« Le Dernier Mot » reçoit M. Driss El-Yazami, président du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger (CCME)
D. E-Y : « Le CCME est un réseau de réseaux »
D. E-Y : « Il y a 5,3 millions de marocains résidant à l’étranger…d’après une étude de l’OCDE, 20% d’entre eux ont un niveau Bac+6 »
D. E-Y : « Plus de 50% des marocains résidant à l’étranger sont des femmes »
D. E-Y : « Depuis la naissance du CCME, nous avons estimé que la culture devait être le principal vecteur de lien avec les MRE…»
D. E-Y : « …C’est la raison pour laquelle une recommandation est émise depuis plusieurs années et reprise dans le rapport de la CSNMD, celle de créer une Agence Marocaine d’Action Culturelle »
D. E-Y : « La double appartenance des Marocains du Monde est reconnue par la constitution de 2011 à l’article 16 »
D. E-Y : « Les investissements des Marocains du Monde représentent 5% des IDE destinés au Maroc (la diaspora chinoise participe autour de 15% aux IDE de la Chine) »
D. E-Y : « Les transferts d’argent des Marocains du Monde contribuent de manière fondamentale à la lutte contre la pauvreté au Maroc »
D. E-Y : « Le Maroc est devenu un pays d’émigration permanente »
D. E-Y : « En amenant leurs mamans sur le terrain, les joueurs de l’équipe nationale voulaient signifier le rôle essentiel joué par ces mères dans la transmission et leur double-enracinement »
D. E-Y : « L’émigration marocaine s’inscrit dans l’histoire…les premières vagues de migrants rifains marocains partent dans le milieu du 19ème siècle »
D. E-Y : « Le premier tournant de l’émigration marocaine est la 1ère guerre mondiale…plusieurs dizaines de milliers de marocains partent comme soldats ou bien comme travailleurs »
D. E-Y : « Aujourd’hui, on estime à 300 000 le nombre de retraités marocains en Europe »
D. E-Y : « Des salons sont organisés annuellement à l’étranger pour permettre la rencontre des talents marocains avec les grandes entreprises marocaines…(le CCME soutient financièrement ces salons) »
D. E-Y : « Nous sommes dans un temps où il y a une bataille internationale pour la captation des talents »
D. E-Y : « A la suite du discours Royal du 20 août 2022, nous avons proposé de passer d’une politique de captation des compétences marocaines à une politique d’attraction de toutes les compétences »
D. E-Y : « Le CCME a été la première institution à soutenir la Maison de la Diaspora »
D. E-Y : « Il faut s’adapter au caractère pluriel et pluraliste de l’Europe. D’un point de vue légal, l’Islam n’est qu’une religion/croyance parmi d’autres»
D. E-Y : « Il semble acquis que le projet de loi concernant le CCME sera adopté par le gouvernement et présenté au parlement »
D. E-Y : « Le CCME est un réseau de réseaux »
D. E-Y : « Il y a 5,3 millions de marocains résidant à l’étranger…d’après une étude de l’OCDE, 20% d’entre eux ont un niveau Bac+6 »
D. E-Y : « Plus de 50% des marocains résidant à l’étranger sont des femmes »
D. E-Y : « Depuis la naissance du CCME, nous avons estimé que la culture devait être le principal vecteur de lien avec les MRE…»
D. E-Y : « …C’est la raison pour laquelle une recommandation est émise depuis plusieurs années et reprise dans le rapport de la CSNMD, celle de créer une Agence Marocaine d’Action Culturelle »
D. E-Y : « La double appartenance des Marocains du Monde est reconnue par la constitution de 2011 à l’article 16 »
D. E-Y : « Les investissements des Marocains du Monde représentent 5% des IDE destinés au Maroc (la diaspora chinoise participe autour de 15% aux IDE de la Chine) »
D. E-Y : « Les transferts d’argent des Marocains du Monde contribuent de manière fondamentale à la lutte contre la pauvreté au Maroc »
D. E-Y : « Le Maroc est devenu un pays d’émigration permanente »
