Mardi 29 août, en soirée, les garde-côtes algériens ont froidement abattu, près de la plage Saïdia, deux jeunes Franco-Marocains qui s’étaient égarés sur leur chemin se retrouvant dans les eaux du pays voisin. Mohamed Kissi, qui a perdu son frère mais a miraculeusement survécu à cette épreuve, nous restitue le film des événements.
Mardi dernier. Une belle nuit, illuminée par la pleine lune a tourné au cauchemar pour quatre vacanciers franco-marocains, amateurs de jet-ski. L’un d’eux a miraculeusement survécu à la tuerie perpétrée par des éléments de l’armée algérienne. Au micro du 360, il raconte ce qui s’est passé.
«Nous avons pris nos jet-skis et sommes partis de la Marina vers Cap de l’eau. Nous avons bifurqué par Sid El Bachir où nous avions mangé du poisson avant de rebrousser chemin», affirme Mohamed Kissi, Franco-Marocain dont la famille est originaire d’Oujda.
«Vers 17h 30, nous nous sommes égarés. Nous manquions d’essence pour les jet-skis et nous dérivions. Dans le noir, nous nous sommes retrouvés dans les eaux algériennes», poursuit notre interlocuteur qui a perdu son frère cadet, Bilal.
Une patrouille des garde-côtes algériens s’est approché des vacanciers. Mohamed Kissi raconte que son frère, qui se trouvait sur une autre moto des mers, a échangé des propos avec les militaires algériens. Il ajoute que son frère lui a fait un geste du bras pointant l’ouest. «Il me signifiait la direction à prendre pour regagner Saïdia».
Sur le zodiac qui a intercepté les plaisanciers, le mot Algérie était bien visible, souligne notre interlocuteur.
Les quatre jeunes hommes se croyaient tirés d’affaire et manœuvraient tant bien que mal pour rallier les côtes marocaines.
Soudain, les balles ont commencé à pleuvoir. Bilal Kissi, 29 ans, a été mortellement touché. Idem pour son ami Abdelali Mechouer, 40 ans.
Quant au quatrième, son jet-ski a été intentionnellement heurté par le zodiac de l’armée algérienne qui l’a renversé. Il a été blessé par une balle et il est toujours détenu en Algérie, précise Mohamed Kissi.
Mardi dernier. Une belle nuit, illuminée par la pleine lune a tourné au cauchemar pour quatre vacanciers franco-marocains, amateurs de jet-ski. L’un d’eux a miraculeusement survécu à la tuerie perpétrée par des éléments de l’armée algérienne. Au micro du 360, il raconte ce qui s’est passé.
«Nous avons pris nos jet-skis et sommes partis de la Marina vers Cap de l’eau. Nous avons bifurqué par Sid El Bachir où nous avions mangé du poisson avant de rebrousser chemin», affirme Mohamed Kissi, Franco-Marocain dont la famille est originaire d’Oujda.
«Vers 17h 30, nous nous sommes égarés. Nous manquions d’essence pour les jet-skis et nous dérivions. Dans le noir, nous nous sommes retrouvés dans les eaux algériennes», poursuit notre interlocuteur qui a perdu son frère cadet, Bilal.
Une patrouille des garde-côtes algériens s’est approché des vacanciers. Mohamed Kissi raconte que son frère, qui se trouvait sur une autre moto des mers, a échangé des propos avec les militaires algériens. Il ajoute que son frère lui a fait un geste du bras pointant l’ouest. «Il me signifiait la direction à prendre pour regagner Saïdia».
Sur le zodiac qui a intercepté les plaisanciers, le mot Algérie était bien visible, souligne notre interlocuteur.
Les quatre jeunes hommes se croyaient tirés d’affaire et manœuvraient tant bien que mal pour rallier les côtes marocaines.
Soudain, les balles ont commencé à pleuvoir. Bilal Kissi, 29 ans, a été mortellement touché. Idem pour son ami Abdelali Mechouer, 40 ans.
Quant au quatrième, son jet-ski a été intentionnellement heurté par le zodiac de l’armée algérienne qui l’a renversé. Il a été blessé par une balle et il est toujours détenu en Algérie, précise Mohamed Kissi.
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Mohamed Kissi ajoute qu’il a nagé de toutes ses forces dans la direction vers laquelle l’a orienté le bras de son frère. Il ajoute qu’il a appelé de toutes ses forces son frère et son ami Abdelali. Il n’a eu pour réponse qu’un soupir et le bruit d’un corps qui chutait dans l’eau.
Nageant avec la force de la rage, Mohamed Kissi a croisé une patrouille de la Gendarmerie royale, qu’il a sollicitée avec de grands gestes. Il affirme que cette patrouille était justement à la recherche des quatre vacanciers portés disparus. Il précise qu’il a indiqué la direction d’où il était venu à la nage. Le bateau de la Gendarmerie a disparu quelques minutes et est revenu avec un jet-ski sans pilote.
Le rescapé précise que sa moto a été également tractée par le bateau de la gendarmerie. Arrivé à la marina, il a fait une macabre découverte: l’autre jet-ski, tracté par le bateau, portait des traces de sang.
A la question du journaliste du 360 qui lui a demandé si les éléments de l’armée algérienne savaient qu’ils avaient affaire à des civils, la réponse du miraculé a été sans appel. «Oui, ils ont bien vu qu’on était désarmés, mon petit frère a échangé avec eux et pourtant ils ont tiré».
Nageant avec la force de la rage, Mohamed Kissi a croisé une patrouille de la Gendarmerie royale, qu’il a sollicitée avec de grands gestes. Il affirme que cette patrouille était justement à la recherche des quatre vacanciers portés disparus. Il précise qu’il a indiqué la direction d’où il était venu à la nage. Le bateau de la Gendarmerie a disparu quelques minutes et est revenu avec un jet-ski sans pilote.
Le rescapé précise que sa moto a été également tractée par le bateau de la gendarmerie. Arrivé à la marina, il a fait une macabre découverte: l’autre jet-ski, tracté par le bateau, portait des traces de sang.
A la question du journaliste du 360 qui lui a demandé si les éléments de l’armée algérienne savaient qu’ils avaient affaire à des civils, la réponse du miraculé a été sans appel. «Oui, ils ont bien vu qu’on était désarmés, mon petit frère a échangé avec eux et pourtant ils ont tiré».