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Par Mustapha Sehimi
Qu'en est-il au Maroc ? Bien des traits marquent cette politique du soft power. L'IRES en a dressé un tableau significatif dans plusieurs rapports annuels. Il conclut dans celui de l'année 2022 que le Royaume a une image, une réputation globalement positive. Cela regarde de nombreux aspects de la politique, en interne et à l'international.Il vaut ici d'en relever deux en particulier liés à l'actualité.
Le premier intéresse la culture et plus précisément la 15ème édition du Festival de Fès de la Culture Soufie qui se tient cette semaine dans la capitale spirituelle du Royaume.
"Le Maroc, terre du soufisme" : c'est SM le Roi qui le souligne dans un message à la 1ère rencontre internationale Sidi Chiker des affiliés du Soufisme. Le Souverain a insisté sur le fait que "les Marocains ont bien intériorisé, depuis l'évènement de l'Islam, que l'essence de la religion consiste à purifier l'âme de l'égoïsme, de la haine et de l'extrémisme".
Il s'agit de s'élever " à travers le retenue et le contrôle de soi, dans une quête du couronnement spirituel connu sous le terme de "Soufisme". Des valeurs de tolérance, de a solidarité, d'altruisme et de rejet des égoïsmes les plus farouches".
Science et conscience
L'homme n'est pas que raison, il n'est pas fait que de raison: c'est aussi un être de désir, de vie intérieure : la spiritualité en général et le soufisme en particulier se sont penchés sur la réalité de celle-ci. Ce festival de Fès a un thème central: "SCIENCE ET CONSCIENCE".
Un débat qui a traversé nos civilisations et qui a marqué aussi la civilisation musulmane avec Ghazali, Ibn Rochd ou encore Ibn Arabi. Il y a là un patrimoine marocain qu'il faut rendre accessible au plus grand nombre en même temps qu'il faut œuvrer pour le valoriser. Il doit être une source d'inspiration pour notre intelligence collective. Le soufisme y a sa place, assurément.
Et ce festival s'articule autour d'un programme flamboyant, fastueux : créations artistiques, concerts, Master class, projections cinématographiques, grandes voix de samaa des confréries soufies marocaines, et un nouvel humanisme spirituel servi par les NTTC.
Le premier intéresse la culture et plus précisément la 15ème édition du Festival de Fès de la Culture Soufie qui se tient cette semaine dans la capitale spirituelle du Royaume.
"Le Maroc, terre du soufisme" : c'est SM le Roi qui le souligne dans un message à la 1ère rencontre internationale Sidi Chiker des affiliés du Soufisme. Le Souverain a insisté sur le fait que "les Marocains ont bien intériorisé, depuis l'évènement de l'Islam, que l'essence de la religion consiste à purifier l'âme de l'égoïsme, de la haine et de l'extrémisme".
Il s'agit de s'élever " à travers le retenue et le contrôle de soi, dans une quête du couronnement spirituel connu sous le terme de "Soufisme". Des valeurs de tolérance, de a solidarité, d'altruisme et de rejet des égoïsmes les plus farouches".
Science et conscience
L'homme n'est pas que raison, il n'est pas fait que de raison: c'est aussi un être de désir, de vie intérieure : la spiritualité en général et le soufisme en particulier se sont penchés sur la réalité de celle-ci. Ce festival de Fès a un thème central: "SCIENCE ET CONSCIENCE".
Un débat qui a traversé nos civilisations et qui a marqué aussi la civilisation musulmane avec Ghazali, Ibn Rochd ou encore Ibn Arabi. Il y a là un patrimoine marocain qu'il faut rendre accessible au plus grand nombre en même temps qu'il faut œuvrer pour le valoriser. Il doit être une source d'inspiration pour notre intelligence collective. Le soufisme y a sa place, assurément.
Et ce festival s'articule autour d'un programme flamboyant, fastueux : créations artistiques, concerts, Master class, projections cinématographiques, grandes voix de samaa des confréries soufies marocaines, et un nouvel humanisme spirituel servi par les NTTC.
Le Maroc tel qu'en lui-même. Dans un monde anxiogène, crisogène avec la montée de gros périls, le Royaume ne sacrifie pas la culture ; il continue à la valoriser et à faire entendre sa voix.
Autre voix du Maroc celle aussi d'une styliste, Fadila El Gadi. Elle vient d'exposer, du 10 au 16 octobre. C’est aussi une autre expression du soft power. Raffinement de la broderie, fluidité des découpes, les étoffes les plus précieuses : cette styliste apporte ainsi son touché, son savoir-faire.
Le legs des traditions les plus ancestrales de l'artisanat qui se conjugue avec la sobriété et la modernité. Une clientèle cosmopolite est séduite depuis des lustres (Ivanka Trump, Barbra Streisand, ...) ; ses modèles ont défilé sur les catwarks de plusieurs capitales mondiales (Paris, Rome, Madrid, Amsterdam...). Des ateliers d'artisans de Salé à Washington !
Un parcours et un saut dans l'univers de la "Couture à porter" : du chic de tous les jours ; des modèles contemporains mais avec la main marocaine.
Quel pays dans la région ou dans le continent peut exciper de telles expressions d'un soft power culturel ? Les indicateurs économiques actuels sont préoccupants, au Maroc et dans le monde. Mais le soft power, lui, se porte bien - il faut continuer, plus et mieux encore...
Rédigé par Mustapha Sehimi sur Quid
Autre voix du Maroc celle aussi d'une styliste, Fadila El Gadi. Elle vient d'exposer, du 10 au 16 octobre. C’est aussi une autre expression du soft power. Raffinement de la broderie, fluidité des découpes, les étoffes les plus précieuses : cette styliste apporte ainsi son touché, son savoir-faire.
Le legs des traditions les plus ancestrales de l'artisanat qui se conjugue avec la sobriété et la modernité. Une clientèle cosmopolite est séduite depuis des lustres (Ivanka Trump, Barbra Streisand, ...) ; ses modèles ont défilé sur les catwarks de plusieurs capitales mondiales (Paris, Rome, Madrid, Amsterdam...). Des ateliers d'artisans de Salé à Washington !
Un parcours et un saut dans l'univers de la "Couture à porter" : du chic de tous les jours ; des modèles contemporains mais avec la main marocaine.
Quel pays dans la région ou dans le continent peut exciper de telles expressions d'un soft power culturel ? Les indicateurs économiques actuels sont préoccupants, au Maroc et dans le monde. Mais le soft power, lui, se porte bien - il faut continuer, plus et mieux encore...
Rédigé par Mustapha Sehimi sur Quid