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Un potentiel inexploité ?
Dès la fin des années 90, le Maroc s'est positionné en précurseur de la télémédecine en Afrique en lançant des initiatives pilotes avec le soutien d'organisations internationales. La loi 131-13, promulguée en 2015, a ensuite posé un cadre juridique pour encadrer cette pratique prometteuse.
Pourtant, force est de constater que la télémédecine tarde à se démocratiser dans le Royaume. Plusieurs obstacles entravent son essor, notamment : Une perception mitigée de la part des médecins: Si certains professionnels de santé sont enthousiastes à l'idée d'intégrer la télémédecine à leur pratique, d'autres restent réticents, soulevant des questions d'éthique, de confidentialité des données médicales et de responsabilité en cas de complications. Une méconnaissance du grand public: De nombreux patients ignorent encore les possibilités offertes par la télémédecine, notamment en termes d'accès aux soins dans les zones reculées ou pour les personnes à mobilité réduite. L'absence de cadre tarifaire clair: Le flou qui entoure la tarification des actes de télémédecine et leur remboursement par les organismes d'assurance maladie freine l'investissement des professionnels de santé dans ce domaine. Pourtant, les avantages de la télémédecine sont nombreux, tant pour les patients que pour le système de santé marocain. Elle permet de : Améliorer l'accès aux soins, notamment pour les populations éloignées des centres urbains. Réduire les inégalités d'accès aux soins en offrant une alternative aux consultations physiques, souvent coûteuses et difficiles d'accès. Désengorger les hôpitaux en permettant un suivi à distance des patients atteints de maladies chroniques. Améliorer la coordination entre les professionnels de santé en facilitant le partage d'informations et les téléconsultations. La télémédecine représente une opportunité unique pour le Maroc de moderniser son système de santé et d'offrir des soins de qualité à tous les citoyens. Il est donc crucial de lever les freins qui entravent son développement, en sensibilisant davantage la population et les professionnels de santé à ses avantages, et en mettant en place un cadre juridique et financier incitatif.
Pourtant, force est de constater que la télémédecine tarde à se démocratiser dans le Royaume. Plusieurs obstacles entravent son essor, notamment : Une perception mitigée de la part des médecins: Si certains professionnels de santé sont enthousiastes à l'idée d'intégrer la télémédecine à leur pratique, d'autres restent réticents, soulevant des questions d'éthique, de confidentialité des données médicales et de responsabilité en cas de complications. Une méconnaissance du grand public: De nombreux patients ignorent encore les possibilités offertes par la télémédecine, notamment en termes d'accès aux soins dans les zones reculées ou pour les personnes à mobilité réduite. L'absence de cadre tarifaire clair: Le flou qui entoure la tarification des actes de télémédecine et leur remboursement par les organismes d'assurance maladie freine l'investissement des professionnels de santé dans ce domaine. Pourtant, les avantages de la télémédecine sont nombreux, tant pour les patients que pour le système de santé marocain. Elle permet de : Améliorer l'accès aux soins, notamment pour les populations éloignées des centres urbains. Réduire les inégalités d'accès aux soins en offrant une alternative aux consultations physiques, souvent coûteuses et difficiles d'accès. Désengorger les hôpitaux en permettant un suivi à distance des patients atteints de maladies chroniques. Améliorer la coordination entre les professionnels de santé en facilitant le partage d'informations et les téléconsultations. La télémédecine représente une opportunité unique pour le Maroc de moderniser son système de santé et d'offrir des soins de qualité à tous les citoyens. Il est donc crucial de lever les freins qui entravent son développement, en sensibilisant davantage la population et les professionnels de santé à ses avantages, et en mettant en place un cadre juridique et financier incitatif.