La perception des Marocains de leur environnement institutionnel et politique a chuté entre 2020 et 2021, en vertu de la crise sanitaire tout d’abord, mais aussi, et cela se comprend, compte tenu du contexte politique particulier, au cours duquel, ils ont perdu (et depuis quelques années) toute confiance envers les institutions nationales. D’ailleurs, l’enquête a prouvé ces constats puisque la réputation au titre de l'attribut "Environnement institutionnel/ politique" a perdu en 2021, -12,3 points par rapport à son niveau de 2020, alors que, à travers la bonne gestion de la crise covidienne, cet attribut avait gagné plus de 25 points en cette période.
Selon les enquêteurs, en règle générale, la réputation interne est plus positive que la réputation externe. Le Maroc est à 66,3 points en 2021, soit 4,3 points de plus que l’indice de réputation externe.
Ce qui est espéré, c’est un regain de confiance, de l’équité, de la justice sociale, de la transparence et de la crédibilité dans ce Maroc voulu nouveau, avec un gouvernement plus jeune et quelque peu « gendérisé » et un nouveau modèle de développement prônant le volet social.
Selon les enquêteurs, en règle générale, la réputation interne est plus positive que la réputation externe. Le Maroc est à 66,3 points en 2021, soit 4,3 points de plus que l’indice de réputation externe.
Ce qui est espéré, c’est un regain de confiance, de l’équité, de la justice sociale, de la transparence et de la crédibilité dans ce Maroc voulu nouveau, avec un gouvernement plus jeune et quelque peu « gendérisé » et un nouveau modèle de développement prônant le volet social.
Forces et faiblesses du Maroc
Une fois interrogés sur leurs perceptions envers leur pays, les Marocains s’accordent tous sur certains points forts ou attributs tels que : "Population aimable et sympathique", "Environnement naturel", "Loisirs et distractions" et "Sécurité". Quoique ce dernier attribut, qui est de plus en plus assuré et palpable dépassant de loin certains pays, dépende des villes marocaines et des quartiers.
Parmi les attributs qui ont « flanché », il y a, le "Style de vie", qui a accusé un repli de 5,8 points, après une augmentation de 15,9 points opérée en 2020. Des scores faibles sont aussi affichés pour "Ethique et transparence", "Environnement institutionnel/politique", "Usage efficace des ressources", "Système éducatif", "Marque et entreprises reconnues" et "Technologie/innovation".
D’autres attributs sont critiqués par les Marocains tels que "Qualité de produits et services", "Bien-être social", "Ethique et transparence", des attributs qui enregistrent certaines insuffisances sur lesquelles le Maroc devrait se pencher plus amplement.
Quoique des points forts aient été enregistrés, il est tout de même intéressant, pour une meilleure réputation, de promouvoir et de rendre plus attractif notre pays, afin de rehausser son image. Surtout que, comparativement à d’autres pays, on devrait s’estimer plus confiant dans l’avenir du Maroc. En effet, le Maroc s’avère mieux placé que des pays du benchmark, à savoir la Turquie, le Chili, le Mexique et l’Afrique du Sud, dont la réputation a baissé, perçue moins performante que chez nous.
Parmi les attributs qui ont « flanché », il y a, le "Style de vie", qui a accusé un repli de 5,8 points, après une augmentation de 15,9 points opérée en 2020. Des scores faibles sont aussi affichés pour "Ethique et transparence", "Environnement institutionnel/politique", "Usage efficace des ressources", "Système éducatif", "Marque et entreprises reconnues" et "Technologie/innovation".
D’autres attributs sont critiqués par les Marocains tels que "Qualité de produits et services", "Bien-être social", "Ethique et transparence", des attributs qui enregistrent certaines insuffisances sur lesquelles le Maroc devrait se pencher plus amplement.
Quoique des points forts aient été enregistrés, il est tout de même intéressant, pour une meilleure réputation, de promouvoir et de rendre plus attractif notre pays, afin de rehausser son image. Surtout que, comparativement à d’autres pays, on devrait s’estimer plus confiant dans l’avenir du Maroc. En effet, le Maroc s’avère mieux placé que des pays du benchmark, à savoir la Turquie, le Chili, le Mexique et l’Afrique du Sud, dont la réputation a baissé, perçue moins performante que chez nous.
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Soutien des citoyens marocains envers leur pays
Si côté, environnement, nature, attractivité et amabilité des citoyens, les citoyens interrogés marquent le coup, recommandent et encouragent la visite du pays, y étudier reste une autre affaire. Notre système éducatif peu performant n’a pas bonne réputation. Encore plus pour l’attribut : « travailler dans le pays pour les nationaux ».
S’agissant de la dimension "Niveau de développement", il a été mentionné dans la conclusion du rapport de l’enquête de l’IRES que « le Royaume devrait engager des réformes de grande envergure en matière d'éducation, d'innovation et de technologies, de capital de marque et de qualité des produits et services et ce, parallèlement aux grands chantiers de la relance économique, de la couverture sociale généralisée et de la restructuration du secteur public, dictés par le contexte de la crise sanitaire. Il serait judicieux, également, d'édifier d’urgence une marque Maroc pérenne et forte et d’adopter une politique de communication à même d’entretenir la confiance de ses citoyens et de ses partenaires étrangers ».
S’agissant de la dimension "Niveau de développement", il a été mentionné dans la conclusion du rapport de l’enquête de l’IRES que « le Royaume devrait engager des réformes de grande envergure en matière d'éducation, d'innovation et de technologies, de capital de marque et de qualité des produits et services et ce, parallèlement aux grands chantiers de la relance économique, de la couverture sociale généralisée et de la restructuration du secteur public, dictés par le contexte de la crise sanitaire. Il serait judicieux, également, d'édifier d’urgence une marque Maroc pérenne et forte et d’adopter une politique de communication à même d’entretenir la confiance de ses citoyens et de ses partenaires étrangers ».