Walid Regragui a été désigné sélectionneur du Maroc depuis fin août 2022 en remplacement du serbe Wahid Hallihozic, au delà de son système de jeu ,le technicien de 47 ans a aussi usé de sa psychologie qui a eu le don de galvaniser ses protégés.
Sa capacité à communiquer avec ses joueurs et à les motiver a été l'un des aspects clés de son succès lors de la dernière Coupe du monde, où ses poulains ne se sont inclinés qu'en demi-finale contre la France (2-0).
Cet exploit est le fruit d’une poignée de footballeurs avides de gloire et de succès et d’un entraineur qui a su toucher le fin fond de leur âme par des discours poignants et dont L’ODJ vous livre ci-dessous des extraits.
Contre la Belgique
La diaspora marocaine est éparpillée par monts et par vaux à travers le monde et a fortiori l'Europe. Et avant le début de cette seconde rencontre des phases de poules face aux Belges, le sélectionneur marocain s'est servi de cette image forte pour motiver ses troupes : “Nos familles sont parties du Maroc pour aller au Canada, pour certains aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en France ou en Espagne. Pourquoi vous avez choisi le Maroc ? Pour nos familles, ne mentez-pas ! Vous aimez vos familles ! Aujourd'hui, les supporters sont avec nous ! Le stade est plein ! Il est plein ! Au Maroc, ils attendent de vous que vous vous battiez les garçons ! Ne reculez pas ! Juste battez-vous ! Nos familles n'ont pas fait tout ça pour que vous ayez peur de ce match !” Un discours poignant dans lequel les Lions ont certainement trouvé de la résonnance, puisqu'ils se sont imposés 2-0 (buts de Romain Saïss et de Zakaria Aboukhlal), passant ainsi à la vitesse supérieure après le match nul initial contre la Croatie (0-0). Avec quatre points en deux rencontres, les Lions avaient à ce moment-là déjà pris une belle option sur la qualification pour les huitièmes de finale.
Face à l'Espagne en huitièmes
Les huitièmes, venons-en justement. En marge de la rencontre face à la sélection espagnole, Walid Regragui décide cette fois de faire référence à une autre image forte du passé : celle de la génération ayant participé au Mondial 1986. “Ils ont fait comme vous, 8ème de finale. Ils sont rentrés dans l'histoire. Ils peuvent être heureux. Personne ne peut leur enlever. Personne. Eux, ils ont perdu ce match à la 88ème minute contre l'Allemagne. Ils allaient en prolongation. Regardez le but qu'ils ont pris. Ce joueur est sorti du mur. Il n'a pas touché le ballon. Il s'est tourné, et but. 36 ans plus tard, il regrette encore.” Avant de recentrer son discours autour de la rencontre face à la Roja : “Ça, ça doit vous aider pour que sur le terrain, vous soyez concentrés. S'il y en a un qui se tourne parce qu'il a peur, qu'il ne joue pas aujourd'hui ! Il faut être prêt à mourir pour gagner. Je donne ma main, je donne tout !” Des mots forts qui ont su toucher les Lions, qui ont remportés ce match face à l'Espagne aux tirs aux buts au terme d'une bataille acharnée (0-0, 3 tab à 0).
Vs le Portugal en quarts
“Les garçons… Vous avez fait sortir le roi dans la rue ! Il y a des personnes âgées, des pauvres qui prient pour nous… des petites vieilles, des enfants qui rêvent et vont porter votre maillot aujourd'hui au stade. Ils viennent du Maroc pour vous encourager. Est-ce que le Portugal va nous battre ? Capi ? (NDLR : il s'adresse à Romain Saïss, qui lui répond fermement : ‘non'). On va en demi-finale et on va en finale. Ok ?!” Des frissons. Voilà ce qu'on dû ressentir les joueurs marocains au moment d'entendre ces mots sortir de la bouche de leur sélectionneur. En tout cas, grand bien lui en a pris puisque les Lions sont venus à bout du Portugal (1-0) de Cristiano Ronaldo grâce à un but de la tête de Youssef En-Nesyri à la 42ème minute de jeu.
Contre la France en demi
Avant cette rencontre historique face aux Bleus, Walid Regragui avait décidé de galvaniser ses troupes en leur montrant une photo de lui petit et en faisant référence à leurs rêves de jeunes footballeurs en herbe : “Regardez commentmes parents m'habillaient. Je venais en short mais il n'y avait personne de plus heureux que moi à ce moment-là. Je venais au Maroc. Je rêvais de Coupe du monde. J'étais joueur, Dieu ne l'a pas prévu pour moi. Maintenant, je suis entraîneur, et ce que je veux pendant 15, 20 secondes, c'est que vous repensiez à quand vous étiez petits. La prof elle disait : ‘Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?' Vous disiez : ‘jouer au foot' et ils rigolaient… Et dans votre tête, au fond – parce qu'ici j'ai que des champions – vous rêviez de Champions League, de Coupe du monde avec votre pays. Vous en rêviez, 100 % !”.
