par Majd El Atouabi
Quatre mois après le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, prononcé le 20 août dernier à l’occasion du 68ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, lors duquel il avait clairement appelé à une rapide sortie de crise entre le Maroc et l’Espagne, réaffirmant au passage l’excellence des relations de partenariat avec ce pays, ainsi qu’avec la France, les signaux qui parviennent de la péninsule ibérique, comme de l’Hexagone, ne permettent toujours pas de jauger avec exactitude la nature des intentions de ces deux pays, et à travers eux celles de l’Europe, envers notre pays.
Abstraction faite de quelques coups tordus évidents, comme le récent jugement de la CJUE sur les produits agricoles et halieutiques originaires de nos provinces du Sud, sans oublier la décision de la France de réduire le quota de visas Schengen octroyés aux citoyens marocains qui s’apparente de plus en plus à une mesure de rétorsion économique, ces signaux évoluent souvent dans les zones grises de la dualité et des manoeuvres de coulisses. D’autant plus lorsqu’ils sont tempérés ou contrebalancés par des initiatives, des prises de position ou de simples déclarations en faveur de notre pays, comme c’est le cas pour la France sur le dossier du Sahara marocain.
Il en est ainsi de la campagne médiatique savamment orchestrée ces derniers mois par certains cercles en Espagne, à coup de révélations douteuses, d’analyses et d’études pour la plupart biaisées, où le Royaume du Maroc est dépeint comme un épouvantail menaçant, aux portes de l’Europe. La manoeuvre faussement flatteuse pour notre ego de «Moros» semble avoir pour unique objectif de liguer le vieux et chancelant continent contre les légitimes prétentions souverainistes d’un Royaume qui ne s’en est d’ailleurs jamais caché, mais qui n’aspire au fait qu’à s’affranchir du carcan d’un héritage colonial qui continue à ralentir son essor programmé.
Car oui, le Maroc revendique et continuera à revendiquer, comme il l’a toujours fait, la souveraineté sur Sebta, Mellilia, les îles Jaâfarines, ainsi que sur l’ensemble des territoires et confettis encore occupés par l’Espagne. Il le fait de manière ouverte, pacifique et civilisée, avec patience, intelligence et doigté. Et cela, nul besoin du rapport d’un think tank pour le démontrer.
Abstraction faite de quelques coups tordus évidents, comme le récent jugement de la CJUE sur les produits agricoles et halieutiques originaires de nos provinces du Sud, sans oublier la décision de la France de réduire le quota de visas Schengen octroyés aux citoyens marocains qui s’apparente de plus en plus à une mesure de rétorsion économique, ces signaux évoluent souvent dans les zones grises de la dualité et des manoeuvres de coulisses. D’autant plus lorsqu’ils sont tempérés ou contrebalancés par des initiatives, des prises de position ou de simples déclarations en faveur de notre pays, comme c’est le cas pour la France sur le dossier du Sahara marocain.
Il en est ainsi de la campagne médiatique savamment orchestrée ces derniers mois par certains cercles en Espagne, à coup de révélations douteuses, d’analyses et d’études pour la plupart biaisées, où le Royaume du Maroc est dépeint comme un épouvantail menaçant, aux portes de l’Europe. La manoeuvre faussement flatteuse pour notre ego de «Moros» semble avoir pour unique objectif de liguer le vieux et chancelant continent contre les légitimes prétentions souverainistes d’un Royaume qui ne s’en est d’ailleurs jamais caché, mais qui n’aspire au fait qu’à s’affranchir du carcan d’un héritage colonial qui continue à ralentir son essor programmé.
Car oui, le Maroc revendique et continuera à revendiquer, comme il l’a toujours fait, la souveraineté sur Sebta, Mellilia, les îles Jaâfarines, ainsi que sur l’ensemble des territoires et confettis encore occupés par l’Espagne. Il le fait de manière ouverte, pacifique et civilisée, avec patience, intelligence et doigté. Et cela, nul besoin du rapport d’un think tank pour le démontrer.