Écouter le podcast en entier :
Par Jamal HAJJAM
Et pour cause. Tout d'abord, la décolonisation du territoire a été scellée en 1975 par l’Accord de Madrid avec l’ancienne puissance coloniale, l’Espagne. L'accord fut établi en conformité avec l’article 33 de la Charte de l’ONU qui stipule que "les parties [ici le Maroc et l'Espagne] à tout différend dont la prolongation pourrait menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales doivent en rechercher la solution, avant tout, par voie de négociation, de médiation ou par d’autres moyens pacifiques de leur choix. Le Conseil de sécurité invite les parties à régler leur différend par de tels moyens".
En 1975, dans la foulée de la Marche Verte, le Maroc et l'Espagne, stimulés par l'arrêt de la Cour Internationale de Justice reconnaissant l'existence de liens d'allégeance entre les populations du territoire et les souverains du Maroc, avaient en effet négocié conformément à l'esprit de l'article 33 de la Charte de l'ONU et le Sahara a été rétrocédé à son propriétaire légitime.
Le conflit -artificiel, s'entend- qui a éclaté ensuite, n'est rien d'autre qu'un différend régional sur fond de séparatisme orienté contre l'intégralité territoriale du Maroc et dans lequel l'Algérie est pleinement impliquée.
La question du Sahara ne peut donc être assimilée à une affaire de décolonisation d'autant plus que c’est le Maroc qui avait introduit cette question aux Nations Unies en 1963, en tant que territoire à récupérer, donc à décoloniser. A cette époque, l’Algérie recouvrait à peine son indépendance et le Polisario n’était pas encore conçu !
Un autre élément, et non des moindres, plaide pour le retrait du dossier de la quatrième commission : la position, foncièrement favorable au Maroc, du Conseil de sécurité de l'ONU depuis 2007, année de la présentation par le Maroc de l'initiative d'autonomie du territoire sous souveraineté marocaine.
Depuis cette date, l’instance exécutive onusienne s'est inscrite dans une logique de soutien à l'initiative d'autonomie, la considérant comme "base sérieuse et crédible à même de mettre fin au différend régional sur le Sahara".
Les récentes résolutions ont même été plus explicites sur la nature régionale du conflit en désignant ouvertement l'Algérie comme partie au conflit, l'incitant à prendre part aux tables rondes et à engager, de bonne foi, des discussions sérieuses et crédibles en vue de donner corps et forme au principe onusien d'une solution politique négociée et consensuelle.
En 1975, dans la foulée de la Marche Verte, le Maroc et l'Espagne, stimulés par l'arrêt de la Cour Internationale de Justice reconnaissant l'existence de liens d'allégeance entre les populations du territoire et les souverains du Maroc, avaient en effet négocié conformément à l'esprit de l'article 33 de la Charte de l'ONU et le Sahara a été rétrocédé à son propriétaire légitime.
Le conflit -artificiel, s'entend- qui a éclaté ensuite, n'est rien d'autre qu'un différend régional sur fond de séparatisme orienté contre l'intégralité territoriale du Maroc et dans lequel l'Algérie est pleinement impliquée.
La question du Sahara ne peut donc être assimilée à une affaire de décolonisation d'autant plus que c’est le Maroc qui avait introduit cette question aux Nations Unies en 1963, en tant que territoire à récupérer, donc à décoloniser. A cette époque, l’Algérie recouvrait à peine son indépendance et le Polisario n’était pas encore conçu !
Un autre élément, et non des moindres, plaide pour le retrait du dossier de la quatrième commission : la position, foncièrement favorable au Maroc, du Conseil de sécurité de l'ONU depuis 2007, année de la présentation par le Maroc de l'initiative d'autonomie du territoire sous souveraineté marocaine.
Depuis cette date, l’instance exécutive onusienne s'est inscrite dans une logique de soutien à l'initiative d'autonomie, la considérant comme "base sérieuse et crédible à même de mettre fin au différend régional sur le Sahara".
