Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Climatosceptique, et fier de l’être, je dis,
Le doute est une arme, un souffle, un parti.
Maroc, ô terre aux vents de mille extrêmes,
Tes cieux d'incertitude attisent mes thèmes.
Quand l’orage gronde, est-ce Dieu ou nature ?
Les preuves s’éclipsent dans l’étrange fracture.
Quarante pour cent d’âmes suspendues au vide,
Ignorent si demain s’éteindra dans l’acide.
Le savoir éloigne, il parle un autre langage,
Complexe, il déroute plus qu’il n’encourage.
Mais l’homme est sceptique par nature rebelle,
Il doute des prophètes, même des plus fidèles.
Pourquoi croire aux cendres d’un futur lointain,
Quand la moisson brûle sous le soleil hautain ?
Climat ou mirage, quel est donc ce miroir,
Qui joue de la peur comme d’un faux espoir ?
Six pour cent seulement nient toute menace,
Mais l’ombre du doute laisse des traces.
Incertains, oui, mais prisonniers du langage,
Que les mots délivrent enfin des nuages.
Alors que l’on parle, mais non pour convertir,
Le doute peut aussi, un chemin, nous bâtir.
Car sceptique, je reste, en assumant mon rôle,
Un veilleur prudent face au chaudron du sol.
Le doute est une arme, un souffle, un parti.
Maroc, ô terre aux vents de mille extrêmes,
Tes cieux d'incertitude attisent mes thèmes.
Quand l’orage gronde, est-ce Dieu ou nature ?
Les preuves s’éclipsent dans l’étrange fracture.
Quarante pour cent d’âmes suspendues au vide,
Ignorent si demain s’éteindra dans l’acide.
Le savoir éloigne, il parle un autre langage,
Complexe, il déroute plus qu’il n’encourage.
Mais l’homme est sceptique par nature rebelle,
Il doute des prophètes, même des plus fidèles.
Pourquoi croire aux cendres d’un futur lointain,
Quand la moisson brûle sous le soleil hautain ?
Climat ou mirage, quel est donc ce miroir,
Qui joue de la peur comme d’un faux espoir ?
Six pour cent seulement nient toute menace,
Mais l’ombre du doute laisse des traces.
Incertains, oui, mais prisonniers du langage,
Que les mots délivrent enfin des nuages.
Alors que l’on parle, mais non pour convertir,
Le doute peut aussi, un chemin, nous bâtir.
Car sceptique, je reste, en assumant mon rôle,
Un veilleur prudent face au chaudron du sol.
Ce poème explore la posture assumée d'un climatosceptique, oscillant entre doute et observation.
Il illustre les paradoxes du Maroc face au changement climatique : un pays confronté à des phénomènes extrêmes, mais où l'indécision et l'ignorance prédominent. À travers des alexandrins, le narrateur revendique son scepticisme, vu non comme un rejet catégorique, mais comme une quête de compréhension dans un contexte où le discours scientifique apparaît complexe et inaccessible.
Le poème met en lumière la fracture entre l’urgence climatique perçue et l’inaction due au manque d’information claire et adaptée. Il souligne également l’ambiguïté des chiffres : si peu de Marocains nient totalement la menace, une majorité reste incertaine, révélant un potentiel inexploité pour la sensibilisation. Loin de nier les défis environnementaux, le poème invite à transformer le doute en outil critique, ouvrant la voie à une réflexion plus nuancée et collective.
Le poème met en lumière la fracture entre l’urgence climatique perçue et l’inaction due au manque d’information claire et adaptée. Il souligne également l’ambiguïté des chiffres : si peu de Marocains nient totalement la menace, une majorité reste incertaine, révélant un potentiel inexploité pour la sensibilisation. Loin de nier les défis environnementaux, le poème invite à transformer le doute en outil critique, ouvrant la voie à une réflexion plus nuancée et collective.