Si Dieu n’existait pas alors tout serait permis


Sans Dieu, nos âmes errent, dans l'ombre des abîmes,
Des cœurs en quête de sens, sans lumière divine.
Les étoiles s'éteignent, dans un ciel sans rime,
Le bien et le mal se fondent, dans la nuit qui domine.

Dans ce monde sans repères, où la foi s'estompe,
Les voix s'élèvent, cherchent l'éclat d'un prompt.
Les cœurs s'accrochent, à des rêves qui pompent,
Espérant une lueur, dans ce chaos prompt.



Par Adnane Benchakroun

Si Dieu n'existait pas, où serait la lumière,
Pour guider nos pas dans la sombre poussière ?
Sans son regard divin, que serait l'univers ?
Des âmes errantes, des cœurs plongés dans l'enfer.

Sans le firmament sacré, qui dicte la voie,
L'homme serait perdu, sans repère ni foi.
Quel fondement pour l'âme, sans la divine loi ?
Un monde en déclin, une morale sans voix.

Sans l'étoile du berger, qui mène nos vies,
Le bien et le mal n'auraient plus d'assises.
Chacun, maître de soi, errerait sans devis,
La folie des passions serait notre devise.

Les valeurs humaines, si nobles en essence,
Peuvent-elles suffire, sans divine présence ?
L'équité, la compassion, la juste bienveillance,
Peuvent-elles subsister sans sainte prévenance ?

L'humanisme noble, par la raison guidé,
Prône une éthique pure, de l'amour imbibée.
Mais sans le souffle sacré, qui peut s'assurer,
Que l'homme tiendra bon, sans jamais dériver ?

Oh, douce illusion que l'homme se croit sage,
Sans le joug divin, il n'est qu'un mirage.
Ses jugements errants, sans ancrage et sans page,
Pourraient bien engendrer chaos et carnage.

La morale sans Dieu, fragile fondement,
Ne peut se prévaloir d'un juste testament.
Elle vacille et chute, au gré des sentiments,
Ne trouvant dans l'ombre aucun apaisement.

Quelle est cette clarté qui nous rend vertueux,
Si ce n'est le regard d'un père amoureux ?
Sans lui, le cœur humain devient malicieux,
Et les lois se brisent, sous des airs gracieux.

La diversité des hommes, leur pluralité,
Sans une force commune, une unité,
Serait une mosaïque de futilités,
Sans jamais atteindre la sérénité.

Alors, qui dictera la voie à nos esprits,
Si ce n'est la sagesse de l'éternel écrit ?
Un monde sans repères, en déclin, en sursis,
Sans l'ordre divin, tout serait permis.

Oh, contemplons la foi, ce phare éclatant,
Qui dans les nuits sombres guide nos enfants.
Sans Dieu, l'humanité, un navire sans vent,
Dériverait sans fin, vers un néant troublant.

Ainsi, dans cette quête, cherchons la vérité,
Que le divin éclaire notre humanité.
Car sans lui, toute chose serait permise, en vérité,
Et nos cœurs perdus sombreraient dans l'obscurité.

Ce poème parle de Dieu, moralité, humanisme, éthique, lumière, chaos, foi, valeurs, compassion, univers



Mardi 11 Juin 2024

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