D. E-Y : « En amenant leurs mamans sur le terrain, les joueurs de l’équipe nationale voulaient signifier le rôle essentiel joué par ces mères dans la transmission et leur double-enracinement »
D. E-Y : « L’émigration marocaine s’inscrit dans l’histoire…les premières vagues de migrants rifains marocains partent dans le milieu du 19ème siècle »
D. E-Y : « Le premier tournant de l’émigration marocaine est la 1ère guerre mondiale…plusieurs dizaines de milliers de marocains partent comme soldats ou bien comme travailleurs »
D. E-Y : « Aujourd’hui, on estime à 300 000 le nombre de retraités marocains en Europe »
D. E-Y : « Des salons sont organisés annuellement à l’étranger pour permettre la rencontre des talents marocains avec les grandes entreprises marocaines…(le CCME soutient financièrement ces salons) »
D. E-Y : « Nous sommes dans un temps où il y a une bataille internationale pour la captation des talents »
D. E-Y : « A la suite du discours Royal du 20 août 2022, nous avons proposé de passer d’une politique de captation des compétences marocaines à une politique d’attraction de toutes les compétences »
D. E-Y : « Le CCME a été la première institution à soutenir la Maison de la Diaspora »
D. E-Y : « Il faut s’adapter au caractère pluriel et pluraliste de l’Europe. D’un point de vue légal, l’Islam n’est qu’une religion/croyance parmi d’autres»
D. E-Y : « Il semble acquis que le projet de loi concernant le CCME sera adopté par le gouvernement et présenté au parlement »
Fort de sa longue expérience dans le domaine de l’exile, l’immigration et les droits de l’homme, et sa propre expérience en tant que Marocain du Monde, M. El-Yazami a rappelé la mission du CCME à savoir le suivi et l'évaluation des politiques publiques du Royaume envers ses ressortissants à l'étranger, l'émission d’avis en vue de veiller à la défense des intérêts des Marocain(e)s du Monde à l'intérieur et à l'extérieur du Maroc, le renforcement de leur contribution au développement économique, social et humain du pays et la consolidation des rapports d'amitié et de coopération entre le Maroc et les pays de résidence.
Après ce rappel, M. El-Yazami a dressé un bilan du CCME depuis sa création en 2007 et sa constitutionalisation en 2011 à la lumière des recommandations du Nouveau Modèle de Développement en matière de politiques publiques destinées aux Marocains du Monde. Depuis la création du CCME, la culture a joué le rôle de vecteur de lien entre les Marocains du Monde et le Maroc. Ainsi, plusieurs œuvres culturelles et littéraires ont été parrainées et éditées par le CCME. D’autre part, le CCME a émis une recommandation dès sa création et qui a été reprise dans le rapport de la commission spéciale du nouveau modèle de développement (CSNMD) à savoir la création d’une Agence Marocaine d’Action Culturelle.
M. El-Yazami n’a pas manqué de rappeler le rôle joué et les actions menées par les Marocains du Monde dans la vie socio-économique du Maroc. En plus des transferts d’argent, en constante progression, qui jouent un rôle essentiel dans le développement des territoires dans les domaines de la santé et l’éducation et notamment la scolarisation de la fille rurale. Ils garantissent ainsi une vie descente à leurs proches/communautés partout au Maroc. N’ont-ils pas été les premiers à répondre à l’appel du pays pour participer au fonds Covid-19 ?
M. El-Yazami attribue cela plus à la réussite des politiques publiques et aux liens indéfectibles qui lient les Marocains du Monde à leur pays d’origine, qu’à l’échec des politiques d'intégration des pays d'accueil. L’attachement des Marocains du Monde à la monarchie marocaine renforce ces liens, rappelle M. El-Yazami.
