VENDREDI 29 NOVEMBRE 2024 HÔTEL LA TOUR HASSAN, RABAT
Programme:
« Le Maroc aux côtés des Alliés pendant la grande guerre : la dette du sang »
Pr Mohammed Kenbib - Membre de l'Académie du Royaume du Maroc
« Travail de Mémoire: Honorer et Transmettre l'Histoire des Combattants Éloignés de Leur Terre »
Nouria Zendafou - Présidente de l'Association Mémoire France Maroc, Meaux
« Les archives: témoignage d'un passé toujours vivant » Pr Jilali El Adnani - Professeur à l'Université Mohammed V
Lors d'un colloque enrichissant, les relations historiques entre la France et le Maroc ont été examinées, mettant en lumière l'impact du passé colonial sur le présent et l'importance du dialogue mémoriel. Cet événement a également souligné les contributions des Marocains aux guerres mondiales, tout en plaçant la mémoire collective au centre des discussions.
Le colloque a débuté par une introduction chaleureuse, reconnaissant la présence d'un public engagé. Les organisateurs, dont Seymour Ahmed Benamor, ont été remerciés pour leur initiative bénévole. L'événement a été décrit comme une rencontre citoyenne indépendante, visant à analyser les transformations géopolitiques et économiques actuelles, notamment celles engendrées par l'arrivée de Donald Trump.
L'importance du dialogue historique entre la France et le Maroc a été mise en avant, soulignant le rôle essentiel de la mémoire collective dans les relations internationales contemporaines. Les intervenants ont discuté des défis posés par les réseaux sociaux, qui exacerbent les conflits contemporains, et ont plaidé pour de nouveaux espaces de réflexion au sein de la société civile.
Un segment du colloque a exploré les révoltes historiques en Inde et au Maroc, mettant en lumière les causes et les contextes des insurrections pendant la période coloniale. Les intervenants ont établi des liens entre ces deux histoires, évoquant la mutinerie des Thabors à Fès en 1912 et la révolte des Sipahis en Inde.
Les sacrifices des soldats marocains durant la Première Guerre mondiale ont également été discutés, avec une mention spéciale des goumiers et tabors marocains. Les historiens présents ont été remerciés pour leur travail, et la contribution des femmes historiennes a été soulignée, notamment celle de Leila Meziane.
Les discussions ont abordé les relations complexes entre la France et le Maroc, en mettant l'accent sur les enjeux historiques liés aux frontières et aux notions de pacification. Les intervenants ont clarifié que les territoires marocains n'avaient pas été annexés par la France, en lien avec les accords historiques.
Enfin, le colloque a mis en lumière des randonnées symboliques qui renforcent les amitiés et l'échange culturel entre Marocains et Français. Ces événements rappellent le rôle des tirailleurs marocains et des soldats français durant la guerre, illustrant leur bravoure et les défis rencontrés sur le terrain.
« Le Maroc aux côtés des Alliés pendant la grande guerre : la dette du sang »
Pr Mohammed Kenbib - Membre de l'Académie du Royaume du Maroc
« Travail de Mémoire: Honorer et Transmettre l'Histoire des Combattants Éloignés de Leur Terre »
Nouria Zendafou - Présidente de l'Association Mémoire France Maroc, Meaux
« Les archives: témoignage d'un passé toujours vivant » Pr Jilali El Adnani - Professeur à l'Université Mohammed V
Lors d'un colloque enrichissant, les relations historiques entre la France et le Maroc ont été examinées, mettant en lumière l'impact du passé colonial sur le présent et l'importance du dialogue mémoriel. Cet événement a également souligné les contributions des Marocains aux guerres mondiales, tout en plaçant la mémoire collective au centre des discussions.
Le colloque a débuté par une introduction chaleureuse, reconnaissant la présence d'un public engagé. Les organisateurs, dont Seymour Ahmed Benamor, ont été remerciés pour leur initiative bénévole. L'événement a été décrit comme une rencontre citoyenne indépendante, visant à analyser les transformations géopolitiques et économiques actuelles, notamment celles engendrées par l'arrivée de Donald Trump.
L'importance du dialogue historique entre la France et le Maroc a été mise en avant, soulignant le rôle essentiel de la mémoire collective dans les relations internationales contemporaines. Les intervenants ont discuté des défis posés par les réseaux sociaux, qui exacerbent les conflits contemporains, et ont plaidé pour de nouveaux espaces de réflexion au sein de la société civile.
Un segment du colloque a exploré les révoltes historiques en Inde et au Maroc, mettant en lumière les causes et les contextes des insurrections pendant la période coloniale. Les intervenants ont établi des liens entre ces deux histoires, évoquant la mutinerie des Thabors à Fès en 1912 et la révolte des Sipahis en Inde.
Les sacrifices des soldats marocains durant la Première Guerre mondiale ont également été discutés, avec une mention spéciale des goumiers et tabors marocains. Les historiens présents ont été remerciés pour leur travail, et la contribution des femmes historiennes a été soulignée, notamment celle de Leila Meziane.
Les discussions ont abordé les relations complexes entre la France et le Maroc, en mettant l'accent sur les enjeux historiques liés aux frontières et aux notions de pacification. Les intervenants ont clarifié que les territoires marocains n'avaient pas été annexés par la France, en lien avec les accords historiques.
Enfin, le colloque a mis en lumière des randonnées symboliques qui renforcent les amitiés et l'échange culturel entre Marocains et Français. Ces événements rappellent le rôle des tirailleurs marocains et des soldats français durant la guerre, illustrant leur bravoure et les défis rencontrés sur le terrain.