Voici les questions de L'ODJ Média auxquelles Sophia El Khensae Bentamy a bien voulu répondre avec générosité et clarté, et que nous remercions chaleureusement pour cet échange inspirant.

1. Madame Sophia El Khensae Bentamy, vous commencez votre réflexion en évoquant la puissance des intentions. Pourquoi selon vous ne suffisent-elles pas ?
L’intention, dans notre culture marocaine, est précieuse. On dit souvent "Nia meziana" comme une bénédiction. Elle est le point de départ de tout acte noble. Mais une intention sans passage à l’action reste une énergie bloquée, un rêve suspendu. Elle devient une belle promesse… jamais tenue. Comme une allumette qu’on tient sans gratter : elle a le potentiel d’un feu, mais sans mouvement, elle reste silencieuse.
2. Que répondez-vous à ceux qui disent souvent “J’avais l’intention de…” ?
Je leur répondrais : "Et après ?". L’intention est un début, pas une fin. Dire “j’avais l’intention de…” sans passer à l’acte, c’est un peu comme un agriculteur qui contemple son champ en disant qu’il plantera du blé, sans jamais toucher la terre. Peut-on espérer une récolte dans ces conditions ? L’intention seule ne nourrit ni le corps ni l’âme. L’action est le souffle qui donne vie à la pensée.
3. Pourquoi avons-nous tant de mal à transformer nos intentions en actions concrètes ?
Il y a mille raisons : la peur, le manque de confiance, la procrastination, les croyances limitantes… Et parfois, des excuses inconscientes qui nous protègent d’un inconfort intérieur. Oser agir, c’est aussi accepter de se confronter à l’inconnu, au changement, à l’échec possible. Cela demande du courage, une forme de foi en soi… C’est sortir du port et larguer les amarres.
4. Peut-on dire que l’intention et l’action sont comme un duo inséparable ?
Absolument. L’intention est la boussole, l’action est le pas. Sans l’une, l’autre perd son sens. Ensemble, elles créent une dynamique puissante. L’intention sans action, c’est une graine oubliée dans un tiroir. L’action sans intention, c’est un geste vide. Mais l’intention suivie d’action, c’est une graine plantée, arrosée, qui pousse vers le ciel pour donner un arbre aux mille fruits.
5. Que conseillez-vous à ceux qui veulent “agir” mais n’osent pas franchir le premier pas ?
Commencez petit. Un premier pas modeste vaut mieux qu’une grande intention non incarnée. Une seule action – aussi symbolique soit-elle – transforme déjà l’univers. L’action est le seul langage que la vie comprend vraiment. Il ne s’agit pas de révolutionner sa vie du jour au lendemain, mais d’aligner doucement ses gestes avec ses désirs profonds. Ce premier pas devient souvent un second… puis un élan.
6. Et si on terminait cet échange avec une image ? Quelle métaphore vous semble la plus parlante ?
Je dirais : une étoile qu’on cesse de contempler passivement. On décide de la suivre, de tracer notre route. À chaque pas, elle éclaire. L’intention est cette étoile, l’action est le chemin. Ensemble, elles nous guident vers une vie plus alignée, plus vibrante, plus féconde. C’est cela que je souhaite à chacun de nous.
L’intention, dans notre culture marocaine, est précieuse. On dit souvent "Nia meziana" comme une bénédiction. Elle est le point de départ de tout acte noble. Mais une intention sans passage à l’action reste une énergie bloquée, un rêve suspendu. Elle devient une belle promesse… jamais tenue. Comme une allumette qu’on tient sans gratter : elle a le potentiel d’un feu, mais sans mouvement, elle reste silencieuse.
2. Que répondez-vous à ceux qui disent souvent “J’avais l’intention de…” ?
Je leur répondrais : "Et après ?". L’intention est un début, pas une fin. Dire “j’avais l’intention de…” sans passer à l’acte, c’est un peu comme un agriculteur qui contemple son champ en disant qu’il plantera du blé, sans jamais toucher la terre. Peut-on espérer une récolte dans ces conditions ? L’intention seule ne nourrit ni le corps ni l’âme. L’action est le souffle qui donne vie à la pensée.
3. Pourquoi avons-nous tant de mal à transformer nos intentions en actions concrètes ?
Il y a mille raisons : la peur, le manque de confiance, la procrastination, les croyances limitantes… Et parfois, des excuses inconscientes qui nous protègent d’un inconfort intérieur. Oser agir, c’est aussi accepter de se confronter à l’inconnu, au changement, à l’échec possible. Cela demande du courage, une forme de foi en soi… C’est sortir du port et larguer les amarres.
4. Peut-on dire que l’intention et l’action sont comme un duo inséparable ?
Absolument. L’intention est la boussole, l’action est le pas. Sans l’une, l’autre perd son sens. Ensemble, elles créent une dynamique puissante. L’intention sans action, c’est une graine oubliée dans un tiroir. L’action sans intention, c’est un geste vide. Mais l’intention suivie d’action, c’est une graine plantée, arrosée, qui pousse vers le ciel pour donner un arbre aux mille fruits.
5. Que conseillez-vous à ceux qui veulent “agir” mais n’osent pas franchir le premier pas ?
Commencez petit. Un premier pas modeste vaut mieux qu’une grande intention non incarnée. Une seule action – aussi symbolique soit-elle – transforme déjà l’univers. L’action est le seul langage que la vie comprend vraiment. Il ne s’agit pas de révolutionner sa vie du jour au lendemain, mais d’aligner doucement ses gestes avec ses désirs profonds. Ce premier pas devient souvent un second… puis un élan.
6. Et si on terminait cet échange avec une image ? Quelle métaphore vous semble la plus parlante ?
Je dirais : une étoile qu’on cesse de contempler passivement. On décide de la suivre, de tracer notre route. À chaque pas, elle éclaire. L’intention est cette étoile, l’action est le chemin. Ensemble, elles nous guident vers une vie plus alignée, plus vibrante, plus féconde. C’est cela que je souhaite à chacun de nous.