Le Liban est en proie à une grave crise humanitaire alors que les combats s'intensifient dans plusieurs régions, en particulier dans le sud du pays. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) a annoncé que près de 900 centres d’hébergement pour les déplacés internes sont actuellement complets, ne laissant aucune place pour les nouveaux arrivants. La guerre, qui fait rage depuis plusieurs semaines, a provoqué un exode massif des populations civiles fuyant les zones de combat.

Ces centres d’hébergement, qui sont principalement des écoles, des bâtiments publics ou des structures provisoires, sont débordés par l'afflux de réfugiés. Selon le HCR, la situation humanitaire est devenue critique, avec des milliers de personnes déplacées sans abri. Les conditions de vie dans ces centres sont extrêmement précaires, avec un manque de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux. Les ONG locales et internationales peinent à fournir l’aide nécessaire face à l’ampleur de la crise.

Les combats entre le Hezbollah et Israël, ainsi que les incursions israéliennes répétées, ont contraint des centaines de milliers de Libanais à fuir leurs villages, particulièrement dans les zones frontalières. De nombreux déplacés se retrouvent à Beyrouth et dans d'autres grandes villes, où les infrastructures déjà fragiles peinent à absorber l’afflux massif de personnes.

Le gouvernement libanais, de son côté, tente d’organiser une réponse d’urgence, mais il est confronté à des défis logistiques et financiers considérables. La communauté internationale est appelée à intervenir pour soutenir le Liban dans la gestion de cette crise humanitaire sans précédent. Les organisations internationales, dont l'ONU, exhortent les pays donateurs à fournir une aide immédiate pour prévenir une catastrophe humanitaire de plus grande envergure.

Les déplacements de population ne montrent aucun signe de ralentissement, et les perspectives d’une solution à court terme demeurent incertaines. En attendant, des familles entières continuent de fuir les combats, dans l’espoir de trouver un refuge temporaire dans un pays déjà à genoux