Surlering avec Hakim Marrakchi : Création d'emplois / Pourquoi on n'y arrive pas ?


​🚨 Surlering #67 : 🥊 avec Hakim Marrakchi / VP de la CGEM/ Président de la commission "Fiscalité et Douane" à la CGEM.



01:23 🥊 Round #1 : Emplois / Pourquoi on y arrive pas ?
14:00 🥊 Round #2 : Le secteur privé a-t-il une responsabilité ?
24:04 🥊 Round #3 : Hausse salaires/ Un accord "sur mesure" pour l’entreprise ?

L'émission #Surlering dans sa 2ème saison est un espace de débat sans concession et sans coup bas au profit de celles et ceux qui veulent en savoir plus sur l’actu...

Rendez-vous hebdomadaire incontournable, #Surlering / L'ODJ TV est un concept dynamique qui permettra à chacun(e) de se faire une idée précise sur les enjeux/ défis du Maroc. 

Une fois par semaine, un décideur politique, économique,...enfilera les gants et montera sur le ring pour convaincre...

Résumé et moment fort selon transcription descriptive et indicative selon la rédaction

La création d'emplois au Maroc est affectée par des problèmes tels que la distinction entre emploi formel et informel, le manque de compétitivité et de productivité, ainsi que le bas niveau de qualification de la main-d'œuvre. Il est suggéré que le secteur privé a une responsabilité dans la montée du chômage, mais il est également souligné que les entrepreneurs marocains peuvent réussir à l'étranger. Une suggestion est faite pour que l'aide financière de l'État soit accordée aux entreprises privées afin de favoriser la création d'emplois de qualité.

Pourquoi n'arrivons-nous pas à créer des emplois ?

Il n'y a pas de politique globale visant à promouvoir l'emploi.
Les politiques publiques se concentrent plutôt sur la croissance économique dans certains secteurs.
Il n'y a pas de promotion généralisée de l'emploi.

Le gouvernement actuel a un bilan net négatif en termes d'emploi, contrairement aux gouvernements précédents.
Les gouvernements précédents, tels que le gouvernement d'Othmania et les gouvernements de Beniran 1 et 2, ont eu un bilan net positif en termes d'emploi.
Il y a plusieurs explications possibles pour expliquer ce bilan négatif, notamment le fait que la manière de comptabiliser l'emploi au Maroc ne correspond pas nécessairement au travail rémunéré.
Malgré les efforts déployés pour promouvoir de nouvelles conditions de travail et encourager l'entrepreneuriat, on observe une baisse du travail rémunéré et une augmentation du travail non rémunéré.

Il est proposé que l'aide d'État soit disponible pour les entreprises du secteur privé afin de créer davantage d'emplois de qualité, mais il reste à trouver comment cette aide peut être utilisée de manière efficace.
Environ 230 000 à 240 000 emplois ont été créés grâce aux programmes Aurche 1 et 2 et au programme Convict.
La compétition entre les entreprises formelles et informelles crée des distorsions sur le marché du travail.
Le coût de la main-d'œuvre formelle est plus élevé que celui de la main-d'œuvre informelle en raison des charges patronales et des rigidités du code du travail.

Les réformes introduites au cours des dernières années n'ont pas permis de créer suffisamment d'emplois et de richesses.
Certains considèrent que le secteur privé marocain n'investit pas suffisamment et dans des secteurs peu créateurs d'emplois.
Le climat des affaires n'est pas le même pour les entrepreneurs locaux et étrangers.
Certains entrepreneurs étrangers bénéficient de conditions fiscales avantageuses et de transfert d'expertise.

La responsabilité de la création d'emplois est partagée entre les employeurs et le gouvernement.
Les employeurs sont critiqués pour ne pas être assez proactifs dans la création d'emplois.
Les syndicats ont la responsabilité de réagir et de prendre des mesures pour stimuler l'emploi.
Il est souligné que la responsabilité de la création d'emplois ne dépend pas de l'origine ethnique du patron.

Le secteur privé crée environ 70 000 emplois salariés par an au Maroc.
95% des emplois au Maroc sont dans le secteur privé.
Le secteur public crée environ 50 000 emplois par an.
Il y a environ 550 000 fonctionnaires au Maroc.

L'Égypte a augmenté le salaire minimum de 50%, mais la valeur de la monnaie a été dévaluée de plus de 50%, ce qui signifie que le coût du travail reste inférieur à celui du Maroc.
L'Égypte a augmenté le salaire minimum de 50%.
La valeur de la monnaie égyptienne a été dévaluée de plus de 50%.
Le coût du travail en Égypte reste inférieur à celui du Maroc.
Samedi 11 Mai 2024

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