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Surlering avec Youssef Guerraoui Filali : Hausse générale des salaires/ Qui va payer la facture ?


​🚨 Surlering #66 : 🥊 avec avec Youssef Guerraoui Filali / Président du Centre Marocain de la Gouvernance et le Management .



01:23 🥊 Round #1 : Dialogue social/ Une bonne "nouvelle" pour l'entreprise ?
14:00 🥊 Round #2 : Hausse générale des salaires/ Qui va payer ?
24:04 🥊 Round #3 : Bilan Gov mi mandat/ Le plus reste t-il à faire ?

L'émission #Surlering dans sa 2ème saison est un espace de débat sans concession et sans coup bas au profit de celles et ceux qui veulent en savoir plus sur l’actu...

Rendez-vous hebdomadaire incontournable, #Surlering / L'ODJ TV est un concept dynamique qui permettra à chacun(e) de se faire une idée précise sur les enjeux/ défis du Maroc. 

Une fois par semaine, un décideur politique, économique,...enfilera les gants et montera sur le ring pour convaincre...

Résumé & Moments forts

Le débat avec Youssef Guerraoui Filali concerne la hausse des salaires et les conséquences pour le secteur privé, avec un manque d'équilibre dans la distribution des ressources. Le président du Centre Marocain pour la Gouvernance et la Gestion critique les résultats présentés par le gouvernement, soulignant le besoin d'actions concrètes pour créer de l'emploi et stimuler la croissance économique. Il met en avant l'importance de promouvoir l'innovation et l'investissement productif pour améliorer la qualité de vie des citoyens.

Le dialogue social n'est pas une bonne nouvelle pour l'entreprise car il favorise principalement les fonctionnaires du secteur public.- Les augmentations salariales accordées au secteur public sont beaucoup plus élevées que celles accordées au secteur privé.

- Les employés du secteur privé contribuent à la croissance et à la création de valeur, mais ne bénéficient pas des mêmes avantages salariaux.
- Le dialogue social doit prendre en compte les besoins et les réalités des entreprises privées.
          
La CGM soutient les avancées socio-économiques et la revalorisation des salaires, y compris du SMIC, mais cela peut ne pas bénéficier à la classe moyenne et supérieure.- Les salaires dans le secteur public varient de 500 à 16 600 dirhams, tandis que dans le secteur privé, ils sont d'environ 1 200 dirhams à 3,5 millions de dirhams.

- Les 565 000 fonctionnaires bénéficieront d'une augmentation de 1 500 dirhams, ce qui peut être perçu comme un favoritisme.
- La CGM représente les grandes et moyennes entreprises, mais pas les petites entreprises, et soutient les accords de revalorisation des salaires.
          
Au cours des dernières années, le taux de chômage au Maroc a augmenté et est projeté d'atteindre 15%, ce qui est préoccupant pour l'économie.- La croissance économique était plus productive et créait plus de richesse à une époque où le taux de chômage était plus bas.

- Le gouvernement actuel manque d'innovation pour résoudre les problèmes des employés du secteur privé en termes de dialogue social.
- Le salaire minimum a été augmenté de 20% en deux ans et continuera d'augmenter jusqu'en 2026.
          
La hausse générale des salaires aura un impact financier sur le budget de l'État et la masse salariale, mais cela stimulera la consommation et relancera l'économie.- Le financement de cette hausse n'a pas été officiellement communiqué.

- Les décisions sociales sont importantes pour améliorer le niveau de vie et le pouvoir d'achat des citoyens.
- Il est préférable que la hausse des salaires soit basée sur l'investissement productif et la croissance économique.
- La population ciblée par cette hausse est principalement composée de fonctionnaires du secteur public, mais il est important de ne pas négliger l'impact sur le secteur privé.
          
Il est important d'avoir un équilibre entre le secteur public et le secteur privé lors de la prise de décisions qui affectent le dialogue social.- Le secteur privé crée de la valeur tandis que le secteur public joue un rôle important dans le soutien et les décisions.

- Il y a actuellement un déséquilibre entre ce qui est attribué au secteur public et ce qui est attribué au détriment du secteur privé.
- Les chiffres officiels de l'échec des entreprises ne reflètent pas la réalité, car le secteur informel a un taux d'échec plus élevé.
          
Le gouvernement exécute un projet de redistribution des salaires, mais il manque d'actions concrètes pour créer de l'emploi.- Le gouvernement a annoncé que la priorité serait l'emploi, mais il n'y a pas eu suffisamment d'actions concrètes.

- Il est nécessaire d'avoir des investissements productifs, des recrutements et des actions concrètes pour réduire le taux de chômage.
- La solution proposée est de favoriser l'auto-emploi en plus des recrutements salariés.
          
La priorité actuelle est de travailler sur la croissance économique pour réduire le taux de chômage.- Le gouvernement a annoncé qu'il reste 2 ans pour relancer la croissance et réduire le chômage.

- Il est important de distribuer équitablement la richesse pour favoriser la croissance économique.
- Le travail sur la croissance nécessite des investissements productifs et la création d'emplois.
          
      

NDLR : Transcription indicative et descriptive de l'émission

Vendredi 3 Mai 2024


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