A lire ou à écouter en podcast :
Deux frères-ennemis s’entretuent.
Les civils, otages de cette guerre nauséabonde, meurent leurs bébés dans les bras, leurs proches sous les décombres.
Les médias, via des réseaux sociaux-poubelles jouent avec nos sentiments, nos émotions, nous tricotent des vérités qui sur la balance des droits humains et de la justice, ne pèseraient pas plus qu’une plume de corbeau.
Le monde occidental applaudit cette corrida sanglante dans l’arène des crimes contre l’humanité et de la folie aveugle et meurtrière des deux camps.
Celui d’un Goliath enragé, sanguinaire, dévastateur qui crie vengeance parce qu’il en a la force et le pouvoir.
Et celui d’un David enragé, sanguinaire, dévastateur qui crie vengeance parce qu’il n’a pas le choix, parce qu’il n’a plus d’espoir.
Pourtant, alors que Goliath était encore faible, qu’il cherchait un refuge après avoir subi les pires injustices, la torture et assisté à la mort des siens, David l’a accueilli, lui a donné à manger, l’a hébergé sans rien demander en contrepartie.
Comment, lui qui a connu la déshumanisation, les camps de concentration, la faim, les sévices ?
Lui dont on a bafoué la dignité qu’on a marqué comme une bête qui doit finir à l’abattoir, a-t-il oublié tout ça ?
Comment est-il possible que ne serait-ce qu’en mémoire de ce que son peuple a enduré, ce Goliath ayant repris ses forces n’a plus eu de cesse que d’écraser le petit David, son ami d’antan ?
Il lui a confectionné une prison à ciel ouvert, l’a, fort de son expérience passée, marqué, exproprié, torturé, affamé, déshumanisé, lui a pris ses biens, ses terres, ses maisons, ses arbres, son identité.
Les civils, otages de cette guerre nauséabonde, meurent leurs bébés dans les bras, leurs proches sous les décombres.
Les médias, via des réseaux sociaux-poubelles jouent avec nos sentiments, nos émotions, nous tricotent des vérités qui sur la balance des droits humains et de la justice, ne pèseraient pas plus qu’une plume de corbeau.
Le monde occidental applaudit cette corrida sanglante dans l’arène des crimes contre l’humanité et de la folie aveugle et meurtrière des deux camps.
Celui d’un Goliath enragé, sanguinaire, dévastateur qui crie vengeance parce qu’il en a la force et le pouvoir.
Et celui d’un David enragé, sanguinaire, dévastateur qui crie vengeance parce qu’il n’a pas le choix, parce qu’il n’a plus d’espoir.
Pourtant, alors que Goliath était encore faible, qu’il cherchait un refuge après avoir subi les pires injustices, la torture et assisté à la mort des siens, David l’a accueilli, lui a donné à manger, l’a hébergé sans rien demander en contrepartie.
Comment, lui qui a connu la déshumanisation, les camps de concentration, la faim, les sévices ?
Lui dont on a bafoué la dignité qu’on a marqué comme une bête qui doit finir à l’abattoir, a-t-il oublié tout ça ?
Comment est-il possible que ne serait-ce qu’en mémoire de ce que son peuple a enduré, ce Goliath ayant repris ses forces n’a plus eu de cesse que d’écraser le petit David, son ami d’antan ?
Il lui a confectionné une prison à ciel ouvert, l’a, fort de son expérience passée, marqué, exproprié, torturé, affamé, déshumanisé, lui a pris ses biens, ses terres, ses maisons, ses arbres, son identité.
Le syndrome de Stockholm se définit comme un développement d’un sentiment de confiance des otages vis-à-vis de leurs ravisseurs.
Mais ici de quel syndrome s’agit-il ?
De la victime qui répète les exactions de ses bourreaux ?
Des victimes comme dans le cas d’adultes violés dans leur enfance qui deviennent à leur tour des violeurs ?
L’Histoire définira un jour ce syndrome.
Le monde, dit civilisé, sera comptable de sa lâcheté.
En attendant :
Silence, on tue !
Rédigé par El Montacir Bensaid.
Mais ici de quel syndrome s’agit-il ?
De la victime qui répète les exactions de ses bourreaux ?
Des victimes comme dans le cas d’adultes violés dans leur enfance qui deviennent à leur tour des violeurs ?
L’Histoire définira un jour ce syndrome.
Le monde, dit civilisé, sera comptable de sa lâcheté.
En attendant :
Silence, on tue !
Rédigé par El Montacir Bensaid.