Sahara marocain : un pari diplomatique sous haute tension
Une feuille de route diplomatique doit être validée d’ici juillet 2025, un échéance cruciale pour éviter une escalade qui pourrait déstabiliser davantage la région du Maghreb. Ce conflit, qui remonte aux années 1970 après la fin de la colonisation espagnole, oppose le Maroc, qui revendique la souveraineté sur le territoire, au Front Polisario, soutenu par l’Algérie, qui milite pour l’indépendance.
Derrière cette querelle se cachent des enjeux géopolitiques majeurs : contrôle des ressources naturelles (phosphates, pêche), influence régionale, et stabilité d’une zone déjà fragilisée par les crises migratoires et les menaces sécuritaires.
D'une part, un apaisement entre Rabat et Alger pourrait redessiner les alliances au Maghreb, voire relancer l’Union du Maghreb Arabe, en sommeil depuis des décennies. Économiquement, une coopération accrue pourrait ouvrir des perspectives pour les échanges commerciaux, notamment via la réouverture des frontières terrestres fermées depuis 1994.
D'autre part, les populations des deux pays, lassées par des décennies de méfiance, pourraient bénéficier d’un climat plus apaisé, favorisant les échanges culturels et familiaux. Selon un rapport récent de l’International Crisis Group, « une résolution partielle du conflit du Sahara pourrait générer une croissance économique de 2 % pour la région d’ici 2030, à condition que les deux parties fassent des compromis ».
Comparé à d’autres conflits territoriaux, comme celui du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan, le dossier du Sahara partage des similitudes : une dispute post-coloniale, des rivalités régionales, et l’implication de puissances extérieures. Cependant, contrairement au Cachemire, où les affrontements armés sont réguliers, le Sahara connaît une situation de « guerre froide » marquée par des tensions diplomatiques plus que par des combats ouverts.
Ainsi, si ces trois prochains mois s’annoncent décisifs, l’issue reste incertaine. À court terme, des avancées modestes, comme des réunions bilatérales régulières, pourraient poser les bases d’une confiance mutuelle. À long terme, une solution durable nécessitera des concessions des deux côtés, un défi de taille vu les positions historiques tranchées. Les incertitudes persistent, notamment sur la capacité des deux pays à surmonter des décennies de rivalité. Pourtant, cet engagement au dialogue est une fenêtre d’opportunité rare qu’il convient de saisir pour bâtir un avenir plus stable dans la région.
Derrière cette querelle se cachent des enjeux géopolitiques majeurs : contrôle des ressources naturelles (phosphates, pêche), influence régionale, et stabilité d’une zone déjà fragilisée par les crises migratoires et les menaces sécuritaires.
D'une part, un apaisement entre Rabat et Alger pourrait redessiner les alliances au Maghreb, voire relancer l’Union du Maghreb Arabe, en sommeil depuis des décennies. Économiquement, une coopération accrue pourrait ouvrir des perspectives pour les échanges commerciaux, notamment via la réouverture des frontières terrestres fermées depuis 1994.
D'autre part, les populations des deux pays, lassées par des décennies de méfiance, pourraient bénéficier d’un climat plus apaisé, favorisant les échanges culturels et familiaux. Selon un rapport récent de l’International Crisis Group, « une résolution partielle du conflit du Sahara pourrait générer une croissance économique de 2 % pour la région d’ici 2030, à condition que les deux parties fassent des compromis ».
Comparé à d’autres conflits territoriaux, comme celui du Cachemire entre l’Inde et le Pakistan, le dossier du Sahara partage des similitudes : une dispute post-coloniale, des rivalités régionales, et l’implication de puissances extérieures. Cependant, contrairement au Cachemire, où les affrontements armés sont réguliers, le Sahara connaît une situation de « guerre froide » marquée par des tensions diplomatiques plus que par des combats ouverts.
Ainsi, si ces trois prochains mois s’annoncent décisifs, l’issue reste incertaine. À court terme, des avancées modestes, comme des réunions bilatérales régulières, pourraient poser les bases d’une confiance mutuelle. À long terme, une solution durable nécessitera des concessions des deux côtés, un défi de taille vu les positions historiques tranchées. Les incertitudes persistent, notamment sur la capacité des deux pays à surmonter des décennies de rivalité. Pourtant, cet engagement au dialogue est une fenêtre d’opportunité rare qu’il convient de saisir pour bâtir un avenir plus stable dans la région.