L'émission Face to Face animée par Dr. Abdelilah Kadili
Cet ouvrage raconte les coulisses de cette histoire et analyse les interactions de ces deux États avec les Juifs marocains, tant sur le plan culturel ou religieux que diplomatique ou économique. L’auteur insiste notamment sur la singularité de la coexistence judéo-musulmane au Maroc ainsi que sur le rôle des Marocains juifs en Israël qui, après une intégration difficile dans un État fondé par des juifs européens, ont fini avec le temps par y trouver une place importante. L’évolution de la cause palestinienne à laquelle une partie de la société marocaine est particulièrement sensible, a aussi été un élément majeur d’une histoire qui a commencé avec l’indépendance du Maroc.
Cette coopération entre le Maroc et Israël a d’abord concerné les domaines de l’émigration et de la sécurité avant de s’étendre aux affaires et à la diplomatie. Cela fut notamment rendu possible grâce aux intérêts sécuritaires convergents entre le Maroc et Israël identifiés dès la fin des années 1950. Sous Hassan II, dans les années 1970, les deux partenaires travailleront en tandem sur les dossiers du Sahara et israélo-palestinien. Grâce aux bonnes relations qu’il entretenait avec les différentes parties au Proche-Orient, le Maroc pourra ainsi jouer un rôle diplomatique important dans les contacts israélo-égyptiens d’abord (années 1970) puis israélo-palestiniens (années 1980 et 1990).
Suite aux Accords d’Oslo de 1993, Marocains et Israéliens établiront officiellement des relations diplomatiques en 1994 en marge du sommet économique de Casablanca avant que la seconde Intifada, en 2000, ne provoque officiellement leur rupture.
Ces relations seront renouées et développées de manière accélérée à partir de décembre 2020, dans la foulée des Accords d’Abraham entre Israël et deux États du Golfe. C’est cette histoire que cet essai raconte.
À propos de l'auteur
Né en 1960 au Maroc, Jamal Amiar a accompli des études de sciences politiques en France et aux États-Unis avant de travailler en tant que journaliste et d’enseigner aux États-Unis d’abord puis au Maroc.
Cette coopération entre le Maroc et Israël a d’abord concerné les domaines de l’émigration et de la sécurité avant de s’étendre aux affaires et à la diplomatie. Cela fut notamment rendu possible grâce aux intérêts sécuritaires convergents entre le Maroc et Israël identifiés dès la fin des années 1950. Sous Hassan II, dans les années 1970, les deux partenaires travailleront en tandem sur les dossiers du Sahara et israélo-palestinien. Grâce aux bonnes relations qu’il entretenait avec les différentes parties au Proche-Orient, le Maroc pourra ainsi jouer un rôle diplomatique important dans les contacts israélo-égyptiens d’abord (années 1970) puis israélo-palestiniens (années 1980 et 1990).
Suite aux Accords d’Oslo de 1993, Marocains et Israéliens établiront officiellement des relations diplomatiques en 1994 en marge du sommet économique de Casablanca avant que la seconde Intifada, en 2000, ne provoque officiellement leur rupture.
Ces relations seront renouées et développées de manière accélérée à partir de décembre 2020, dans la foulée des Accords d’Abraham entre Israël et deux États du Golfe. C’est cette histoire que cet essai raconte.
À propos de l'auteur
Né en 1960 au Maroc, Jamal Amiar a accompli des études de sciences politiques en France et aux États-Unis avant de travailler en tant que journaliste et d’enseigner aux États-Unis d’abord puis au Maroc.