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Par Aziza Benkirane
Les 132 ans de colonisation française ont créé, en outre, une tendance à racialiser l'ensemble des Arabes, Musulmans et Berbères, alimentant ainsi un « racisme d'État». Cette dynamique hiérarchique des races à la française a abouti à une saveur de mégalomanie algérienne, méprisant tous les arabes, tous les musulmans et tous les berbères. Sans oublier les « kahlouch » comme ils disent.
A l’ouest des frontières « héritées du colonialisme », un Empire Chérifien qu’il a fallu balkaniser, morceler, ethniser pour l’empêcher de redevenir influent en Afrique, ne serait que sur le plan religieux. Un pays reconstitué morceau par morceau, qui a su dire NON à l’Algérie pro et post française.
Crime de lèse-majesté, et lèse-devoir-aux-martyrs. L’algérien et le président français, encore sous régime de l’indigénat, « ne veulent pas d’une nouvelle Turquie en Afrique du Nord »
Donc pendant qu’il envoyait un MAE faire du surplace à Rabat - si ce n’est, un pas en arrière par rapport à son ambassadeur – le président français expédiait une grande réunion à Alger, avec le Sahara – « ni occidental, ni marocain » - à l’ordre du jour. En somme la France du président Macron a besoin de l’accord de l’Algérie, pour cesser de violer l’histoire du Maroc.
Sachant que les accords secrets entre les 2 pays - la France et l’Algérie - ne peuvent que dissimuler des vérités inavouables, qui de la France ou de l’Algérie tient le plus l’autre par la barbichette ?
« République Arabe Sahraoui Démocratique au nom ronflant, République du Rif », demain peut-être République du schmilblick …, fraises de l’hépatite, viande à la langue bleue …, tomates prédatrices …, Pegasus - cheval ailé fils de Poséidon née du cou de la Méduse, grand père de la célèbre bataille contre la Chimère - ou demain Dionysos, le Dieu délirant menant à la folie orgiaque … !
Qui, entre la France et l’Algérie, exerce le plus de pression sur l’autre ? Qui détient le pouvoir de faire chanter l’autre ?
A propos du Maroc à abattre, par dissidences, vol du patrimoine historique et/ou guerre économique ?
A moins que l’on apprenne à la fin d’un règne présidentiel, le financement d’une campagne électorale par les pétrodollars algériens.