Si le football a progressé, il le doit à trois facteurs essentiels : la volonté royale de faire de cette discipline une vitrine qui reflète la transformation du Maroc en un pays émergent, le deuxième facteur est l’octroi à ce secteur d’un budget conséquent et une liberté d’action à homme en l’occurrence Faouzi Lakjaa, qui a bien compris que, sans une gestion réfléchie et efficiente à l’instar de ce qui se fait à l’international, et sans beaucoup de culot aucun programme ne peut aboutir.
Le troisième facteur tout aussi déterminant est la contribution des enfants des Marocains Résidant à l’étranger qui ont rejoint les sélections nationales et ont donné ce plus que les locaux n’ont et ne peuvent donner aux Lions de l ‘Atlas. Ces joueurs ont bénéficié d’une formation qui n’existe pas au pays, d’un suivi, d’une gestion professionnelle, d’une rigueur, d’un sérieux (Al Jiddia que Sa Majesté nous a recommandé) que ne possède pas ou n’en veulent pas la majorité des dirigeants sportifs et des présidents de fédérations.
Ce qui nous amène à nous pencher sur le rôle réel de nos fédérations. Le constat est édifiant :
Mis a part le football donc ; aucune des 47 fédérations n’a pu se distinguer sur le plan international ,aucune n’a ramené de titre sauf en individuel à l’image, entre autres, de El Bekkali ,Aouita, Nawal, Bidouane, El Guerrouj, Sekkah, Brahim Boutayeb, Hissou, feue Fatima Aouam, les sœurs Ouaziz, Hasna ben Hassi Iguidir ,Laghrib …tous grâce à leurs capacités individuelles et à leur détermination et non à une quelconque politique ou à un programme fédéral ; cependant pour certains d’entre eux Aziz Daouda y était pour beaucoup.
Cette période faste n’aura pas duré longtemps et la situation du sport national n’a cessé de se dégrader. En effet ni les sports collectifs ni les sports individuels encore moins les sports nautiques ou de montagne n’ont pu briller, ni à l’international, ni aux Jeux de Paris 2024. Pourtant leurs fédérations bénéficient du soutien de l’état, sous forme de subventions annuelles, certes insuffisantes, mais surtout mal gérées.
Les différents comités directeurs de ces fédérations sont loin de maitriser et les ABC du sport et les notions de base de la gestion sportive. Ce sont généralement d’anciens pratiquants ou pseudo-pratiquants qui avec « l’aide » et la complicité des présidents de clubs encore plus incompétents , qu’ils se retrouvent à la tête d’une discipline pour un mandat de 4ans, reconduit une seule fois,( article 22 de la loi 30/09), ce qui n’est pas le cas pour la quasi-totalité des présidents de fédérations actuels. Beaucoup d’entre eux ont dépassé ce cap sans que l’institution tutélaire n’intervienne ; par laxisme, par « je-m’en-foutisme » ou tout simplement par déni ?
La réponse est chez les responsables de ce département. Un département qui avec l’avènement du nouveau gouvernement ne sait plus où donner de la tête tant son intégration au ministère de l’éducation nationale semble incongrue, un ministère lui-même dans la tourmente. Bref, ceci est un autre problème que nous essayerons de traiter dans un prochain article.
Une des tares du sport national, est la non application des lois qui régissent ce domaine entre autre le fait de se maintenir à la tête de la fédération envers et contre cette loi (article 22 statut type des fédérations). Et les exemples sont nombreux, des fédérations de sports individuels aux fédérations des sports collectifs (sauf le football d’élite) la quasi-totalité des présidents ont largement dépassé le seuil des deux mandats.
Et ce qui est encore plus choquant, c’est le manque de réactions du ministère de tutelle qui laisse faire, à se demander s’il existe réellement un ministère qui s’occupe du sport marocain et pas seulement un ministère de football (exclusivement les équipes nationales).
Apparemment on est en droit d’en douter vu l’état des différentes disciplines sportives qui vont de mal en pis, et encore sans l’apport des sportifs de la diaspora marocaine, dont certaines fédérations font appel lors de grands rendez-vous internationaux (jeux olympiques, championnat du monde, championnat africain etc.…), le sport national serait dans un état comateux. Ce qui nous interpelle et nous amène à poser les questions suivantes : quel est alors le rôle et l’utilité d’une fédération qui ne produit rien et pour quoi lui verser une subvention annuelle puisqu’elle ne produit rien ?
Quel sort réserve-t-on à la jeunesse de demain ? Quel espoir donne- t-on à nos enfants ?
