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Regain de crédibilité pour la Chine le virus.mp3 (3.3 Mo)
Après l’expédition scientifique de l’OMS en Chine, peut-on avoir une réponse claire sur l’origine de la crise sanitaire ? Le « climat » politique mondial, est-il en train de se dissiper ? Est-on sur la bonne voie ? Peut-on voir le bout du tunnel, en matière de connaissances ?
Le séjour de 4 semaines à Wuhan, premier incubateur du virus par qui la pandémie arriva, par le staff scientifique de l’OMS tranche sur le quiproquo de l’origine de la crise sanitaire. La fuite du virus d’un laboratoire est estimée hautement improbable. Des études américaines et françaises avaient pourtant confirmé la circulation du virus Sars-Cov-2 en Chine en 2019.
Voulant « prendre le taureau par les cornes », l’équipe des experts de l’OMS est partie à la recherche des origines du virus. L’expertise a relevé plusieurs hypothèses, en rapport avec deux animaux.
Cette contamination s’est faite, selon Peter Ben Embarek, chef de la délégation de l'OMS en Chine, en deux phases. « La transmission du virus se serait produite depuis un premier animal puis un deuxième, désigné comme "l'hôte intermédiaire", avant son passage à l’humain ». Les animaux impliqués sont supposés être la chauve-souris et le pangolin, vendus dans les marchés de Wuhan, mangés crus ou non par les chinois.
Cette quasi-confirmation n’est, évidemment pas une surprise, puisqu’elle fait partie des premiers « scenarii », depuis l’apparition des premiers cas humains malades de la Covid 19. Même le marché de Wuhan a vu sa renommée croitre, au vu des images d’animaux crus, qui y sont vendus, déferler sur les réseaux sociaux.
Cette première hypothèse n’est, jusqu’à maintenant, pas une trouvaille de première importance. Sauf que les experts veulent s’assurer de la véracité de cette « découverte » et de l’incrimination du marché de Wuhan pour ce qui est des animaux sauvages qui y sont écoulés.
Les contaminations des humains à travers les animaux se comptent par dizaines sinon plus, attestées par des thèses de doctorants. Des maladies détectées dans les viandes du gibier à commencer par le sanglier.
Le séjour de 4 semaines à Wuhan, premier incubateur du virus par qui la pandémie arriva, par le staff scientifique de l’OMS tranche sur le quiproquo de l’origine de la crise sanitaire. La fuite du virus d’un laboratoire est estimée hautement improbable. Des études américaines et françaises avaient pourtant confirmé la circulation du virus Sars-Cov-2 en Chine en 2019.
Voulant « prendre le taureau par les cornes », l’équipe des experts de l’OMS est partie à la recherche des origines du virus. L’expertise a relevé plusieurs hypothèses, en rapport avec deux animaux.
Cette contamination s’est faite, selon Peter Ben Embarek, chef de la délégation de l'OMS en Chine, en deux phases. « La transmission du virus se serait produite depuis un premier animal puis un deuxième, désigné comme "l'hôte intermédiaire", avant son passage à l’humain ». Les animaux impliqués sont supposés être la chauve-souris et le pangolin, vendus dans les marchés de Wuhan, mangés crus ou non par les chinois.
Cette quasi-confirmation n’est, évidemment pas une surprise, puisqu’elle fait partie des premiers « scenarii », depuis l’apparition des premiers cas humains malades de la Covid 19. Même le marché de Wuhan a vu sa renommée croitre, au vu des images d’animaux crus, qui y sont vendus, déferler sur les réseaux sociaux.
Cette première hypothèse n’est, jusqu’à maintenant, pas une trouvaille de première importance. Sauf que les experts veulent s’assurer de la véracité de cette « découverte » et de l’incrimination du marché de Wuhan pour ce qui est des animaux sauvages qui y sont écoulés.
Les contaminations des humains à travers les animaux se comptent par dizaines sinon plus, attestées par des thèses de doctorants. Des maladies détectées dans les viandes du gibier à commencer par le sanglier.
Contamination par la chaîne de froid
D’après le chef de la délégation scientifique, la piste de recherche, pour l’instant, est celle du commerce de ces animaux sauvages surgelés. La congélation d’un animal infecté a-t-il un rapport avec le virus ? Est-il un vecteur potentiel ?
Cette hypothèse est d’autant plus de grande importance pour les chinois qui, en ces derniers mois, ont prouvé l’existence de produits alimentaires importés de l’étranger, porteurs du coronavirus. Ce qui pourrait confirmer la piste de la contamination par la chaîne du froid.
Bouteina BENNANI
Cette hypothèse est d’autant plus de grande importance pour les chinois qui, en ces derniers mois, ont prouvé l’existence de produits alimentaires importés de l’étranger, porteurs du coronavirus. Ce qui pourrait confirmer la piste de la contamination par la chaîne du froid.
Bouteina BENNANI