Renault et Nissan ont confirmé lundi que le premier allait réduire sa part au capital du second à 15% contre 43,4% actuellement, pour mettre les deux constructeurs automobiles sur un pied d’égalité après des mois de négociations complexes. « L’ambition est de renforcer les liens de l’Alliance et de maximiser la création de valeur pour l’ensemble des parties prenantes », selon un communiqué commun.
Il s’agit d’une refonte majeure des conditions de mariage entre les deux groupes, qui depuis le début de leur union en 1999 ont connu des périodes fastes mais aussi de graves crises de confiance. Les tensions entre les deux groupes, liées au déséquilibre originel de leurs participations croisées, avaient atteint leur paroxysme après la chute spectaculaire de leur grand patron commun Carlos Ghosn, arrêté fin 2018 au Japon sur des accusations de malversations financières et qui a fui au Liban un an plus tard.
Renault et Nissan vont chacun détenir 15% du capital de l’autre, « avec une obligation de conservation, ainsi qu’une obligation de plafonnement de leurs participations », selon un communiqué commun.
Il s’agit d’une refonte majeure des conditions de mariage entre les deux groupes, qui depuis le début de leur union en 1999 ont connu des périodes fastes mais aussi de graves crises de confiance. Les tensions entre les deux groupes, liées au déséquilibre originel de leurs participations croisées, avaient atteint leur paroxysme après la chute spectaculaire de leur grand patron commun Carlos Ghosn, arrêté fin 2018 au Japon sur des accusations de malversations financières et qui a fui au Liban un an plus tard.
Renault et Nissan vont chacun détenir 15% du capital de l’autre, « avec une obligation de conservation, ainsi qu’une obligation de plafonnement de leurs participations », selon un communiqué commun.