Par Bargach Larbi
En 25 ans de règne de Sa Majesté Mohammed VI, le PIB marocain est passé de 46 à 131 milliards de dollars, soit une progression de 183%. Cette donnée a fait le tour des publications sur Facebook et a généré une multitude de commentaires négatifs qui méritent des précisions.
C'est d'abord une bonne nouvelle : le Maroc produit beaucoup plus de richesses qu'auparavant, et ce dans une conjoncture très difficile marquée par deux augmentations très importantes des prix de l'énergie au cours des années 2000 et des années 2020. Les premières augmentations des prix des hydrocarbures de 1973 et 1979 avaient mis le Maroc en quasi-banqueroute.
La résilience du pays s'explique par des investissements massifs en infrastructures : autoroutes, électrification, distribution de l'eau potable (il n'y a plus de coupure d'eau alors que la sécheresse n'a jamais été aussi violente), port de Tanger Med, industrie automobile, industrie aéronautique et tant d'autres projets qu'il est inutile d'énumérer.
Sur le plan économique aussi, le Maroc a diversifié ses partenariats, a investi dans son continent, au point de déranger ceux qui avaient un droit historique sur l’économie de la région. Le tourisme aussi s’est développé et le chômage a régressé. En termes d’immigrations, le Maroc est passé de pays de transit à pays de destination définitive, ce qui crée de nouvelles tensions qu’il s’agit d’absorber. Le niveau de vie aussi a augmenté avec la création d'une classe moyenne, non négligeable et qui n'existait pas il y a 25 ans. Un exemple très visible, même s'il est malheureux et qu'on va beaucoup le critiquer : McDonald's était fréquenté au début des années 80 par la bourgeoisie casablancaise, ce n'est plus du tout le cas, c'est bien le contraire qui est constaté.
En revanche, sur l'Indice du Développement Humain, le retard est énorme et la situation préoccupante.
L'éducation, la santé et la justice, qui sont les instruments de la justice sociale, accusent un déficit qu'il faut combler. C'est l'affaire de tous. Des décisions politiques ont été prise avec le lancement de l’AMO, les réformes de l’éducation et de la justice. Elles sont insuffisantes et n’ont pas réussi à mobiliser suffisamment pour le moment.
Mohammed V nous a ramené l'indépendance, Hassan II a donné des institutions au pays, Mohammed VI nous a mis au travail. À nous de continuer le boulot.
Henry Ford, repris par Kennedy, a dit un jour : "Ne demandez pas à l'État ce qu'il peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays". Il a mille fois raison.
Bargach Larbi
C'est d'abord une bonne nouvelle : le Maroc produit beaucoup plus de richesses qu'auparavant, et ce dans une conjoncture très difficile marquée par deux augmentations très importantes des prix de l'énergie au cours des années 2000 et des années 2020. Les premières augmentations des prix des hydrocarbures de 1973 et 1979 avaient mis le Maroc en quasi-banqueroute.
La résilience du pays s'explique par des investissements massifs en infrastructures : autoroutes, électrification, distribution de l'eau potable (il n'y a plus de coupure d'eau alors que la sécheresse n'a jamais été aussi violente), port de Tanger Med, industrie automobile, industrie aéronautique et tant d'autres projets qu'il est inutile d'énumérer.
Sur le plan économique aussi, le Maroc a diversifié ses partenariats, a investi dans son continent, au point de déranger ceux qui avaient un droit historique sur l’économie de la région. Le tourisme aussi s’est développé et le chômage a régressé. En termes d’immigrations, le Maroc est passé de pays de transit à pays de destination définitive, ce qui crée de nouvelles tensions qu’il s’agit d’absorber. Le niveau de vie aussi a augmenté avec la création d'une classe moyenne, non négligeable et qui n'existait pas il y a 25 ans. Un exemple très visible, même s'il est malheureux et qu'on va beaucoup le critiquer : McDonald's était fréquenté au début des années 80 par la bourgeoisie casablancaise, ce n'est plus du tout le cas, c'est bien le contraire qui est constaté.
En revanche, sur l'Indice du Développement Humain, le retard est énorme et la situation préoccupante.
L'éducation, la santé et la justice, qui sont les instruments de la justice sociale, accusent un déficit qu'il faut combler. C'est l'affaire de tous. Des décisions politiques ont été prise avec le lancement de l’AMO, les réformes de l’éducation et de la justice. Elles sont insuffisantes et n’ont pas réussi à mobiliser suffisamment pour le moment.
Mohammed V nous a ramené l'indépendance, Hassan II a donné des institutions au pays, Mohammed VI nous a mis au travail. À nous de continuer le boulot.
Henry Ford, repris par Kennedy, a dit un jour : "Ne demandez pas à l'État ce qu'il peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays". Il a mille fois raison.
Bargach Larbi