Dans l’enceinte de l’espace Commines, à Paris, le rappeur de 29 ans a tenu son pari insensé, courir un jour et une nuit d’affilée sur un tapis roulant. Un effort surhumain qui dépasse largement le cadre d'une simple activité sportive. À quelques secondes de l’échéance, le public présent a lancé un compte à rebours, accompagnant l’artiste dans les dernières foulées. Une fois la 24e heure franchie, Rilès a explosé de joie, conscient d’avoir accompli bien plus qu’une simple prouesse physique.
Derrière cette mise en scène radicale se cache une démarche artistique réfléchie. Son album "Survival Mode", sorti un mois plus tôt, explore les notions de lutte, de dépassement de soi et de résilience. Ce challenge en est l’illustration parfaite.
Pour se préparer, Rilès a consacré plus de deux ans et demi à la course à pied avant d’oser se lancer dans cette aventure extrême. Depuis plusieurs mois, ses entraînements hebdomadaires oscillaient entre 160 et 240 kilomètres parcourus. En septembre dernier, il avait déjà testé son endurance en courant 12 heures consécutives sur un tapis roulant.
Le "Survival Run" de Rilès dépasse largement le cadre de la performance sportive. Il interroge l’obsession du dépassement de soi, sur l’attrait du public pour les défis hors normes et sur les pressions invisibles qui façonnent nos existences.
Derrière cette mise en scène radicale se cache une démarche artistique réfléchie. Son album "Survival Mode", sorti un mois plus tôt, explore les notions de lutte, de dépassement de soi et de résilience. Ce challenge en est l’illustration parfaite.
"Le but était de montrer jusqu’où l’esprit peut surpasser les limites du corps en situation de survie", explique un communiqué accompagnant l’événement.L’un des éléments les plus marquants de cette performance reste la présence de trois scies circulaires en mouvement derrière le rappeur. Un dispositif extrême qui symbolise la pression sociale et personnelle qui pèse sur chacun d’entre nous, nous forçant à avancer, peu importe la douleur ou la fatigue.
"L’idée de simplement courir 24 heures sur un tapis ne me paraissait pas assez intéressante à regarder (...) Aujourd’hui, il y a une fascination grandissante sur les réseaux pour le spectacle du dépassement de soi, voire du danger. J’ai voulu jouer avec cette ambiguïté." confie Rilès à BFMTV.Une ambiguïté d’autant plus troublante que l’artiste a évoqué par le passé des tentatives de suicide. En janvier dernier, lors de son passage dans l’émission Le CODE Radio, il confiait avoir traversé des périodes de profond mal-être, rendant son rapport à l’effort et à la persévérance encore plus signifiant.
Pour se préparer, Rilès a consacré plus de deux ans et demi à la course à pied avant d’oser se lancer dans cette aventure extrême. Depuis plusieurs mois, ses entraînements hebdomadaires oscillaient entre 160 et 240 kilomètres parcourus. En septembre dernier, il avait déjà testé son endurance en courant 12 heures consécutives sur un tapis roulant.
Le "Survival Run" de Rilès dépasse largement le cadre de la performance sportive. Il interroge l’obsession du dépassement de soi, sur l’attrait du public pour les défis hors normes et sur les pressions invisibles qui façonnent nos existences.