La joie des Marocains résidents à l’étranger, de retour pour les vacances à la mère patrie, est sûrement l’évènement qui a clôt en beauté ce mois de juin, ou le retour à la vie (presque) normal a fait oublier aux Marocains que les variantes du Covid rôdent toujours.
Les MRE doivent ces moments de bonheur à la décision de SM le Roi de réduire les prix de transport aérien et maritime.
Un geste royal qui n’est pas passé inaperçu auprès des Algériens résidents à l’étranger, astreints à des coûts de voyage élevés s’ils veulent visiter leur pays d’origine.
Ce sont, toutefois, les Espagnols qui pianotent sur le clavier de leurs calculatrices pour faire la somme du manque à gagner du fait du contournement de leur territoire par le flux des MRE se dirigeant vers le Maroc.
En y ajoutant l’humiliation de l’Espagne à l’international pour s’être fait prendre à accueillir sur son territoire un criminel contre l’humanité avec de faux papiers, le pourrissement des relations diplomatiques avec le Maroc et le mépris courtois affiché par le président américain Joe Biden envers le chef du gouvernement ibérique Pedro Sanchez, la facture est vraiment salée.
Même l’Allemagne doit se demander si elle aussi n’a pas fait de faux calculs concernant le Maroc. Il faut bien plus qu’un carton d’invitation à la conférence Berlin2 sur la Libye pour apaiser la colère de Rabat.
A travers le déroulement des exercices militaires maroco-américain ‘African Lion 2021’ dans la zone de Mahbès, au Sud du royaume, Washington a envoyé un message implicite à ses alliés. Un rétropédalage concernant la reconnaissance de la marocanité du Sahara n’est pas pour demain.
Le Maroc a, donc, réussi à se forger une stature sur la scène internationale qui fait dire à beaucoup que le nouveau n’a rien à voir avec celui d’antan. Cette nouveauté, le royaume la quête également au niveau de son modèle de développement.
Alors qu’il doit faire l’objet d’un pacte national, le premier constat est qu’au moins une formation politique a exprimé une vision politique, dans le cadre de sa promotion électorale, qui se distingue du nouveau modèle tel que présenté dans le rapport.
Le second constat est la timidité des analyses et débats portant sur un sujet dont va pourtant dépendre le progrès de la nation au cours des 15 prochaines années. Sans tomber dans le pessimisme, cette tiédeur dialectique risque de se refléter sur les prochains scrutins.
Conseil de lecture pour cet été : le rapport sur le nouveau modèle de développement, pour ne pas bronzer idiot.
Les MRE doivent ces moments de bonheur à la décision de SM le Roi de réduire les prix de transport aérien et maritime.
Un geste royal qui n’est pas passé inaperçu auprès des Algériens résidents à l’étranger, astreints à des coûts de voyage élevés s’ils veulent visiter leur pays d’origine.
Ce sont, toutefois, les Espagnols qui pianotent sur le clavier de leurs calculatrices pour faire la somme du manque à gagner du fait du contournement de leur territoire par le flux des MRE se dirigeant vers le Maroc.
En y ajoutant l’humiliation de l’Espagne à l’international pour s’être fait prendre à accueillir sur son territoire un criminel contre l’humanité avec de faux papiers, le pourrissement des relations diplomatiques avec le Maroc et le mépris courtois affiché par le président américain Joe Biden envers le chef du gouvernement ibérique Pedro Sanchez, la facture est vraiment salée.
Même l’Allemagne doit se demander si elle aussi n’a pas fait de faux calculs concernant le Maroc. Il faut bien plus qu’un carton d’invitation à la conférence Berlin2 sur la Libye pour apaiser la colère de Rabat.
A travers le déroulement des exercices militaires maroco-américain ‘African Lion 2021’ dans la zone de Mahbès, au Sud du royaume, Washington a envoyé un message implicite à ses alliés. Un rétropédalage concernant la reconnaissance de la marocanité du Sahara n’est pas pour demain.
Le Maroc a, donc, réussi à se forger une stature sur la scène internationale qui fait dire à beaucoup que le nouveau n’a rien à voir avec celui d’antan. Cette nouveauté, le royaume la quête également au niveau de son modèle de développement.
Alors qu’il doit faire l’objet d’un pacte national, le premier constat est qu’au moins une formation politique a exprimé une vision politique, dans le cadre de sa promotion électorale, qui se distingue du nouveau modèle tel que présenté dans le rapport.
Le second constat est la timidité des analyses et débats portant sur un sujet dont va pourtant dépendre le progrès de la nation au cours des 15 prochaines années. Sans tomber dans le pessimisme, cette tiédeur dialectique risque de se refléter sur les prochains scrutins.
Conseil de lecture pour cet été : le rapport sur le nouveau modèle de développement, pour ne pas bronzer idiot.
Edito de Ahmed Naji a découvrir dans le dernier i-Mag de l'ODJ
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