Les médias ont ils fait le nouveau président. !?
Finalement, CNN a annoncait samedi , vers midi heure de New York, la victoire de Joe Biden bien avant la fin des dépouillements . Aucune autre chaîne n'avait osé assumer la responsabilité de l'annonce du futur président des États-Unis. Jamais , l'élection présidentielle américaine n'avait été aussi disputée avec des résultats très serrés dans les derniers Etats où le dépouillement n'était pas terminé ( Nevada, Caroline du Nord, Pensylvannie, Géorgie et Arizona) .
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Cette lutte acharnée pour la Maison Blanche n'est certainement pas terminée puisque avec les multiples recours déposés par le camp Trump , on s'achemine certainement vers une bataille judiciaire qui va vraisemblablement se décider chez la Cour Suprême fédérale.
Malgré des scènes de joie dans le camp démocrate , Donald Trump a continué à contester la victoire de son rival l'accusant de s'être précipité en annonçant son élection, alors que le président sortant estime avoir gagné de très loin. Trump a dénoncé une fausse victoire, a envoyé des SMS à sa base appellant ses sympathisants à la résistance.Et ces derniers, ne se sont pas fait prier pour descendre manifester dans les rues .
On a assisté à un spectacle presque hallucinant d'une Amérique profondément divisée, fracturée et déchirée entre ceux qui voulaient tourner la page Trump et l'autre moitié de l'Amérique , celle de l'idéologie du Trumpisme.
Après un interminable suspense , l'Amérique à bout de nerfs suite à cette nuit électorale qui aura duré cinq jours et une lutte qui a tenu en haleine la planète toute entière, est-elle au bout de cette épreuve ?
On aura assisté à une élection des plus mouvementées , certainement l'une des plus disputées de l'histoire de la démocratie américaine . Avec 150 millions d'Américains qui ont voté , un record, le dépouillement des bulletins a été très compliqué et a suscité le doute dans les esprits . Surtout que le président Trump n'en finissait plus de souffler le chaud et le froid , dénonçant des fraudes et autres tricheries, réclamant le recomptage des voix en Géorgie, demandant mais en vain que le dépouillement prenne fin en Pensylvannie.
Mais il se peut que tout ne soit pas fini, avec le recomptage des voix en Géorgie , suite à un écart trop faible, Trump qui multiplie les recours et qui va certainement contester jusqu'au bout .
Le plus important est que les débordements violents ont pu être évités pour le moment et qu'il y a trois jours , le Pentagone déclarait ne pas avoir de préférence pour un camp ou pour l'autre . Franchement, le pire a été évité jusqu'à présent puisque après l'escalade de violences verbales et d'accusations on pouvait redouter une vertigineuse tournure avec des évènements sanglants.
L'inquiétude était légitime et compréhensible, mais l'Amérique a profondément changé sur le plan démographique au niveau de chaque Etat et cela a énormément joué lors de cette présidentielle.
Pour le moment , Donald Trump est toujours président jusqu'au 20 janvier prochain et d'ici là , si la transition se fait en douceur et normalement , on verra bien comment Joe Biden et son cabinet vont s'y prendre pour réconcilier l'Amérique avec elle même, les américains entre eux et aussi avec leurs institutions élues.
La nouvelle administration américaine aura rapidement du pain sur la planche avec le défi de la pandémie du Coronavirus qui fait des ravages en Amérique avec des conséquences désastreuses pour l'économie et pour l'emploi. Un autre challenge qui va fatalement se poser au 46 ieme président des États-Unis est celui de cohabiter avec un Congrès à majorité Républicaine , mais pour cela Joe Biden a une longue expérience de sénateur qui connait bien les rouages et les lobbies .
Pour le reste, le président sortant estime toujours que la victoire lui a été volée et beaucoup se demandent si ce ne sont pas les médias qui ont décidé de la victoire de Joe Biden.
Mais , si le pire a été évité c'est que les institutions en Amérique sont d'une force et d'une solidité à toutes épreuves.