Par la suite, M. El-Yazami n’a pas manqué de rappeler que le Maroc a de tout temps été un pays d’émigration. Les premières vagues d’émigration des populations rifaines datent du milieu du 19ème siècle. Durant la première guerre mondiale, des dizaines de milliers de marocains ont connu l’exile soit pour participer à la guerre soit pour travailler. Cette histoire méconnue de l’émigration est mise en avant de nos jours dans plusieurs pays d’Europe. Des musées ont vu ou verront le jour prochainement pour faire connaitre l’histoire de l’émigration aux jeunes générations. Cela étant, M. El-Yazami n’a pas manqué de souligner l’émergence de partis politiques en Europe instrumentalisant l’émigration à des fins électoralistes.
De même, l’évolution des générations des Marocains du Monde depuis les années 60, 70 et 80 du siècle dernier, est incontestable. Les conditions d’accueil dans les pays hôtes ont changé ainsi que le niveau d’instruction et de formation des migrants marocains. Plus ce dernier est élevé et plus réussie est leur intégration dans les sociétés d’accueil.
Il reste cependant deux catégories de Marocains du Monde que le CCME, en collaboration avec les parties prenantes, se doivent d’accompagner pour leur permettre une meilleure connaissance de leurs droits et obligations. Il s’agit des mineurs non accompagnés et des retraités marocains, hommes et femmes et leurs ayants droits, que certains médias en Europe appellent les « Chibanis » (Seniors). M. El-Yazami a rappelé les actions menées par le CCME et ses partenaires nationaux auprès des gouvernements des pays d’accueil pour défendre les intérêts de ces deux catégories vulnérables des Marocains du Monde.
Le CCME accorde le même intérêt, mais dans un autre registre, aux talents marocains à l’étranger et notamment dans la recherche scientifique pour qu’ils participent au développement technologique du Maroc. Le CCME finance également des salons tenus annuellement à l’étranger permettant la mise en relation des talents marocains et les grandes entreprises marocaines.
Aussi, des politiques publiques destinées aux Marocains du Monde ont été élaborées depuis quelques années pour promouvoir les partenariats entre les universités marocaines et celles abritant les chercheurs Marocains du Monde. Aussi, des solutions de financement et des incubateurs ont été mis en place pour accompagner les Marocains du Monde porteurs de projets.
Pour M. El-Yazami, le Maroc aura besoin pour son développement de talents venant d‘autres pays comme il est le cas des pays développés. Le Maroc se doit donc de développer de nouvelles mesures incitatives pour la captation de talents non-marocains. Et de rappeler que le Maroc abrite actuellement 40000 étudiants étrangers susceptibles de participer au développement du Maroc et qu’il existe à peu près 42000 étudiants marocains dans un seul pays européen qui est la France.
M. El-Yazami devait répondre ensuite à la question concernant le culte musulman et les valeurs islamiques marocaines de tolérance et de vivre-ensemble que le CCME et ses partenaires, dont le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques et le Conseil des Oulémas d’Europe, se doivent de répandre parmi les Marocains du Monde tout en respectant les lois laïques et les valeurs des pays d’accueil.
M. El-Yazami a indiqué la nature des relations que mène le CCME auprès des différents gouvernements et des organisations internationales notamment l’Organisation Internationale pour les Migrations. Ces relations sont basées sur la concertation, la sensibilisation, l’information…afin de garantir une meilleure participation citoyenne des Marocains du Monde.
Suite à quoi, M. El-Yazami a formulé son évaluation des politiques destinées aux Marocains du Monde à la lumière du discours du Souverain du 20 août 2022 dans lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a exprimé cinq orientations à prendre en compte à savoir le renforcement du sentiment patriotique, la révision du cadre législatif et des politiques publiques dédiées aux Marocains du Monde, l’amélioration des procédures administratives, le renforcement de l’encadrement religieux et éducatif et l’implication dans le développement du pays. Au regard du travail effectué par les cinq commissions de réflexion, M. El-Yazami estime que le projet de loi concernant le CCME devrait être adopté sous peu par le gouvernement et présenté au parlement.
