Vieillissement au travail :
Au Japon, l’âge légal de départ à la retraite est fixé à 60 ans. Cependant, les employés qui choisissent de partir à cet âge ne perçoivent qu'une partie de leur pension, soit environ 75 % de ce qu'ils pourraient toucher s'ils attendaient jusqu'à 65 ans. Pour inciter les travailleurs à rester au sein de l’entreprise, Toyota a mis en place un système de réengagement pour ceux qui le souhaitent, leur permettant de continuer à travailler tout en percevant une retraite partielle. Ce modèle se traduit par des heures de travail réduites et des salaires diminués, mais il permet aux employés de cumuler revenus et pension, offrant ainsi une meilleure sécurité financière.
L’innovation de Toyota ne s’arrête pas là : la société a récemment élargi cette option aux employés jusqu’à 70 ans, toujours sur une base volontaire. Pour rendre cette offre plus attrayante, Toyota a promis de réévaluer les salaires en fonction du mérite, plutôt que de les réduire systématiquement. Ce changement pourrait séduire davantage de seniors, renforçant ainsi la main-d'œuvre disponible dans un pays confronté à une crise de vieillissement.
Le Japon, avec une population vieillissante et un taux de natalité en chute libre, doit faire face à un défi de taille : maintenir une économie dynamique avec une main-d'œuvre en réduction. Le taux d’emploi des 60-65 ans est déjà élevé, atteignant 85 % chez les hommes et plus de 60 % chez les femmes. Les Japonais voient souvent le travail comme un moyen de s’intégrer dans la société, un espace de socialisation essentiel. Environ un Japonais sur deux choisit de prolonger sa carrière jusqu’à 70 ans, témoignant d’une culture où le travail est perçu non seulement comme une obligation, mais aussi comme une contribution à la communauté.
Cette dynamique soulève des questions sur l’avenir du travail au Maroc, où les débats sur l'âge de la retraite et la pénibilité des emplois sont omniprésents. Les expériences japonaises pourraient offrir des pistes de réflexion sur la manière dont les sociétés peuvent s’adapter à un monde du travail en mutation, où le vieillissement de la population devient un enjeu central.
L’innovation de Toyota ne s’arrête pas là : la société a récemment élargi cette option aux employés jusqu’à 70 ans, toujours sur une base volontaire. Pour rendre cette offre plus attrayante, Toyota a promis de réévaluer les salaires en fonction du mérite, plutôt que de les réduire systématiquement. Ce changement pourrait séduire davantage de seniors, renforçant ainsi la main-d'œuvre disponible dans un pays confronté à une crise de vieillissement.
Le Japon, avec une population vieillissante et un taux de natalité en chute libre, doit faire face à un défi de taille : maintenir une économie dynamique avec une main-d'œuvre en réduction. Le taux d’emploi des 60-65 ans est déjà élevé, atteignant 85 % chez les hommes et plus de 60 % chez les femmes. Les Japonais voient souvent le travail comme un moyen de s’intégrer dans la société, un espace de socialisation essentiel. Environ un Japonais sur deux choisit de prolonger sa carrière jusqu’à 70 ans, témoignant d’une culture où le travail est perçu non seulement comme une obligation, mais aussi comme une contribution à la communauté.
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