Hafid Fassi Fihri / Arrissala / L'ODJ
Finalement, CNN a annoncait samedi , vers midi heure de New York, la victoire de Joe Biden bien avant la fin des dépouillements . Aucune autre chaîne n'avait osé assumer la responsabilité de l'annonce du futur président des États-Unis. Jamais , l'élection présidentielle américaine n'avait été aussi disputée avec des résultats très serrés dans les derniers Etats où le dépouillement n'était pas terminé ( Nevada, Caroline du Nord, Pensylvannie, Géorgie et Arizona) .
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Cette lutte acharnée pour la Maison Blanche n'est certainement pas terminée puisque avec les multiples recours déposés par le camp Trump , on s'achemine certainement vers une bataille judiciaire qui va vraisemblablement se décider chez la Cour Suprême fédérale.
Malgré des scènes de joie dans le camp démocrate , Donald Trump a continué à contester la victoire de son rival l'accusant de s'être précipité en annonçant son élection, alors que le président sortant estime avoir gagné de très loin. Trump a dénoncé une fausse victoire, a envoyé des SMS à sa base appellant ses sympathisants à la résistance.Et ces derniers, ne se sont pas fait prier pour descendre manifester dans les rues .
On a assisté à un spectacle presque hallucinant d'une Amérique profondément divisée, fracturée et déchirée entre ceux qui voulaient tourner la page Trump et l'autre moitié de l'Amérique , celle de l'idéologie du Trumpisme.
Après un interminable suspense , l'Amérique à bout de nerfs suite à cette nuit électorale qui aura duré cinq jours et une lutte qui a tenu en haleine la planète toute entière, est-elle au bout de cette épreuve ?
On aura assisté à une élection des plus mouvementées , certainement l'une des plus disputées de l'histoire de la démocratie américaine . Avec 150 millions d'Américains qui ont voté , un record, le dépouillement des bulletins a été très compliqué et a suscité le doute dans les esprits . Surtout que le président Trump n'en finissait plus de souffler le chaud et le froid , dénonçant des fraudes et autres tricheries, réclamant le recomptage des voix en Géorgie, demandant mais en vain que le dépouillement prenne fin en Pensylvannie.
Mais il se peut que tout ne soit pas fini, avec le recomptage des voix en Géorgie , suite à un écart trop faible, Trump qui multiplie les recours et qui va certainement contester jusqu'au bout .
Le plus important est que les débordements violents ont pu être évités pour le moment et qu'il y a trois jours , le Pentagone déclarait ne pas avoir de préférence pour un camp ou pour l'autre . Franchement, le pire a été évité jusqu'à présent puisque après l'escalade de violences verbales et d'accusations on pouvait redouter une vertigineuse tournure avec des évènements sanglants.
L'inquiétude était légitime et compréhensible, mais l'Amérique a profondément changé sur le plan démographique au niveau de chaque Etat et cela a énormément joué lors de cette présidentielle.
Pour le moment , Donald Trump est toujours président jusqu'au 20 janvier prochain et d'ici là , si la transition se fait en douceur et normalement , on verra bien comment Joe Biden et son cabinet vont s'y prendre pour réconcilier l'Amérique avec elle même, les américains entre eux et aussi avec leurs institutions élues.
La nouvelle administration américaine aura rapidement du pain sur la planche avec le défi de la pandémie du Coronavirus qui fait des ravages en Amérique avec des conséquences désastreuses pour l'économie et pour l'emploi. Un autre challenge qui va fatalement se poser au 46 ieme président des États-Unis est celui de cohabiter avec un Congrès à majorité Républicaine , mais pour cela Joe Biden a une longue expérience de sénateur qui connait bien les rouages et les lobbies .
Pour le reste, le président sortant estime toujours que la victoire lui a été volée et beaucoup se demandent si ce ne sont pas les médias qui ont décidé de la victoire de Joe Biden.
Mais , si le pire a été évité c'est que les institutions en Amérique sont d'une force et d'une solidité à toutes épreuves.
Hafid Fassi Fihri / Arrissala / L'ODJ