Pour finir, M. El-Yazami a exprimé son regret de la non disponibilité de plates-formes digitales présentant le Maroc dans sa globalité (histoire, culture, opportunités…) destinées aux jeunes marocains et marocaines issus de l'immigration et qui ne se sont jamais intéressés au pays, à la culture, à la tradition…de leur père, leur grand-père ou arrière-grand-père, et pour une raison quelconque (coupe du monde 2022, succès du Maroc dans certains domaines…) décident du jour au lendemain de s'intéresser au pays de leurs ancêtres pour travailler, investir…
Hormis le digital et la technologie qui peuvent parfaitement renforcer le lien identitaire des Marocains du Monde, M. El-Yazami préconise une action globale/mondiale via un mécanisme de vases communicants entre le Maroc et les pays d’accueil afin de faire connaitre aux Marocains du Monde leur culture marocaine et que les Marocains du Maroc connaissent les créations culturelles des Marocains du Monde dans leur langues d’origine mais aussi dans leur traduction vers les langues officielles et de travail du Maroc. Les participations du CCME aux différentes éditions du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) sont et resteront l’occasion idoine de présenter les créations culturelles des Marocains du Monde.
Et d’ajouter que ce travail peut rentrer dans le cadre des attributions de l’Agence Marocaine de l’Action Culturelle présentée en tant que recommandation par le CCME dans le Nouveau Modèle de Développement.
Après ce rappel, M. El-Yazami a dressé un bilan du CCME depuis sa création en 2007 et sa constitutionalisation en 2011 à la lumière des recommandations du Nouveau Modèle de Développement en matière de politiques publiques destinées aux Marocains du Monde. Depuis la création du CCME, la culture a joué le rôle de vecteur de lien entre les Marocains du Monde et le Maroc. Ainsi, plusieurs œuvres culturelles et littéraires ont été parrainées et éditées par le CCME. D’autre part, le CCME a émis une recommandation dès sa création et qui a été reprise dans le rapport de la commission spéciale du nouveau modèle de développement (CSNMD) à savoir la création d’une Agence Marocaine d’Action Culturelle.
M. El-Yazami n’a pas manqué de rappeler le rôle joué et les actions menées par les Marocains du Monde dans la vie socio-économique du Maroc. En plus des transferts d’argent, en constante progression, qui jouent un rôle essentiel dans le développement des territoires dans les domaines de la santé et l’éducation et notamment la scolarisation de la fille rurale. Ils garantissent ainsi une vie descente à leurs proches/communautés partout au Maroc. N’ont-ils pas été les premiers à répondre à l’appel du pays pour participer au fonds Covid-19 ?
M. El-Yazami attribue cela plus à la réussite des politiques publiques et aux liens indéfectibles qui lient les Marocains du Monde à leur pays d’origine, qu’à l’échec des politiques d'intégration des pays d'accueil. L’attachement des Marocains du Monde à la monarchie marocaine renforce ces liens, rappelle M. El-Yazami.
Par la suite, M. El-Yazami n’a pas manqué de rappeler que le Maroc a de tout temps été un pays d’émigration. Les premières vagues d’émigration des populations rifaines datent du milieu du 19ème siècle. Durant la première guerre mondiale, des dizaines de milliers de marocains ont connu l’exile soit pour participer à la guerre soit pour travailler. Cette histoire méconnue de l’émigration est mise en avant de nos jours dans plusieurs pays d’Europe. Des musées ont vu ou verront le jour prochainement pour faire connaitre l’histoire de l’émigration aux jeunes générations. Cela étant, M. El-Yazami n’a pas manqué de souligner l’émergence de partis politiques en Europe instrumentalisant l’émigration à des fins électoralistes.
De même, l’évolution des générations des Marocains du Monde depuis les années 60, 70 et 80 du siècle dernier, est incontestable. Les conditions d’accueil dans les pays hôtes ont changé ainsi que le niveau d’instruction et de formation des migrants marocains. Plus ce dernier est élevé et plus réussie est leur intégration dans les sociétés d’accueil.
Il reste cependant deux catégories de Marocains du Monde que le CCME, en collaboration avec les parties prenantes, se doivent d’accompagner pour leur permettre une meilleure connaissance de leurs droits et obligations. Il s’agit des mineurs non accompagnés et des retraités marocains, hommes et femmes et leurs ayants droits, que certains médias en Europe appellent les « Chibanis » (Seniors). M. El-Yazami a rappelé les actions menées par le CCME et ses partenaires nationaux auprès des gouvernements des pays d’accueil pour défendre les intérêts de ces deux catégories vulnérables des Marocains du Monde.
