La première sélection de seize romans qui marquent le coup d’envoi de la saison littéraire française a été dévoilé, ce mardi, par l'Académie Goncourt. Parmi les œuvres choisies, deux plumes marocaines se distinguent : Abdellah Taïa, un nom connu, et Ruben Barrouk, un nouveau venu sur la scène littéraire. Ces auteurs viennent enrichir un panorama littéraire où se mêlent voix émergentes et connus, tissant une toile riche de récits et d’émotions.
Abdellah Taïa revient, cette année, avec "Le bastion des larmes", une œuvre poignante publiée chez Julliard. Ce roman, aux accents autobiographiques, plonge le lecteur dans un univers où la quête de soi se confronte à des réalités souvent brutales. Taïa y explore les recoins de l’âme humaine avec une sensibilité rare, confirmant son statut d’écrivain incontournable de la scène francophone.
De son côté, Ruben Barrouk fait une entrée remarquée dans le monde des lettres avec "Tout le bruit du Guéliz", édité chez Albin Michel. Premier roman de cet auteur d’origine marocaine, l’ouvrage capte l’essence de Guéliz, quartier emblématique de Marrakech, et en fait le théâtre d’une intrigue où passé et présent s'entremelent. Barrouk y dépeint une mosaïque de vies et de destins, révélant un regard à la fois critique et tendre sur les transformations d’une ville en pleine mutation.
Aux côtés de ces deux auteurs marocains, des figures littéraires reconnues sont également présentes. Parmi elles, Kamel Daoud avec "Houris" (Gallimard) ou encore Maylis de Kerangal avec "Jour de ressac" (Verticales) et bien d'autres que vous trouverez dans le tweet de l'Académie ci-dessous :
Abdellah Taïa revient, cette année, avec "Le bastion des larmes", une œuvre poignante publiée chez Julliard. Ce roman, aux accents autobiographiques, plonge le lecteur dans un univers où la quête de soi se confronte à des réalités souvent brutales. Taïa y explore les recoins de l’âme humaine avec une sensibilité rare, confirmant son statut d’écrivain incontournable de la scène francophone.
De son côté, Ruben Barrouk fait une entrée remarquée dans le monde des lettres avec "Tout le bruit du Guéliz", édité chez Albin Michel. Premier roman de cet auteur d’origine marocaine, l’ouvrage capte l’essence de Guéliz, quartier emblématique de Marrakech, et en fait le théâtre d’une intrigue où passé et présent s'entremelent. Barrouk y dépeint une mosaïque de vies et de destins, révélant un regard à la fois critique et tendre sur les transformations d’une ville en pleine mutation.
Aux côtés de ces deux auteurs marocains, des figures littéraires reconnues sont également présentes. Parmi elles, Kamel Daoud avec "Houris" (Gallimard) ou encore Maylis de Kerangal avec "Jour de ressac" (Verticales) et bien d'autres que vous trouverez dans le tweet de l'Académie ci-dessous :
Voici la première sélection du prix Goncourt établie ce jour par les académiciens. La deuxième de 8 romans sera annoncée le 1er octobre, les 4 finalistes connus le 22 octobre, le prix Goncourt 2024 proclamé le 4 novembre 📚 pic.twitter.com/PX1YLeDKjA
— Académie Goncourt (@AcadGoncourt) September 3, 2024
Le jury, présidé par Philippe Claudel, a ainsi tracé les grandes lignes d’une compétition littéraire qui s’annonce riche en émotions et en surprises.
Une deuxième sélection, prévue pour le 1ᵉʳ octobre, resserrera encore la liste, ne retenant que les quatre finalistes. Le lauréat, qui sera couronné le 4 novembre, rejoindra le cercle très fermé des Goncourt.
Une deuxième sélection, prévue pour le 1ᵉʳ octobre, resserrera encore la liste, ne retenant que les quatre finalistes. Le lauréat, qui sera couronné le 4 novembre, rejoindra le cercle très fermé des Goncourt.