Poème en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Ô temps, ô clé des jours que l’on doit redonner,
Ta marche inévitable, nul ne peut la freiner.
Ainsi passent les heures, ainsi passent les vies,
Tout fléchit, tout s’efface, quand la lumière fuit.
Les clés que l’on reçoit, un jour il faut les rendre,
Car toute possession finit par se répandre.
Sais-tu, ami fidèle, ce que le sort exige ?
Que de ton plein pouvoir tu te délivres, sage.
Car celui qui retient l’outil de la conquête
Perd dans l’égoïsme l’éclat de son poète.
Que vaut une victoire si nul ne la reprend ?
Que vaut l’homme sans fin qui fuit le vent pesant ?
Rends donc ce que le sort t’a prêté par caprice,
Et dans le pur honneur fais preuve de justice.
Nulle clé ne se garde éternellement close,
Quand s’ouvre un cœur léger, la paix se dépose.
Ne crains pas de céder ce qu’on t’a confié,
Rends la clé, cher ami, ton cœur s’en trouvera lié.
Les âmes généreuses n’ont point de vanité,
Elles savent la fin de toute humanité.
Rends les clés de la vie, ton fardeau s’évanouit,
Et tu pourras enfin goûter l’immense nuit.
Ainsi va le destin, ainsi va notre sort,
Tout s’éteint à la fin, nul n’échappe à la mort.
Mais avant que la clé ne soit entre tes mains,
Souviens-toi de la paix qu’apporte un juste lien.
Que ce dernier instant, fait de grâce et d’honneur,
Soit empreint de douceur, et non de folle ardeur.
Le sage comprend bien la beauté de l’instant,
Quand il rend avec foi l’objet du temps passant.
Ainsi, sans plus de crainte, tu peux tout redonner,
Et dans l’éternité, doucement t’abandonner.
La clé rendue,
L'esprit s'en va,
Le cœur se tue,
Le calme est là.
Ta marche inévitable, nul ne peut la freiner.
Ainsi passent les heures, ainsi passent les vies,
Tout fléchit, tout s’efface, quand la lumière fuit.
Les clés que l’on reçoit, un jour il faut les rendre,
Car toute possession finit par se répandre.
Sais-tu, ami fidèle, ce que le sort exige ?
Que de ton plein pouvoir tu te délivres, sage.
Car celui qui retient l’outil de la conquête
Perd dans l’égoïsme l’éclat de son poète.
Que vaut une victoire si nul ne la reprend ?
Que vaut l’homme sans fin qui fuit le vent pesant ?
Rends donc ce que le sort t’a prêté par caprice,
Et dans le pur honneur fais preuve de justice.
Nulle clé ne se garde éternellement close,
Quand s’ouvre un cœur léger, la paix se dépose.
Ne crains pas de céder ce qu’on t’a confié,
Rends la clé, cher ami, ton cœur s’en trouvera lié.
Les âmes généreuses n’ont point de vanité,
Elles savent la fin de toute humanité.
Rends les clés de la vie, ton fardeau s’évanouit,
Et tu pourras enfin goûter l’immense nuit.
Ainsi va le destin, ainsi va notre sort,
Tout s’éteint à la fin, nul n’échappe à la mort.
Mais avant que la clé ne soit entre tes mains,
Souviens-toi de la paix qu’apporte un juste lien.
Que ce dernier instant, fait de grâce et d’honneur,
Soit empreint de douceur, et non de folle ardeur.
Le sage comprend bien la beauté de l’instant,
Quand il rend avec foi l’objet du temps passant.
Ainsi, sans plus de crainte, tu peux tout redonner,
Et dans l’éternité, doucement t’abandonner.
La clé rendue,
L'esprit s'en va,
Le cœur se tue,
Le calme est là.
Ce poème explore la symbolique du temps qui passe et la nécessité de rendre ce qui nous est confié.
À travers l'image des clés, il évoque le cycle inévitable de la vie, où toute possession, matérielle ou spirituelle, doit être restituée à la fin.
Le refus de rendre ce qui ne nous appartient plus est vu comme une forme d'égoïsme qui entrave la paix intérieure.
Le poème invite à accepter avec sagesse la fin des cycles, qu’il s’agisse de relations, de projets ou de possessions, afin de trouver l'harmonie et l’apaisement.
La conclusion insiste sur l'idée que la libération de l'âme et la sérénité viennent en accomplissant cet acte de détachement. Le refrain final souligne la paix qui succède à l’acceptation du départ et du lâcher-prise, laissant place à un calme profond et apaisant.
Le refus de rendre ce qui ne nous appartient plus est vu comme une forme d'égoïsme qui entrave la paix intérieure.
Le poème invite à accepter avec sagesse la fin des cycles, qu’il s’agisse de relations, de projets ou de possessions, afin de trouver l'harmonie et l’apaisement.
La conclusion insiste sur l'idée que la libération de l'âme et la sérénité viennent en accomplissant cet acte de détachement. Le refrain final souligne la paix qui succède à l’acceptation du départ et du lâcher-prise, laissant place à un calme profond et apaisant.