Le CCME accorde le même intérêt, mais dans un autre registre, aux talents marocains à l’étranger et notamment dans la recherche scientifique pour qu’ils participent au développement technologique du Maroc. Le CCME finance également des salons tenus annuellement à l’étranger permettant la mise en relation des talents marocains et les grandes entreprises marocaines.
Aussi, des politiques publiques destinées aux Marocains du Monde ont été élaborées depuis quelques années pour promouvoir les partenariats entre les universités marocaines et celles abritant les chercheurs Marocains du Monde. Aussi, des solutions de financement et des incubateurs ont été mis en place pour accompagner les Marocains du Monde porteurs de projets.
Pour M. El-Yazami, le Maroc aura besoin pour son développement de talents venant d‘autres pays comme il est le cas des pays développés. Le Maroc se doit donc de développer de nouvelles mesures incitatives pour la captation de talents non-marocains. Et de rappeler que le Maroc abrite actuellement 40000 étudiants étrangers susceptibles de participer au développement du Maroc et qu’il existe à peu près 42000 étudiants marocains dans un seul pays européen qui est la France.
M. El-Yazami devait répondre ensuite à la question concernant le culte musulman et les valeurs islamiques marocaines de tolérance et de vivre-ensemble que le CCME et ses partenaires, dont le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques et le Conseil des Oulémas d’Europe, se doivent de répandre parmi les Marocains du Monde tout en respectant les lois laïques et les valeurs des pays d’accueil.
M. El-Yazami a indiqué la nature des relations que mène le CCME auprès des différents gouvernements et des organisations internationales notamment l’Organisation Internationale pour les Migrations. Ces relations sont basées sur la concertation, la sensibilisation, l’information…afin de garantir une meilleure participation citoyenne des Marocains du Monde.
Suite à quoi, M. El-Yazami a formulé son évaluation des politiques destinées aux Marocains du Monde à la lumière du discours du Souverain du 20 août 2022 dans lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a exprimé cinq orientations à prendre en compte à savoir le renforcement du sentiment patriotique, la révision du cadre législatif et des politiques publiques dédiées aux Marocains du Monde, l’amélioration des procédures administratives, le renforcement de l’encadrement religieux et éducatif et l’implication dans le développement du pays. Au regard du travail effectué par les cinq commissions de réflexion, M. El-Yazami estime que le projet de loi concernant le CCME devrait être adopté sous peu par le gouvernement et présenté au parlement.
Pour finir, M. El-Yazami a exprimé son regret de la non disponibilité de plates-formes digitales présentant le Maroc dans sa globalité (histoire, culture, opportunités…) destinées aux jeunes marocains et marocaines issus de l'immigration et qui ne se sont jamais intéressés au pays, à la culture, à la tradition…de leur père, leur grand-père ou arrière-grand-père, et pour une raison quelconque (coupe du monde 2022, succès du Maroc dans certains domaines…) décident du jour au lendemain de s'intéresser au pays de leurs ancêtres pour travailler, investir…
Hormis le digital et la technologie qui peuvent parfaitement renforcer le lien identitaire des Marocains du Monde, M. El-Yazami préconise une action globale/mondiale via un mécanisme de vases communicants entre le Maroc et les pays d’accueil afin de faire connaitre aux Marocains du Monde leur culture marocaine et que les Marocains du Maroc connaissent les créations culturelles des Marocains du Monde dans leur langues d’origine mais aussi dans leur traduction vers les langues officielles et de travail du Maroc. Les participations du CCME aux différentes éditions du Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) sont et resteront l’occasion idoine de présenter les créations culturelles des Marocains du Monde.
Et d’ajouter que ce travail peut rentrer dans le cadre des attributions de l’Agence Marocaine de l’Action Culturelle présentée en tant que recommandation par le CCME dans le Nouveau Modèle de Développement.