Ces catastrophes naturelles pourraient avoir un impact sur divers aspects, notamment les biens immobiliers, les actifs des entreprises et la richesse des ménages, réduisant ainsi la capacité des emprunteurs à rembourser leurs dettes, explique le rapport soutenu par l’Agence Française de Développement et Facility Global Risk Financing.
Les sécheresses pourraient causer des pertes économiques importantes aux agriculteurs et aux éleveurs, affectant directement les banques opérant dans le secteur agricole. De plus, les inondations pourraient réduire la valeur des actifs et perturber les infrastructures clés, entraînant des pertes économiques dans des secteurs tels que le transport, le tourisme et l’agriculture.
Le rapport souligne également la vulnérabilité croissante du secteur bancaire marocain face à ces risques climatiques, soulignant la nécessité de politiques pour évaluer et gérer ces risques financiers liés au climat.
Cet exercice exploratoire, premier du genre dans la région MENA, s’inscrit dans les efforts de BAM pour évaluer l’impact du changement climatique sur le secteur bancaire et accompagner ses acteurs dans la mise en place de dispositifs de mesure et de gestion des risques y afférents.