La scène politique marocaine, à l'instar de nombreuses démocraties émergentes, se trouve à un carrefour crucial
La création d'une vie politique éthique et responsable est essentielle non seulement pour restaurer la confiance des citoyens mais aussi pour promouvoir le développement durable du pays. Ce développement passe inévitablement par la résolution des problèmes internes et des désaccords qui minent actuellement les partis politiques, ainsi que par l'adoption d'un code de déontologie rigoureux pour les institutions législatives.
Au cœur de ces problématiques internes se trouvent les affaires de corruption, les crimes financiers et les poursuites judiciaires qui ébranlent la confiance publique. La nécessité d'instaurer des mécanismes de surveillance internes pour lutter contre ces fléaux est plus pressante que jamais. Un code de déontologie en développement, qui cible les institutions législatives, promet de remodeler la pratique politique en imposant des normes élevées de conduite et en renforçant les principes de responsabilité et de transparence.
Cependant, au-delà des structures et des règlements, la vie politique doit être imprégnée de valeurs et d'éthique. La crise des valeurs morales n'est pas uniquement un phénomène local mais un défi mondial, que le Maroc doit également relever. Il est impératif de normaliser ces valeurs dans le domaine politique, en soulignant la responsabilité, la compétence, le patriotisme et l'amour de la patrie. Ces valeurs sont essentielles pour assurer une gouvernance qui réponde véritablement aux besoins et aspirations des citoyens.
Le retard dans la proposition d'une loi sur l'éthique du travail parlementaire est symptomatique de la crise plus large que connaît la scène politique marocaine. Les Parlementaires semblent faire preuve d'hésitations pour ne pas dire de résistance, malgré l'injonction des directives Royales visant à respecter les valeurs universelles sur le sujet, ce retard suscite des inquiétudes quant à la capacité du pays à progresser vers une démocratie représentative plus robuste.
Le but ultime de cette loi, renforcer l'alternance au pouvoir et consolider les fondements de la démocratie, ne peut être atteint sans une véritable réforme éthique.
Dans ce contexte, les partis politiques au Maroc reconnaissent de plus en plus la nécessité d'adopter une charte éthique et de prendre en compte la réputation et la morale des candidats. Les défis auxquels ils font face ne se limitent pas aux scandales de corruption, mais incluent également la nécessité de renforcer leur structure partisane pour encourager une participation politique plus active et informée de la part des citoyens.
En outre, le Maroc doit renforcer ses institutions démocratiques pour naviguer efficacement dans un environnement régional et international tumultueux. Les conflits partisans, souvent liés à des intérêts personnels plutôt qu'à l'amélioration de la gestion publique, doivent être surmontés pour restaurer la confiance des citoyens. Cela implique une représentation démocratique basée sur des critères de qualité, mettant en avant l'intégrité et la compétence plutôt que les chiffres de votes.
Finalement, l'établissement d'une relation de confiance entre les partis politiques et les citoyens est crucial. Le fossé croissant entre les deux, accentué par la perception des partis comme entités principalement préoccupées par les élections, doit être comblé. Il est impératif que les partis remplissent leur fonction d'endacrement éducative (hors de tout populisme), formant les citoyens non seulement en période électorale mais tout au long de leur existence.
Pour conclure, les recommandations en faveur d'une charte politique éthique, de la non-supportance de candidats corrompus et de la révision des lois électorales sont des mesures nécessaires pour garantir l'intégrité des partis politiques et la vitalité de la démocratie marocaine.
Seule une approche holistique qui embrasse à la fois les réformes législatives et le renforcement des valeurs éthiques peut véritablement transformer la scène politique marocaine en une force motrice pour le développement national.
Au cœur de ces problématiques internes se trouvent les affaires de corruption, les crimes financiers et les poursuites judiciaires qui ébranlent la confiance publique. La nécessité d'instaurer des mécanismes de surveillance internes pour lutter contre ces fléaux est plus pressante que jamais. Un code de déontologie en développement, qui cible les institutions législatives, promet de remodeler la pratique politique en imposant des normes élevées de conduite et en renforçant les principes de responsabilité et de transparence.
