Par Adnane Benchakroun
Dans l'ombre du mois sacré, je cherche ma voie,
Privé de jeûne, mon cœur saigne en silence.
La maladie en garde, point de malveillance,
Mais d'un regard étranger naît parfois l'émoi.
L'humble conseil du médecin, je le reçois,
Fidèle à la santé, je garde la distance.
La tradition m'échappe, quelle délivrance
Quand le corps défie l'esprit, sous son froid toit.
"Diabète et tension", murmure la sentence,
Exclu du rituel, je porte ma croix.
Malgré l'amour pour ma foi, quelle souffrance
De voir dans les yeux, doute et froide loi.
Je vis ma dévotion en clandestinité,
Éloigné des jeûnes, mais près de la piété.
Leurs "oui, mais" résonnent, lourds de conséquence,
Dans l'air chargé de non-dits, pesante ambiance.
Je ne cherche point leur approbation,
Ma foi est mienne, libre de toute condamnation.
Point besoin de mosquée pour prier,
Mon cœur est temple, ma foi, le sentier.
La santé m'empêche, mais l'esprit s'envole,
Vers des cieux plus cléments, où ma prière frôle
Les étoiles en quête de bénédiction,
Loin des regards, en douce communion.
Je m'inscris dans le temps sacré, différemment,
Mon jeûne est d'âme, en secret, ardemment.
Je porte ma croix, non sans mélancolie,
Sachant que certains ne verront que l'oubli.
Mais dans le silence de ma foi résolue,
Je trouve la paix, une quiétude absolue.
Le Ramadan, plus qu'un jeûne, est un partage,
De l'amour, de l'espoir, au-delà du rivage.
Exclu du rite, mais non de l'essence,
Je vis ma foi sans concession, en silence.
Jeûner d'esprit, non de corps, quelle épreuve,
Mais dans mon cœur, la flamme toujours s'élève.
Je cherche la lumière, dans l'ombre, je progresse,
Ma route est différente, mais jamais ne regresse.
Je navigue en solitaire, mais pas sans guide,
Ma foi, mon phare, dans la nuit, me prélude.
La tradition m'échappe, mais pas l'intention,
Je reste fidèle, envers et contre la frustration.
Le regard des autres, parfois si lourd à porter,
Ne pèse rien face à ma propre sincérité.
Mon jeûne intérieur, ma véritable quête,
Dans l'épreuve, ma foi devient ma conquête.
Je termine ce chemin, le cœur plein d'espoir,
Le Ramadan, autrement, j'ai su voir.
Le jeûne du corps m'est interdit, certes,
Mais dans mon âme, les portes restent ouvertes.
Ainsi je marche, éloigné mais si proche,
De la tradition, mon âme encore accroche.
Le mois sacré, dans mon cœur, résonne,
Pas de jeûne physique, mais l'esprit qui tonne.
Privé de jeûne, mon cœur saigne en silence.
La maladie en garde, point de malveillance,
Mais d'un regard étranger naît parfois l'émoi.
L'humble conseil du médecin, je le reçois,
Fidèle à la santé, je garde la distance.
La tradition m'échappe, quelle délivrance
Quand le corps défie l'esprit, sous son froid toit.
"Diabète et tension", murmure la sentence,
Exclu du rituel, je porte ma croix.
Malgré l'amour pour ma foi, quelle souffrance
De voir dans les yeux, doute et froide loi.
Je vis ma dévotion en clandestinité,
Éloigné des jeûnes, mais près de la piété.
Leurs "oui, mais" résonnent, lourds de conséquence,
Dans l'air chargé de non-dits, pesante ambiance.
Je ne cherche point leur approbation,
Ma foi est mienne, libre de toute condamnation.
Point besoin de mosquée pour prier,
Mon cœur est temple, ma foi, le sentier.
La santé m'empêche, mais l'esprit s'envole,
Vers des cieux plus cléments, où ma prière frôle
Les étoiles en quête de bénédiction,
Loin des regards, en douce communion.
Je m'inscris dans le temps sacré, différemment,
Mon jeûne est d'âme, en secret, ardemment.
Je porte ma croix, non sans mélancolie,
Sachant que certains ne verront que l'oubli.
Mais dans le silence de ma foi résolue,
Je trouve la paix, une quiétude absolue.
Le Ramadan, plus qu'un jeûne, est un partage,
De l'amour, de l'espoir, au-delà du rivage.
Exclu du rite, mais non de l'essence,
Je vis ma foi sans concession, en silence.
Jeûner d'esprit, non de corps, quelle épreuve,
Mais dans mon cœur, la flamme toujours s'élève.
Je cherche la lumière, dans l'ombre, je progresse,
Ma route est différente, mais jamais ne regresse.
Je navigue en solitaire, mais pas sans guide,
Ma foi, mon phare, dans la nuit, me prélude.
La tradition m'échappe, mais pas l'intention,
Je reste fidèle, envers et contre la frustration.
Le regard des autres, parfois si lourd à porter,
Ne pèse rien face à ma propre sincérité.
Mon jeûne intérieur, ma véritable quête,
Dans l'épreuve, ma foi devient ma conquête.
Je termine ce chemin, le cœur plein d'espoir,
Le Ramadan, autrement, j'ai su voir.
Le jeûne du corps m'est interdit, certes,
Mais dans mon âme, les portes restent ouvertes.
Ainsi je marche, éloigné mais si proche,
De la tradition, mon âme encore accroche.
Le mois sacré, dans mon cœur, résonne,
Pas de jeûne physique, mais l'esprit qui tonne.