L’Algérie persiste et signe dans sa stratégie de tordre les déclarations internationales pour soutenir ses positions sur le Sahara marocain. Dernier coup en date : prétendre que la Slovénie, présidente en exercice du Conseil de sécurité des Nations unies, soutient son discours sur le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Problème ? La Slovénie n'a jamais tenu de tels propos.
Lors de la visite du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, à Ljubljana, la diplomatie algérienne a affirmé que les deux pays avaient réitéré leur soutien au "droit à l’autodétermination" du peuple sahraoui. Les médias algériens et affiliés au Front Polisario se sont empressés de célébrer ce qu'ils ont qualifié de "victoire diplomatique" contre le Maroc. Mais un coup d'œil au communiqué officiel de la Slovénie sur son site internet révèle une tout autre histoire.
En réalité, le communiqué slovène se contente de confirmer le soutien à une solution politique "juste, durable et acceptable pour les deux parties", sans jamais mentionner explicitement le peuple sahraoui ni le droit à l’autodétermination. Ce flou volontaire de la Slovénie s’aligne sur sa position antérieure exprimée lors de la visite de sa ministre des Affaires étrangères à Rabat en juin dernier, où elle avait salué le plan d'autonomie proposé par le Maroc comme une base sérieuse pour résoudre ce conflit.
Selon Mohammed Atif, chercheur en droit international et relations internationales, les tentatives de l’Algérie de manipuler les positions slovènes sont simplement une manœuvre pour influencer le prochain vote du Conseil de sécurité sur la question du Sahara, prévu pour octobre. Atif rappelle que ce genre de pratiques est bien connu du régime algérien, qui a souvent recours à des distorsions et des fake news pour faire croire à un soutien international qu’il n’a pas.
Il souligne que l'Algérie cherche à entraîner d'autres pays dans son isolement diplomatique en misant sur des distorsions des faits. Mais pour Atif, ces efforts sont voués à l'échec. "La majorité des membres permanents du Conseil de sécurité soutiennent le Maroc", affirme-t-il, soulignant que même la Slovénie, malgré les pressions algériennes, reste alignée sur le processus onusien pour une solution réaliste et durable.
Atif note également que la position de la Slovénie s'inscrit dans une dynamique plus large des pays d'Europe de l'Est qui cherchent à maintenir des relations équilibrées à l'international, particulièrement dans un contexte de polarisation mondiale exacerbée par la guerre en Ukraine. "La Slovénie veut éviter de se mettre à dos un acteur régional clé comme le Maroc", conclut-il, ajoutant que les tentatives algériennes de manipulation ne sont qu'une preuve supplémentaire de la crise stratégique profonde qui secoue Alger.
En bref, les efforts algériens pour influencer les positions internationales sur le Sahara ressemblent davantage à une opération de relations publiques désespérée qu'à une réelle stratégie diplomatique. Alors que le régime continue de chercher des alliés pour soutenir sa cause, il semble de plus en plus isolé face à un consensus international qui penche, clairement, en faveur du plan d'autonomie proposé par le Maroc.
Lors de la visite du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, à Ljubljana, la diplomatie algérienne a affirmé que les deux pays avaient réitéré leur soutien au "droit à l’autodétermination" du peuple sahraoui. Les médias algériens et affiliés au Front Polisario se sont empressés de célébrer ce qu'ils ont qualifié de "victoire diplomatique" contre le Maroc. Mais un coup d'œil au communiqué officiel de la Slovénie sur son site internet révèle une tout autre histoire.
En réalité, le communiqué slovène se contente de confirmer le soutien à une solution politique "juste, durable et acceptable pour les deux parties", sans jamais mentionner explicitement le peuple sahraoui ni le droit à l’autodétermination. Ce flou volontaire de la Slovénie s’aligne sur sa position antérieure exprimée lors de la visite de sa ministre des Affaires étrangères à Rabat en juin dernier, où elle avait salué le plan d'autonomie proposé par le Maroc comme une base sérieuse pour résoudre ce conflit.
Selon Mohammed Atif, chercheur en droit international et relations internationales, les tentatives de l’Algérie de manipuler les positions slovènes sont simplement une manœuvre pour influencer le prochain vote du Conseil de sécurité sur la question du Sahara, prévu pour octobre. Atif rappelle que ce genre de pratiques est bien connu du régime algérien, qui a souvent recours à des distorsions et des fake news pour faire croire à un soutien international qu’il n’a pas.
Il souligne que l'Algérie cherche à entraîner d'autres pays dans son isolement diplomatique en misant sur des distorsions des faits. Mais pour Atif, ces efforts sont voués à l'échec. "La majorité des membres permanents du Conseil de sécurité soutiennent le Maroc", affirme-t-il, soulignant que même la Slovénie, malgré les pressions algériennes, reste alignée sur le processus onusien pour une solution réaliste et durable.
Atif note également que la position de la Slovénie s'inscrit dans une dynamique plus large des pays d'Europe de l'Est qui cherchent à maintenir des relations équilibrées à l'international, particulièrement dans un contexte de polarisation mondiale exacerbée par la guerre en Ukraine. "La Slovénie veut éviter de se mettre à dos un acteur régional clé comme le Maroc", conclut-il, ajoutant que les tentatives algériennes de manipulation ne sont qu'une preuve supplémentaire de la crise stratégique profonde qui secoue Alger.
En bref, les efforts algériens pour influencer les positions internationales sur le Sahara ressemblent davantage à une opération de relations publiques désespérée qu'à une réelle stratégie diplomatique. Alors que le régime continue de chercher des alliés pour soutenir sa cause, il semble de plus en plus isolé face à un consensus international qui penche, clairement, en faveur du plan d'autonomie proposé par le Maroc.