Dans une interview accordée à Globo Esporte, « O Fenômeno » a exposé ses ambitions et les grandes lignes de son programme pour redorer le blason du football auriverde. Il prévoit prochainement une tournée à travers le Brésil pour obtenir le soutien d’au moins quatre fédérations d’État et quatre clubs, condition essentielle à la validation officielle de sa candidature. L’élection, quant à elle, devrait se tenir entre mars 2025 et mars 2026.
Restaurer la gloire de la Seleção
Ronaldo affiche un objectif clair : ramener la Seleção au sommet, après plus de deux décennies sans titre mondial depuis 2002. « J’ai des centaines de raisons de me lancer, mais la principale est de rendre au football brésilien la place de respect qu’il mérite sur la scène internationale », a-t-il déclaré.
L’ancien attaquant confie également être interpellé par les fans : « Dans la rue, les gens me demandent sans cesse de revenir jouer. Mais aujourd’hui, c’est sur un autre terrain que je veux intervenir. La situation actuelle de la Seleção, sur et en dehors du terrain, ne reflète pas la grandeur de notre histoire », a-t-il souligné.
Pour mener à bien son projet, Ronaldo souhaite s’entourer d’anciennes légendes du football brésilien, qu’il envisage de placer au cœur de son plan de gestion. « L’avis des anciens joueurs sera fondamental. Je veux qu’ils retrouvent un rôle de premier plan et qu’ils participent activement à cette reconstruction. Mon ambition est de transformer la CBF en une institution exemplaire, respectée et admirée à travers tout le pays », a-t-il précisé.
Une concentration totale sur son projet
En parallèle de sa candidature, Ronaldo a révélé qu’il était en discussions pour vendre le Real Valladolid, club espagnol dont il est propriétaire. Ce choix stratégique démontre sa volonté de se consacrer pleinement à son projet pour la Confédération Brésilienne de Football.
À noter que le mandat d’Ednaldo Rodrigues, l’actuel président de la CBF, s’achève en mars 2026, bien que l’élection puisse être avancée à mars 2025. Le système électoral de la CBF repose sur un collège électoral composé des 26 fédérations d’État et du District fédéral (chacune ayant un vote triple), ainsi que des 20 clubs de Série A (vote double) et des 20 clubs de Série B (vote simple).
Un défi face à un système verrouillé
Depuis 1989, aucune élection à la CBF n’a vu plus d’un candidat, illustrant un système souvent qualifié de verrouillé. Malgré cela, Ronaldo ne se laisse pas décourager : « Je suis à 100 % prêt, motivé et enthousiaste. Je m’entoure de personnes extraordinaires partageant ma vision, prêtes à m’aider à écrire une nouvelle page dans l’histoire du football brésilien », a-t-il conclu avec détermination.