Sujet : Ce ne serait pas plutôt à l’État que de voler au secours des siens plutôt que les associations ? Que répondre à ceux qui voient d’un œil mauvais de cette quasi-substitution qui fait tache sur la dignité citoyenne ? Les associations nourrissent-elles réellement une volonté désintéressée à l’égard des démunis ? De quel œil nos démunis, relégués à des zones reculées, voient-ils ce secours estampillé « Associations étrangères » plutôt que l’État ? Ces mains tendues à première vue bénignes, risquent-elles de détourner le cœur « citoyen » ailleurs que vers son pays ? Quelle différence entre les paniers à vocation électoraliste et d’autres à penchant associatif ? Et si ces associations qui se moquent des frontières catalysait un pouvoir plus opérationnel que celui auquel nos élus aspirent ? N’est-il pas temps que de nous occuper de nos démunis loin de toute condescendance ?
Nous recevons dans le cadre de notre émission "Entre nous", Simohammed Amine Ouamira, jeune acteur associatif, Rotaraxien, diplômé en relations internationales.
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Édito:
Ils longent le pays, et ses zones reculés, méconnus de nombre de nous, à la quête d’une soif à assouvir, d’une lumière à porter, dans le sens premier, littéral, cela s’entend, à moins que cette lumière soit intéressée, et que ses faisceaux aie des visées autre, endoctrinement, ralliement à une cause, prosélytisme, passons, ils courent bonnement après un ventre qui gargouille, qu’ils emplissent du fruit de leurs bontés.
Ils sillonnent ces quelques misères cachées, qui n’arrivent à nous qu’après implosion, quand c’est trop tard de bricoler une patience venue à bout…
Il est question de ces associations qui courent au-devant des besoins pressentis, qui se substituent, parfois, et selon nombre de bouches au verbe bien déployée, aux devoirs de l’État, qui se doit d’assurer une dignité aux siens, une susceptibilité beaucoup plus prononcé chez ceux-là qui accusent l’État d’abandonner ses enfants au sort des appétits périphériques...
Une susceptibilité plus maniaque dis-je quand il retourne d’associations étrangères, qui volent au secours des nôtres, nos bons susceptibles, alors , se dressent et leur fierté marocaine qui verse un œil aigri sur cette aumône condescendante, suspecte pour les plus grognons d’entre eux, qui y voient un détournement de gratitude, qui se devrait d’abord être tourné vers Sir État.
Ou plutôt dans un traitement d’égal à égal délimité de ce par ce fameux contrat social relégué à la seule littérature. En même temps, certains, de ceux adeptes de l’utilitarisme, qui modèrent leur propos selon le besoin, vous disent que ces associations agiraient comme une béquille, ou, deux, à l’État pour la délester de sa charge qui peine à joindre le peu de moyens au besoin qui presse, que c’est un sas de décompression, et qu’il n’est point de mal à cela.
Lien vidéo: https://www.facebook.com/717067299/videos/10159310021702300/
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Ils longent le pays, et ses zones reculés, méconnus de nombre de nous, à la quête d’une soif à assouvir, d’une lumière à porter, dans le sens premier, littéral, cela s’entend, à moins que cette lumière soit intéressée, et que ses faisceaux aie des visées autre, endoctrinement, ralliement à une cause, prosélytisme, passons, ils courent bonnement après un ventre qui gargouille, qu’ils emplissent du fruit de leurs bontés.
Ils sillonnent ces quelques misères cachées, qui n’arrivent à nous qu’après implosion, quand c’est trop tard de bricoler une patience venue à bout…
Il est question de ces associations qui courent au-devant des besoins pressentis, qui se substituent, parfois, et selon nombre de bouches au verbe bien déployée, aux devoirs de l’État, qui se doit d’assurer une dignité aux siens, une susceptibilité beaucoup plus prononcé chez ceux-là qui accusent l’État d’abandonner ses enfants au sort des appétits périphériques...
Une susceptibilité plus maniaque dis-je quand il retourne d’associations étrangères, qui volent au secours des nôtres, nos bons susceptibles, alors , se dressent et leur fierté marocaine qui verse un œil aigri sur cette aumône condescendante, suspecte pour les plus grognons d’entre eux, qui y voient un détournement de gratitude, qui se devrait d’abord être tourné vers Sir État.
Ou plutôt dans un traitement d’égal à égal délimité de ce par ce fameux contrat social relégué à la seule littérature. En même temps, certains, de ceux adeptes de l’utilitarisme, qui modèrent leur propos selon le besoin, vous disent que ces associations agiraient comme une béquille, ou, deux, à l’État pour la délester de sa charge qui peine à joindre le peu de moyens au besoin qui presse, que c’est un sas de décompression, et qu’il n’est point de mal à cela.
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Des universalistes, pour qui les frontières seraient devenues obsolètes, et pour qui le monde est une petite ville, mais font sitôt de fâcher de ces souverainistes invétérés, qui se morfondent, la mort dans l’âme, d’un sort, le nôtre, volé par les soins ou les calculs sournois d’un autre.
De ceux qui renâclent à faire la différence entre des paniers distribués à tour de bras pour des besoins électoralistes, et d’autres, pour la supposée unique volonté pure et sereine de faire le bien, bien qu’accompagnée par des chants de sirène et des tambours à vous déranger dans votre indifférence.
Et qui opèrent malgré eux, de ceux qui ne peuvent que tendre la main à autrui, un basculement entre « droit » et « faveur ». Puis de quelle « espèce » de volonté sont munies de ceux qui forment les maillons de ces chaines associatives qui déversent tant de bontés sur notre petite misère ?
Hicham Aboumerrouane
De ceux qui renâclent à faire la différence entre des paniers distribués à tour de bras pour des besoins électoralistes, et d’autres, pour la supposée unique volonté pure et sereine de faire le bien, bien qu’accompagnée par des chants de sirène et des tambours à vous déranger dans votre indifférence.
Et qui opèrent malgré eux, de ceux qui ne peuvent que tendre la main à autrui, un basculement entre « droit » et « faveur ». Puis de quelle « espèce » de volonté sont munies de ceux qui forment les maillons de ces chaines associatives qui déversent tant de bontés sur notre petite misère ?
Hicham Aboumerrouane