La discussion a débuté par une mise en lumière des enjeux de la mobilité durable et de l'impact du transport aérien sur les émissions de CO2. Chbourk a souligné l'importance cruciale de réduire ces émissions, tout en partageant sa vision d'un avenir plus vert pour le Maroc.

Le Maroc possède un potentiel considérable pour devenir un producteur de carburant d'aviation durable (SAF), essentiel pour la transition vers la neutralité carbone. L'hydrogène vert a été identifié comme une source prometteuse pour la production de SAF, et des investisseurs montrent un intérêt croissant pour ce marché au Maroc, avec des projets industriels en perspective.

Le développement de l'hydrogène vert est au cœur des initiatives durables. Les besoins en carburant d'aviation durable augmentent, soutenus par la réglementation européenne. Le Maroc explore activement ces opportunités, avec des vols d'essai utilisant du carburant durable et un vol neutre en carbone réalisé en collaboration avec des organisations environnementales, marquant un tournant historique pour l'Afrique.

Chbourk a également abordé l'importance d'une estimation précise du poids des passagers et des conditions météorologiques pour optimiser la consommation de carburant. Ces éléments sont cruciaux pour améliorer l'efficacité des opérations aériennes chez Royal Air Maroc.

Enfin, la conférence a soulevé des préoccupations concernant les coûts des nouvelles technologies pour les citoyens marocains et la nécessité d'une industrialisation mature pour rendre l'hydrogène vert compétitif. Les intervenants ont souligné que, bien que le Maroc ait des atouts en matière d'énergie renouvelable, des défis technologiques demeurent à surmonter.