permettre à certains territoires de se distinguer et d’améliorer leur niveau de compétitivité dans bien des domaines : bonne gouvernance, attractivité des investissements, identité territoriale ou même qualité des services publics offerts aux citoyens.
Toutefois, ce sont en soi de nouveaux défis qui restent à relever pour un développement équitable : renforcement des capacités institutionnelles, acceptabilité des démarches, accès aux infrastructures et aux services numériques, formation des populations aux outils numériques, protection des données personnelles, lutte contre la fracture numérique... Il s’agira en effet de la conception des prérequis au développement et qui nécessitent une organisation et des financements supplémentaires dédiés.