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Par Zineb MARJOUF
Une citation très réflexive dans laquelle l’auteur s’appuie sur la certitude, il doute donc de son existence afin de réaliser une nouvelle métaphysique.
Descartes a décidé donc de remettre volontairement en cause toutes ses connaissances et opinions. Que reste-t-il de cette séparation du monde et de ses objets ? C'était lui, le sujet, qui doutait. Or, pour douter, il faut réfléchir. Donc si je doute, je pense et si je pense, je vais sans doute exister.
Descartes vis dans l’univers, il est donc en éventuel mouvement, et se mets toujours en question. À quoi sert la pensée ? Est-elle liée seulement à l’existence ? Quel est le but de notre existence ? Car même ceux qui ne pensent pas existent.
Épuisé par ses pensées et sa propre existence, il voit plusieurs choses, comme nous laisse entendre ce passage : « Mais qu'est- ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C’est une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. Certes, ce n'est pas peu si toutes ces choses appartiennent à ma nature. Mais pourquoi n'y appartiendraient-elles pas? Ne suis-je pas celui-là même qui maintenant doute presque de tout, qui néanmoins entend et conçoit certaines choses, qui assure et affirme celles-là seules être véritables, qui nie toutes les autres, qui veut et désire d'en connaître davantage, qui ne veut pas être trompé, qui imagine beaucoup de choses, même quelquefois en dépit que j'en aie, et qui en sent aussi beaucoup, comme par l'entremise des organes du corps.
Y a-t-il rien de tout cela qui ne soit aussi véritable qu'il est certain que je suis et que j'existe, quand même je dormirais toujours, et que celui qui m'a donné l'être se servirait de toute son industrie pour m'abuser ? Y a-t-il aussi aucun de ces attributs qui puisse être distingué de ma pensée, ou qu'on puisse dire être séparé de moi-même? Car il est de soi si évident que c'est moi qui doute, qui entend et qui désire, qu'il n'est pas ici besoin de rien ajouter pour l'expliquer.
Et j'ai aussi certainement la puissance d'imaginer; car, encore qu'il puisse arriver (comme j'ai supposé auparavant) que les choses que j'imagine ne soient pas vraies. » La certitude du cogito est obtenue. Le sujet, convaincu de son existence, peut être le foyer de la vérité.
Certes, nous avons tous les mêmes yeux mais pas forcément les mêmes visions.
Chacun de nous parle sa langue avec sa propre mélodie de l’universel.
Descartes a décidé donc de remettre volontairement en cause toutes ses connaissances et opinions. Que reste-t-il de cette séparation du monde et de ses objets ? C'était lui, le sujet, qui doutait. Or, pour douter, il faut réfléchir. Donc si je doute, je pense et si je pense, je vais sans doute exister.
Descartes vis dans l’univers, il est donc en éventuel mouvement, et se mets toujours en question. À quoi sert la pensée ? Est-elle liée seulement à l’existence ? Quel est le but de notre existence ? Car même ceux qui ne pensent pas existent.
Épuisé par ses pensées et sa propre existence, il voit plusieurs choses, comme nous laisse entendre ce passage : « Mais qu'est- ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C’est une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent. Certes, ce n'est pas peu si toutes ces choses appartiennent à ma nature. Mais pourquoi n'y appartiendraient-elles pas? Ne suis-je pas celui-là même qui maintenant doute presque de tout, qui néanmoins entend et conçoit certaines choses, qui assure et affirme celles-là seules être véritables, qui nie toutes les autres, qui veut et désire d'en connaître davantage, qui ne veut pas être trompé, qui imagine beaucoup de choses, même quelquefois en dépit que j'en aie, et qui en sent aussi beaucoup, comme par l'entremise des organes du corps.
Y a-t-il rien de tout cela qui ne soit aussi véritable qu'il est certain que je suis et que j'existe, quand même je dormirais toujours, et que celui qui m'a donné l'être se servirait de toute son industrie pour m'abuser ? Y a-t-il aussi aucun de ces attributs qui puisse être distingué de ma pensée, ou qu'on puisse dire être séparé de moi-même? Car il est de soi si évident que c'est moi qui doute, qui entend et qui désire, qu'il n'est pas ici besoin de rien ajouter pour l'expliquer.
Et j'ai aussi certainement la puissance d'imaginer; car, encore qu'il puisse arriver (comme j'ai supposé auparavant) que les choses que j'imagine ne soient pas vraies. » La certitude du cogito est obtenue. Le sujet, convaincu de son existence, peut être le foyer de la vérité.
Certes, nous avons tous les mêmes yeux mais pas forcément les mêmes visions.
Chacun de nous parle sa langue avec sa propre mélodie de l’universel.
Rédigé par Zineb MARJOUF