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21,3 % ou 13.6 % ?
La divergence des chiffres du chômage au Maroc, révélée entre les premiers résultats du Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) 2024 (21,3 %) et ceux des enquêtes trimestrielles du Haut-Commissariat au Plan (HCP) (13.6 %), soulève des interrogations sur les méthodologies et définitions utilisées.
Voici une analyse pour mieux comprendre cette différence apparente :
Le RGPH repose sur un recensement exhaustif de la population, réalisé à intervalle régulier sur l’ensemble du territoire. Il s’agit d’une opération massive impliquant tous les ménages.
Objectif principal : Dresser une photographie générale de la population, y compris l’emploi et le chômage. Avantage : Permet une couverture plus large des zones difficiles d’accès et des ménages non-échantillonnés. Les enquêtes trimestrielles, en revanche, s’appuient sur un échantillon représentatif de la population.
Objectif principal : Suivre les tendances du marché du travail sur une base plus fréquente. Limites : Les résultats sont extrapolés à partir d’un échantillon, ce qui peut manquer certaines spécificités régionales ou contextuelles. Problème de définition du chômage :
La définition du chômage peut varier selon le contexte et les normes adoptées : HCP (Enquêtes trimestrielles) : La définition repose souvent sur les normes du Bureau International du Travail (BIT), incluant les personnes activement à la recherche d’un emploi et disponibles pour travailler. RGPH 2024 : Peut inclure des définitions élargies, comme les personnes découragées qui ne cherchent plus activement, mais souhaitent travailler. Ces écarts de définition peuvent gonfler ou réduire les chiffres du chômage selon la méthodologie employée.
Voici une analyse pour mieux comprendre cette différence apparente :
Le RGPH repose sur un recensement exhaustif de la population, réalisé à intervalle régulier sur l’ensemble du territoire. Il s’agit d’une opération massive impliquant tous les ménages.
Objectif principal : Dresser une photographie générale de la population, y compris l’emploi et le chômage. Avantage : Permet une couverture plus large des zones difficiles d’accès et des ménages non-échantillonnés. Les enquêtes trimestrielles, en revanche, s’appuient sur un échantillon représentatif de la population.
Objectif principal : Suivre les tendances du marché du travail sur une base plus fréquente. Limites : Les résultats sont extrapolés à partir d’un échantillon, ce qui peut manquer certaines spécificités régionales ou contextuelles. Problème de définition du chômage :
La définition du chômage peut varier selon le contexte et les normes adoptées : HCP (Enquêtes trimestrielles) : La définition repose souvent sur les normes du Bureau International du Travail (BIT), incluant les personnes activement à la recherche d’un emploi et disponibles pour travailler. RGPH 2024 : Peut inclure des définitions élargies, comme les personnes découragées qui ne cherchent plus activement, mais souhaitent travailler. Ces écarts de définition peuvent gonfler ou réduire les chiffres du chômage selon la méthodologie employée.
Temporalité et biais contextuels :
Les enquêtes trimestrielles du HCP capturent des tendances récentes. Le RGPH, en revanche, reflète une photographie statique à un moment précis. Il est possible que :
La conjoncture économique (post-pandémie, inflation, sécheresse) ait modifié les réalités de l’emploi entre les périodes de collecte des données. Les conditions de collecte (déclaration des individus, biais sociaux ou culturels) diffèrent, impactant les réponses. Questions à approfondir : Écart de taux : Quelle est l’amplitude exacte entre les chiffres du RGPH et ceux des enquêtes trimestrielles ? Zones spécifiques : Certaines régions ou catégories socio-professionnelles montrent-elles un écart plus marqué ? Amélioration des méthodologies : Une harmonisation des définitions et une meilleure communication sur les méthodologies pourraient réduire les divergences.
Les enquêtes trimestrielles du HCP capturent des tendances récentes. Le RGPH, en revanche, reflète une photographie statique à un moment précis. Il est possible que :
La conjoncture économique (post-pandémie, inflation, sécheresse) ait modifié les réalités de l’emploi entre les périodes de collecte des données. Les conditions de collecte (déclaration des individus, biais sociaux ou culturels) diffèrent, impactant les réponses. Questions à approfondir : Écart de taux : Quelle est l’amplitude exacte entre les chiffres du RGPH et ceux des enquêtes trimestrielles ? Zones spécifiques : Certaines régions ou catégories socio-professionnelles montrent-elles un écart plus marqué ? Amélioration des méthodologies : Une harmonisation des définitions et une meilleure communication sur les méthodologies pourraient réduire les divergences.
Au HCP de s'en expliquer !
La disparité semble effectivement liée à une combinaison de méthodologies distinctes, de définitions variables et de contextes de collecte des données. Cette situation met en lumière la nécessité pour le HCP et les parties prenantes d’expliquer ces écarts afin d’éviter une confusion publique. Il s’agit aussi d’une opportunité pour améliorer la transparence statistique et renforcer la crédibilité des chiffres officiels sur le chômage.