MK avec Afrik foot
Sa capacité à communiquer avec ses joueurs et à les motiver a été l'un des aspects clés de son succès lors de la dernière Coupe du monde, où ses poulains ne se sont inclinés qu'en demi-finale contre la France (2-0).
Cet exploit est le fruit d’une poignée de footballeurs avides de gloire et de succès et d’un entraineur qui a su toucher le fin fond de leur âme par des discours poignants et dont L’ODJ vous livre ci-dessous des extraits.
Contre la Belgique
La diaspora marocaine est éparpillée par monts et par vaux à travers le monde et a fortiori l'Europe. Et avant le début de cette seconde rencontre des phases de poules face aux Belges, le sélectionneur marocain s'est servi de cette image forte pour motiver ses troupes : “Nos familles sont parties du Maroc pour aller au Canada, pour certains aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en France ou en Espagne. Pourquoi vous avez choisi le Maroc ? Pour nos familles, ne mentez-pas ! Vous aimez vos familles ! Aujourd'hui, les supporters sont avec nous ! Le stade est plein ! Il est plein ! Au Maroc, ils attendent de vous que vous vous battiez les garçons ! Ne reculez pas ! Juste battez-vous ! Nos familles n'ont pas fait tout ça pour que vous ayez peur de ce match !” Un discours poignant dans lequel les Lions ont certainement trouvé de la résonnance, puisqu'ils se sont imposés 2-0 (buts de Romain Saïss et de Zakaria Aboukhlal), passant ainsi à la vitesse supérieure après le match nul initial contre la Croatie (0-0). Avec quatre points en deux rencontres, les Lions avaient à ce moment-là déjà pris une belle option sur la qualification pour les huitièmes de finale.
Face à l'Espagne en huitièmes
Les huitièmes, venons-en justement. En marge de la rencontre face à la sélection espagnole, Walid Regragui décide cette fois de faire référence à une autre image forte du passé : celle de la génération ayant participé au Mondial 1986. “Ils ont fait comme vous, 8ème de finale. Ils sont rentrés dans l'histoire. Ils peuvent être heureux. Personne ne peut leur enlever. Personne. Eux, ils ont perdu ce match à la 88ème minute contre l'Allemagne. Ils allaient en prolongation. Regardez le but qu'ils ont pris. Ce joueur est sorti du mur. Il n'a pas touché le ballon. Il s'est tourné, et but. 36 ans plus tard, il regrette encore.” Avant de recentrer son discours autour de la rencontre face à la Roja : “Ça, ça doit vous aider pour que sur le terrain, vous soyez concentrés. S'il y en a un qui se tourne parce qu'il a peur, qu'il ne joue pas aujourd'hui ! Il faut être prêt à mourir pour gagner. Je donne ma main, je donne tout !” Des mots forts qui ont su toucher les Lions, qui ont remportés ce match face à l'Espagne aux tirs aux buts au terme d'une bataille acharnée (0-0, 3 tab à 0).
Vs le Portugal en quarts
“Les garçons… Vous avez fait sortir le roi dans la rue ! Il y a des personnes âgées, des pauvres qui prient pour nous… des petites vieilles, des enfants qui rêvent et vont porter votre maillot aujourd'hui au stade. Ils viennent du Maroc pour vous encourager. Est-ce que le Portugal va nous battre ? Capi ? (NDLR : il s'adresse à Romain Saïss, qui lui répond fermement : ‘non'). On va en demi-finale et on va en finale. Ok ?!” Des frissons. Voilà ce qu'on dû ressentir les joueurs marocains au moment d'entendre ces mots sortir de la bouche de leur sélectionneur. En tout cas, grand bien lui en a pris puisque les Lions sont venus à bout du Portugal (1-0) de Cristiano Ronaldo grâce à un but de la tête de Youssef En-Nesyri à la 42ème minute de jeu.
Contre la France en demi
Avant cette rencontre historique face aux Bleus, Walid Regragui avait décidé de galvaniser ses troupes en leur montrant une photo de lui petit et en faisant référence à leurs rêves de jeunes footballeurs en herbe : “Regardez commentmes parents m'habillaient. Je venais en short mais il n'y avait personne de plus heureux que moi à ce moment-là. Je venais au Maroc. Je rêvais de Coupe du monde. J'étais joueur, Dieu ne l'a pas prévu pour moi. Maintenant, je suis entraîneur, et ce que je veux pendant 15, 20 secondes, c'est que vous repensiez à quand vous étiez petits. La prof elle disait : ‘Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?' Vous disiez : ‘jouer au foot' et ils rigolaient… Et dans votre tête, au fond – parce qu'ici j'ai que des champions – vous rêviez de Champions League, de Coupe du monde avec votre pays. Vous en rêviez, 100 % !”.
MK avec Afrik foot