Les récentes résolutions ont même été plus explicites sur la nature régionale du conflit en désignant ouvertement l'Algérie comme partie au conflit, l'incitant à prendre part aux tables rondes et à engager, de bonne foi, des discussions sérieuses et crédibles en vue de donner corps et forme au principe onusien d'une solution politique négociée et consensuelle.
Que fait pendant ce temps le régime algérien ? Il continue d'afficher une fin de non recevoir aux décisions du Conseil de Sécurité et d'avancer obstinément des références tronquées et sélectives en s’attachant mordicus aux concepts antérieurs du plan de règlement, celui du référendum notamment, enterré pourtant définitivement depuis 2004 par le Conseil de Sécurité et dont la caducité est officiellement et internationalement admise.
C'est devant l’impossibilité pratique d’organiser un referéndum comme le prévoyait initialement le plan de règlement, que l’ONU avait à juste titre ouvert la voie devant une autre forme d’autodétermination : une solution politique négociée. Le Maroc y a concrètement adhéré en mettant sur la table son initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie du territoire dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son unité nationale.
La prééminence de cette proposition a été ensuite consacrée dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité.
Aujourd’hui, après presque un demi siècle de vaines falsifications des vérités historiques, de blocages et de tentatives d’avortement de chaque avancée réalisée sous l’égide des Nations Unies, le régime algérien, fossilisé dans sa haine du Maroc, refuse toujours de voir la vérité en face.
C’est le propre des caciques de ce régime grabataire qui passe ainsi de la myopie à carrément la cécité alors que les développements du dossier et les mutations géostratégiques incitent à faire valoir un tant soit peu de raison, ne serait-ce que pour préserver un minimum de dignité.
L'ONU semble en tout cas déterminée à venir à bout de ce conflit artificiel qui ne cesse de mettre à mal la paix et la sécurité régionales par le climat d’instabilité qu’il engendre.
Le seul fait d'opter pour l'organisation de tables rondes impliquant directement l’Algérie en tant que partie au conflit, en dit long sur l’intention de l’Organisation onusienne de mettre l'Algérie devant ses responsabilités historiques et de faire prendre à la question du Sahara la dernière ligne droite vers sa résolution.
Rédigé par Jamal HAJJAM
C'est devant l’impossibilité pratique d’organiser un referéndum comme le prévoyait initialement le plan de règlement, que l’ONU avait à juste titre ouvert la voie devant une autre forme d’autodétermination : une solution politique négociée. Le Maroc y a concrètement adhéré en mettant sur la table son initiative pour la négociation d’un statut d’autonomie du territoire dans le cadre de la souveraineté du Maroc et de son unité nationale.
La prééminence de cette proposition a été ensuite consacrée dans toutes les résolutions du Conseil de sécurité.
Aujourd’hui, après presque un demi siècle de vaines falsifications des vérités historiques, de blocages et de tentatives d’avortement de chaque avancée réalisée sous l’égide des Nations Unies, le régime algérien, fossilisé dans sa haine du Maroc, refuse toujours de voir la vérité en face.
C’est le propre des caciques de ce régime grabataire qui passe ainsi de la myopie à carrément la cécité alors que les développements du dossier et les mutations géostratégiques incitent à faire valoir un tant soit peu de raison, ne serait-ce que pour préserver un minimum de dignité.
L'ONU semble en tout cas déterminée à venir à bout de ce conflit artificiel qui ne cesse de mettre à mal la paix et la sécurité régionales par le climat d’instabilité qu’il engendre.
Le seul fait d'opter pour l'organisation de tables rondes impliquant directement l’Algérie en tant que partie au conflit, en dit long sur l’intention de l’Organisation onusienne de mettre l'Algérie devant ses responsabilités historiques et de faire prendre à la question du Sahara la dernière ligne droite vers sa résolution.
Rédigé par Jamal HAJJAM