Cependant, au-delà des structures et des règlements, la vie politique doit être imprégnée de valeurs et d'éthique. La crise des valeurs morales n'est pas uniquement un phénomène local mais un défi mondial, que le Maroc doit également relever. Il est impératif de normaliser ces valeurs dans le domaine politique, en soulignant la responsabilité, la compétence, le patriotisme et l'amour de la patrie. Ces valeurs sont essentielles pour assurer une gouvernance qui réponde véritablement aux besoins et aspirations des citoyens.
Le retard dans la proposition d'une loi sur l'éthique du travail parlementaire est symptomatique de la crise plus large que connaît la scène politique marocaine. Les Parlementaires semblent faire preuve d'hésitations pour ne pas dire de résistance, malgré l'injonction des directives Royales visant à respecter les valeurs universelles sur le sujet, ce retard suscite des inquiétudes quant à la capacité du pays à progresser vers une démocratie représentative plus robuste.
Le but ultime de cette loi, renforcer l'alternance au pouvoir et consolider les fondements de la démocratie, ne peut être atteint sans une véritable réforme éthique.
Dans ce contexte, les partis politiques au Maroc reconnaissent de plus en plus la nécessité d'adopter une charte éthique et de prendre en compte la réputation et la morale des candidats. Les défis auxquels ils font face ne se limitent pas aux scandales de corruption, mais incluent également la nécessité de renforcer leur structure partisane pour encourager une participation politique plus active et informée de la part des citoyens.
En outre, le Maroc doit renforcer ses institutions démocratiques pour naviguer efficacement dans un environnement régional et international tumultueux. Les conflits partisans, souvent liés à des intérêts personnels plutôt qu'à l'amélioration de la gestion publique, doivent être surmontés pour restaurer la confiance des citoyens. Cela implique une représentation démocratique basée sur des critères de qualité, mettant en avant l'intégrité et la compétence plutôt que les chiffres de votes.
Finalement, l'établissement d'une relation de confiance entre les partis politiques et les citoyens est crucial. Le fossé croissant entre les deux, accentué par la perception des partis comme entités principalement préoccupées par les élections, doit être comblé. Il est impératif que les partis remplissent leur fonction d'endacrement éducative (hors de tout populisme), formant les citoyens non seulement en période électorale mais tout au long de leur existence.
Pour conclure, les recommandations en faveur d'une charte politique éthique, de la non-supportance de candidats corrompus et de la révision des lois électorales sont des mesures nécessaires pour garantir l'intégrité des partis politiques et la vitalité de la démocratie marocaine.
Seule une approche holistique qui embrasse à la fois les réformes législatives et le renforcement des valeurs éthiques peut véritablement transformer la scène politique marocaine en une force motrice pour le développement national.
Par Adnane Benchakroun
La balle est désormais dans le camp des partis politiques marocains. Face à un tournant décisif, ces acteurs sont appelés à se montrer à la hauteur des attentes de leurs citoyens et de l'histoire elle-même. Il leur revient de prendre des mesures concrètes pour instaurer une culture politique empreinte d'éthique et de responsabilité. Les réformes nécessaires sont claires : promouvoir la transparence, combattre la corruption, valoriser la compétence et l'intégrité, et surtout, insuffler une dynamique nouvelle dans la relation entre les citoyens et leurs représentants.
À travers une approche résolue et innovante, les partis politiques ont l'opportunité de réformer non seulement les structures existantes mais également de modeler les perceptions publiques, en prouvant que la politique peut être un instrument efficace de changement et de progrès. En se montrant dignes de cette mission, les partis politiques marocains ne se contenteront pas de répondre aux exigences du moment ; ils s'inscriront dans une trajectoire qui honorera leur rôle dans l'histoire du Maroc. C'est à eux de saisir ce moment critique et de répondre présents au rendez-vous avec l'histoire.
À travers une approche résolue et innovante, les partis politiques ont l'opportunité de réformer non seulement les structures existantes mais également de modeler les perceptions publiques, en prouvant que la politique peut être un instrument efficace de changement et de progrès. En se montrant dignes de cette mission, les partis politiques marocains ne se contenteront pas de répondre aux exigences du moment ; ils s'inscriront dans une trajectoire qui honorera leur rôle dans l'histoire du Maroc. C'est à eux de saisir ce moment critique et de répondre présents au rendez-vous avec l'histoire.