Peut-on espérer des médailles et des trophées avec une telle politique ? la réponse est non et cent fois non, tant que des sangsues infeste le sport national tant que les décideurs ne prennent leurs responsabilités.
M .K
Le troisième facteur tout aussi déterminant est la contribution des enfants des Marocains Résidant à l’étranger qui ont rejoint les sélections nationales et ont donné ce plus que les locaux n’ont et ne peuvent donner aux Lions de l ‘Atlas. Ces joueurs ont bénéficié d’une formation qui n’existe pas au pays, d’un suivi, d’une gestion professionnelle, d’une rigueur, d’un sérieux (Al Jiddia que Sa Majesté nous a recommandé) que ne possède pas ou n’en veulent pas la majorité des dirigeants sportifs et des présidents de fédérations.
Ce qui nous amène à nous pencher sur le rôle réel de nos fédérations. Le constat est édifiant :
Mis a part le football donc ; aucune des 47 fédérations n’a pu se distinguer sur le plan international ,aucune n’a ramené de titre sauf en individuel à l’image, entre autres, de El Bekkali ,Aouita, Nawal, Bidouane, El Guerrouj, Sekkah, Brahim Boutayeb, Hissou, feue Fatima Aouam, les sœurs Ouaziz, Hasna ben Hassi Iguidir ,Laghrib …tous grâce à leurs capacités individuelles et à leur détermination et non à une quelconque politique ou à un programme fédéral ; cependant pour certains d’entre eux Aziz Daouda y était pour beaucoup.
Cette période faste n’aura pas duré longtemps et la situation du sport national n’a cessé de se dégrader. En effet ni les sports collectifs ni les sports individuels encore moins les sports nautiques ou de montagne n’ont pu briller, ni à l’international, ni aux Jeux de Paris 2024. Pourtant leurs fédérations bénéficient du soutien de l’état, sous forme de subventions annuelles, certes insuffisantes, mais surtout mal gérées.
Les différents comités directeurs de ces fédérations sont loin de maitriser et les ABC du sport et les notions de base de la gestion sportive. Ce sont généralement d’anciens pratiquants ou pseudo-pratiquants qui avec « l’aide » et la complicité des présidents de clubs encore plus incompétents , qu’ils se retrouvent à la tête d’une discipline pour un mandat de 4ans, reconduit une seule fois,( article 22 de la loi 30/09), ce qui n’est pas le cas pour la quasi-totalité des présidents de fédérations actuels. Beaucoup d’entre eux ont dépassé ce cap sans que l’institution tutélaire n’intervienne ; par laxisme, par « je-m’en-foutisme » ou tout simplement par déni ?
La réponse est chez les responsables de ce département. Un département qui avec l’avènement du nouveau gouvernement ne sait plus où donner de la tête tant son intégration au ministère de l’éducation nationale semble incongrue, un ministère lui-même dans la tourmente. Bref, ceci est un autre problème que nous essayerons de traiter dans un prochain article.
Une des tares du sport national, est la non application des lois qui régissent ce domaine entre autre le fait de se maintenir à la tête de la fédération envers et contre cette loi (article 22 statut type des fédérations). Et les exemples sont nombreux, des fédérations de sports individuels aux fédérations des sports collectifs (sauf le football d’élite) la quasi-totalité des présidents ont largement dépassé le seuil des deux mandats.
Et ce qui est encore plus choquant, c’est le manque de réactions du ministère de tutelle qui laisse faire, à se demander s’il existe réellement un ministère qui s’occupe du sport marocain et pas seulement un ministère de football (exclusivement les équipes nationales).
Apparemment on est en droit d’en douter vu l’état des différentes disciplines sportives qui vont de mal en pis, et encore sans l’apport des sportifs de la diaspora marocaine, dont certaines fédérations font appel lors de grands rendez-vous internationaux (jeux olympiques, championnat du monde, championnat africain etc.…), le sport national serait dans un état comateux. Ce qui nous interpelle et nous amène à poser les questions suivantes : quel est alors le rôle et l’utilité d’une fédération qui ne produit rien et pour quoi lui verser une subvention annuelle puisqu’elle ne produit rien ?
Quel sort réserve-t-on à la jeunesse de demain ? Quel espoir donne- t-on à nos enfants ?
Peut-on espérer des médailles et des trophées avec une telle politique ? la réponse est non et cent fois non, tant que des sangsues infeste le sport national tant que les décideurs ne prennent leurs responsabilités.
M .K