Il y a eu d’abord l’affaire de ce communiqué qui aurait été émis par une soixantaine d’organisations, s’opposant à la venue de Jared Kushner au Maroc, cité par le site d’information Yabiladi, dont on ne sait plus exactement par qui a-t-il été signé. Le Syndicat national de la presse marocaine, par exemple, qui figure parmi les signataires dudit communiqué, affirme ne pas avoir été consulté et dénonce une fraude.
Puis il y a eu cette autre pétition de « 200 scientifiques et académiciens » marocains qui condamnent la reprise des relations entre le Maroc et Israël. L’agence de presse turque s’est fendue d’une dépêche à ce sujet.
Puis il y a eu cette autre pétition de « 200 scientifiques et académiciens » marocains qui condamnent la reprise des relations entre le Maroc et Israël. L’agence de presse turque s’est fendue d’une dépêche à ce sujet.
Frères hypocrites
Parmi les signataires, des membres de l'Union internationale des érudits musulmans, une organisation appartenant à la constellation des Frères musulmans, classée terroriste en Arabie saoudite, en Egypte, au Bahreïn et aux Emirats Arabes Unis. On comprend d’abord de quel genre de « scientifiques et académiciens » il s’agit. Ainsi que les soubassements vulgairement électoraux de cette prise de position, avec une dose hautement toxique d’hypocrisie.
« Toute forme de normalisation avec l'entité sioniste est interdite par la loi religieuse » ? Alors nos chers « érudits » marocains devraient vite aller le dire à leur frère Erdogan. Les échanges commerciaux entre la Turquie et Israël, c’est 6 milliards de dollars selon le quotidien israélien Jerusalem Post.
Quand les Frères musulmans étaient au pouvoir en Egypte, se sont-ils empressés de rompre les relations de leur pays avec Israël ? Ils étaient prêts à envoyer des combattants en Syrie tuer d’autres musulmans, mais ont refusé d’ouvrir les frontières avec Gaza. Mais bon, tout ce que font les Frères musulmans n’est-il pas forcément « halal », puisqu’ils s’érigent en propriétaires de l’Islam, décidant de ce qui est licite ou pas, de qui est croyant ou pas ?
« Toute forme de normalisation avec l'entité sioniste est interdite par la loi religieuse » ? Alors nos chers « érudits » marocains devraient vite aller le dire à leur frère Erdogan. Les échanges commerciaux entre la Turquie et Israël, c’est 6 milliards de dollars selon le quotidien israélien Jerusalem Post.
Quand les Frères musulmans étaient au pouvoir en Egypte, se sont-ils empressés de rompre les relations de leur pays avec Israël ? Ils étaient prêts à envoyer des combattants en Syrie tuer d’autres musulmans, mais ont refusé d’ouvrir les frontières avec Gaza. Mais bon, tout ce que font les Frères musulmans n’est-il pas forcément « halal », puisqu’ils s’érigent en propriétaires de l’Islam, décidant de ce qui est licite ou pas, de qui est croyant ou pas ?
Subterfuges émotionnels
Pour en revenir à nos fameux pétitionnaires, ils ne font étrangement preuve d’aucune ferveur pour l’acquis diplomatique réalisé par le Maroc en faveur de son intégrité territoriale. Leur patrie, le Maroc ? Ils s’en moquent. Le sort des Palestiniens ? C’est le dernier de leurs soucis. Ce qui importe, c’est d’accéder au pouvoir coûte que coûte, en jouant sur l’émotion des électeurs plutôt que leur raison, puisque concrètement, ils n’ont rien à leur apporter, comme ils l’ont déjà prouvé.
Prenons l’exemple du ministre Mohamed Amekraz, le ministre pjdiste du travail, quand il déclare à une chaîne de télévision libanaise pro-Hezbollah, Al Mayadeen, que les Marocains rejettent la reprise des relations avec Israël. A-t-il suivi ses propos emportés d’un seigneurial geste de démission, pour marquer effectivement sa désapprobation ? Bien sûr que non ! Percevoir le salaire de ministre d’un gouvernement dont on rejette les décisions, c’est le summum du « halal », n’est-ce pas ?
Le prophète Sidna Mohamed (sws) a dit : « Si tu n’éprouves pas de honte, alors fais ce que tu veux ».
Prenons l’exemple du ministre Mohamed Amekraz, le ministre pjdiste du travail, quand il déclare à une chaîne de télévision libanaise pro-Hezbollah, Al Mayadeen, que les Marocains rejettent la reprise des relations avec Israël. A-t-il suivi ses propos emportés d’un seigneurial geste de démission, pour marquer effectivement sa désapprobation ? Bien sûr que non ! Percevoir le salaire de ministre d’un gouvernement dont on rejette les décisions, c’est le summum du « halal », n’est-ce pas ?
Le prophète Sidna Mohamed (sws) a dit : « Si tu n’éprouves pas de honte, alors fais ce que tu veux ».
Fidélité aux martyrs
Les soldats marocains ont versé leur sang pour défendre l’intégrité territoriale de leur pays, la récente victoire diplomatique venant conforter leurs succès militaires. Fidélité aux martyrs qui se sont sacrifiés pour le Maroc et grâce à qui certains peuvent, aujourd’hui, prétendre que ce qui se passe ailleurs leur importe plus que leur propre patrie.
NDLR
Tout le monde a fini par démentir, chacun dans son style et sa propre dialectique, ce fameux communiqué.
Sans donner de leçons à personne , restons vigilants chers confrères contre la tentation "Plus de clics moins regardant pour les Fake News".
On ne joue pas contre la patrie, point c'est tout.
Sans donner de leçons à personne , restons vigilants chers confrères contre la tentation "Plus de clics moins regardant pour les Fake News".
On ne joue pas contre la patrie, point c'est tout.